LA SCIENCE AVANT LA SCIENCE: SES TRACES ET SES POSSIBLES FONDEMENTS THÉOLOGICO-ASTRONOMIQUES DANS LE MONDE PRÈHISTORIQUE À PARTIR DE LA DÉCOUVERTE D’UN CODE D’OR DE L’ESPACE-TEMPS DANS LA GRANDE PYRAMIDE ET DANS LES STÈLES DE L’ANCIENNE ÉGYPTE
En annexe, une ébauche de la théorie des champs unifiés de l’Ancienne Égypte probablement codée dans la Grande Pyramide et ses possibles relations numérologiques avec le système calendrier Maya Haab’ -Tzolkin
Dans la quatrième partie de « Une saison à l’enfer » : L’IMPOSSIBLE
Dans un grenier, où je fus enfermé à douze ans, j’ai connu le monde,
j’ai illustré la comédie humaine. Dans un cellier j’ai appris l’histoire. A
quelque fête de nuit, dans une cité du Nord, j’ai rencontré toutes les
femmes des anciens peintres. Dans un vieux passage à Paris on m’a
enseigné les sciences classiques. Dans une magnifique demeure
cernée par l’Orient entier, j’ai accompli mon immense œuvre et passé
mon illustre retraite. J’ai brassé mon sang. Mon devoir m’est remis. Il
ne faut même plus songer à cela. Je suis réellement d’outre-tombe, et
pas de commissions.
A. Rimbaud
Première Partie: UNE BRÈVE RÉCAPITULATION ET UN PREMIER DÈVELOPPEMENT DU TRAVAIL ACCOMPLI
1) Avant d’entrer dans le vif de nos argumentations, il est utile et peut-être même nécessaire de faire précéder un bref résumé des résultats que nous avons obtenus au cours de cette recherche autour du sens profond de l’art et de l’architecture sacrés de l’Ancienne Égypte ; cette recherche que nous avons appelée « The Snefru Code » non pas parce que le code objet de notre enquête envisage seulement le Pharaon Snefrou, pourtant célèbre, mais parce que, d’une façon tout à fait accidentelle, la première stèle de notre analyse a été celle qu’on lui attribue, qui a été retrouvée dans une carrière du Sinaï, et qui à présent est au Musée égyptien du Caire. Pendant nos recherches sur la géométrie des Pyramides en relation avec celle des hiéroglyphes et des stèles, nous nous sommes retrouvés en face de ce que nous pouvons définir une découverte archéologique d’un type tout à fait étrange, dont les contenus, dès le début, ont parus vraiment extraordinaires. Dans les trois premières parties de ce travail (qui correspondent dans le site à The Snefru Code part. 1, 2, 3) sur la base de preuves géométrico-visuelles qui en leur ensemble semblent difficilement contestables, d’abord nous avions soulevé question et après découvert l’existence réelle d’un code géométrique – dérivé à partir d’une la version « d’or » de l’espace-temps – qui semble être à la base des proportions et de la conception de tout l’art et architecture sacrés de l’Ancienne Égypte. Pour prouver cette thèse nous avons présenté des nombreuses images de différente nature, que le lecteur peut facilement trouver en parcourant les articles précédents ou, pour ainsi dire, en feuilletant un peu dans les deux gallery. Dans ces images on a montré un grand nombre de phénomènes géométriques, extraordinairement complexes et parfois aussi de grande valeur du point de vue esthétique, qui peuvent être obtenus à partir du dessein figuratif et architectonique de l’Ancienne Égypte. Tout ce qu’on a dû faire a été de superposer les différentes formes en s’appuyant à des points de référence que pour plusieurs raisons on pouvait imaginer significatifs du point de vue géométrique et/ou symbolique. L’un de ces points, par exemple, a été l’œil du Pharaon, parce que nous savons tous que le Pharaon était cru l’avatar humain de Horus, et un des symboles les plus importants de cette divinité était juste l’œil, entendu – à ce qu’il paraît – comme une transfiguration du disque solaire. Dans la première des images ci-dessous – suivies par d’autres que le lecteur pourra analyser sans autre commentaire – nous pouvons voir l’un des jeux géométriques plus complexes que on a tiré de l’art sacré de l’Ancienne Égypte : c’est-à-dire la Grande Pyramide qui appuie sa pointe sur l’œil de Snéfrou et cet œil, à son tour, appuyé sur le point d’intersection entre l’aile et le dos du Faucon de la stèle comme sur le nom de Djoser Running. En procédant ainsi, le profil de la Pyramide traverse aussi l’œil du personnage que Snéfrou se prépare à frapper alors que la projection du puits Sud de la Chambre du Roi va traverser juste l’œil de Djoser. Par contre, la projection du côté Nord du profil de la Pyramide va toucher le centre de ce qui ressemble à une sorte de viseur, de ceux qui à l’époque étaient utilisés pour l’observation des étoiles et qui plus d’une fois ont été représentés dans le domaine de l’art sacré de l’Ancienne Égypte. Cela semble indiquer sans ambiguïté que les parties de ces stèles qui ont à voir avec l’œil humain ont une relation géométrique particulière les unes aux autres, générée par un code qui rend possible tout cet extraordinaire système de superpositions. Cette hypothèse est peu conforme à ce que nous pensons généralement de la culture mathématique de l’Ancienne Égypte. Pourtant elle surgit d’une façon spontanée si on regarde l’image ci-dessous, avec une autre, de type astronomique. À savoir, que le point d’intersection entre l’aile et le dos du Faucon dans la stèle de Djoser est l’étoile d’une constellation (probablement Orion), que l’on doit regarder par le viseur sur lequel sont appuyés, comme sur une sorte de bateau, un chien et un cobra, qui, à leur tour, pourraient être interprétés comme des entités célestes. Sirius, l’un des avatars astronomiques d’Isis, dans l’antiquité a été souvent indiqué comme l’ « Étoile Chien ». Cela pourrait signifier, par exemple, que le chien que l’on voit sur le viseur est juste cette divinité. Un autre avatar astronomique d’Isis était la Lune, et dans The Snefru Code, part. 4, nous avons effectué une analyse qui nous a conduit à considérer justement le cobra comme un symbole lunaire. Donc, cet ensemble symbolique pourrait faire allusion à certaines observations astronomiques qui peuvent être faites en tenant Sirius (et, peut-être, aussi la Lune) comme point de référence. Ce sont des observations qui peut-être se réfèrent aux changements du ciel pendant le cycle de précession, puisque les trois oiseaux sur la gauche du relief semblent certainement faire allusion aux trois étoiles polaires. Thuban, l’étoile polaire au temps où l’on pense que ce relief a été sculpté, est l’étoile qui se trouve entre Vega et Polaris : et si on obsèrve le relief on peut noter que l’oiseau qui avec son bec touche la tige où est fixé le viseur (tige qui pourrait être interprétée comme l’axe polaire) est justement l’oiseau qui se trouve au milieu des deux autres.
2) Mais en dehors de ce cas et d’autres cas particuliers, qui, même pris en eux-mêmes semblent très significatifs, l’ensemble du travail a donné des résultats et conduit à des hypothèses, qui à la lumière de la vision, pour ainsi dire, « officielle » que nous avons du monde de l’Ancienne Égypte, apparaissent déroutantes. Seulement un code commun beaucoup complexe peut être à l’origine de phénomènes géométriques comme celui-ci. Mais : lequel ? Après quelques tentatives infructueuses, on a cru que ce code devrait coïncider avec celui du diagramme de l’espace-temps élaboré par Vincenzo Fappalà et édité en ASTRONOMIA.com, basé sur la série de Fibonacci. Appuyé au centre du relief de Ramsès et sur l’axe central de la Grande Pyramide – à la hauteur de la sortie des puits de ventilation de la Chambre du Roi – ce que nous pouvons appeler son « rythme géométrique » a paru coïncider parfaitement avec celui des produits manufacturés de l’Ancienne Égypte. Est-il bon de se rafraîchir un peu la mémoire et regarder de nouveau ces images, ainsi que d’autres qui jusqu’à présent n’ont pas été montrées. Tout cela constitue aussi un bon résumé du travail accompli jusqu’à présent.
Si le lecteur désire voir en détail notre hypothèse d’explication du fonctionnement de cette étrange sorte d’espace spiral peut aller lire la troisième partie de ce travail (The Snefru Code, part. 3 : « L’espace d’or dans l’art figuratif et dans l’architecture de l’Ancienne Égypte : Une hypothèse de solution à partir de la structure de l’inflorescence du tournesol »). Ici, pour des raisons d’espace, nous résumons la proposition d’interprétation que nous avons avancée dans cet écrit en six points-clef:
1) chaque partie de chaque forme et figure – soit iconographique soit architectonique – est dans un rapport d’or avec l’ensemble dont elle fait part et avec toutes les autres parties
2) cela arrive parce que les points ne sont pas générés par des coordonnées obtenues par un système d’axes cartésiens, mais par un système de cercles et de spirales logarithmiques comme celui que nous avons vu dans les images ci-dessus
3) pour avoir un espace où les points sont proches les uns aux autres d’une façon suffisante pour obtenir des images complexes, il faut supposer que les points sont générés à partir d’une multiplicité de pôles
4) donc les pôles d’expansion de ces tourbillons de cercles et de spirales logarithmiques doivent être distribués de telle manière qu’en tout l’espace soit présent une équitable distribution de points équitablement rapprochés – points dont les coordonnées résultent toujours et de toute façon par le croisement, au moins, de deux spirales ou par un cercle et une spirale
5) cependant nous devons imaginer que dans le progrès de la subdivision et donc de la multiplication des pôles le nombre des cercles et des spirales, qui se superposent en chaque point, puisse augmenter d’une façon même vertigineuse. La chose la plus probable est que chaque point de cette étrange sorte d’espace – que l’on peut spontanément définir comme un tourbillon de tourbillons – puisse enfin être pensé comme un pôle d’expansion de cercles et de spirales logarithmiques et que les lignes qui sont tirées soient à leur tour des segments de cercle et de spirale logarithmique
6) cela signifie que, si on déplace le diagramme à des différents points de la figure générée, on trouve encore d’autres systèmes de rapports d’or. En particulier, si l’on appuie un segment du diagramme à un segment de ligne du dessein où ceux-ci coïncident, on devrait retrouver le centre à partir duquel le segment a été tracé. Donc, aussi tous les points identifiés par les lignes du dessein se trouvent en rapport d’or avec les autres points, même si dans une façon très compliquée.
Il faut reconnaître que cette dernière affirmation n’est pas prouvée par les images que nous avons vues jusqu’à présent, mais nous en verrons bientôt d’autres, où on pourra reconnaître d’une façon (j’espère) assez claire le phénomène en question.
3) Mais avant de continuer dans notre argumentation il est juste d’indiquer au lecteur que depuis plus d’un siècle il y a un débat entre ceux qui attribuent aux Anciens Égyptiens une civilisation scientifiquement et technologiquement très avancée (il s’agit d’égyptologues qui normalement sont définis et se définissent « indépendants ») et ceux qui, au contraire, pensent que c’était un peuple arriéré, peut-être artistiquement doué, mais avec des mathématiques seulement un peu plus élevées de celles qu’on enseigne dans nos écoles élémentaires : il s’agit, en ce cas, de professionnels qui appartiennent à la culture officielle, enseignants des universités publiques, experts de musées ou d’institutions de toute façon très importantes. Ces derniers, face aux phénomènes géométriques que nous avons vus et aux hypothèses qui en sont dérivées, objecteraient que tout ce que l’on voit dans les images n’est autre chose que le résultat d’un cas. Par exemple, si l’on prend les plus de trente points d’intersection significatifs, qu’on peut facilement repérer dans l’image où le diagramme de l’espace-temps a été superposé à la section de la Grande Pyramide, tout expert orthodoxe dira que tout cela est le résultat, quoique étonnant, de beaucoup d’accidents fortuits, d’erreurs de mesure ou de représentation ou de choses pareilles. Pourtant, si nous regardons de près l’image, nous voyons que le code géométrique, sur la base duquel la Grande Pyramide a été conçue, semble se révéler, car à partir du diagramme de Fappalà on peut reconstruire son angle de base, la position de la Chambre du Roi et de la Reine, le début et la fin de la Grande Galerie et son inclinaison, le point d’intersection entre le Corridor Ascendant et le Corridor Descendant, la hauteur de la petite colline de pierre incorporée dans la structure, la position et l’inclinaison des deux puits de la Chambre du Roi et encore d’autres détails architecturaux de la structure. Tout cela devrait être suffisant pour exclure que le système de « superpositions significatives » que nous pouvons repérer entre la Grande Pyramide et le diagramme de Fappalà est le résultat de quelque chose d’autre que ce que l’on pourrait appeler « dessein intelligent ». Pour donner au lecteur une idée claire et distincte de ce que signifie expliquer par le cas les effets géométriques du code avec qui nous avons affaire, dans les images ci-dessous nous changeons l’échelle de la superposition et déplaçons le diagramme de l’espace-temps à d’autres points plus ou moins caractéristiques de la Grande Pyramide. Ce faisant, nous allons immédiatement nous rendre compte que – comme nous l’avons dit ci-dessus au point six – le système des superpositions, loin d’avoir affaire avec un événement fortuit de n’importe quel genre, est recrée inexorablement, dans la même et exacte manière comme nous l’avions vu se produire dans le cas du relief de Ramsès (le lecteur peut trouver les images en question dans l’annexe photographique du The Snefru Code, part. 4), témoignant d’une façon qui semble sans ambiguïté de la présence d’une matrice géométrique dont la conception de la Pyramide a été dérivée.
4) Les images elles-mêmes sont assez impressionnantes. Mais encore plus impressionnant est ce que nous découvrons si nous approfondissons notre recherche et nous nous approchons aux détails les plus petits de la structure. Si l’on superpose le diagramme de l’espace-temps à la Chambre du Roi, on se rend compte que cette très importante structure interne a été conçue à partir de la même matrice géométrique avec laquelle il semble que l’on a projeté le complexe de la Pyramide. Et cela au point que même les dimensions de chaque pierre semblent répondre à un dessein fait à partir d’un même type d’espace. Et ce n’est pas tout. Même si cela peut paraître incroyable, si on observe attentivement les images il semble que l’on peut affirmer que même ceux qu’on a toujours pensés comme des surprenants défauts de finition dans un édifice tellement parfait (le sol de toutes les Chambres Supérieures qui à première vue est brut et disjoint, l’angle du sarcophage qui apparaît endommagé, le contour du complexe de la structure de la Chambre du Roi qui semble être laissé juste au hasard, etc.) sont eux aussi, dirons-nous, déductibles du système de cercles et de spirales logarithmiques de Vincenzo Fappalà. Toutes les images qui suivent, mais en particulier les deux premières, semblent en être témoignage sans équivoque.
Le système des superpositions, comme à ce point il sera même prévisible, continue à se répéter aussi au niveau de la Chambre de la Reine. Et en réalité on est troublé devant les phénomènes auxquels on est confronté, car il semble assez clair qu’un tel type d’espace ne peut être conçu, pour ainsi dire, d’une façon abstraite et en théorie. Déjà incorporer en un seul bâtiment un système d’alignements astronomiques comme celui qu’en effet on voit dans la Grande Pyramide semble en lui-même un exploit extraordinaire. À cela il faut ajouter le fait que ces alignements sont liés à la section d’or du cycle de précession et qu’on y arrive toujours et en tout cas en utilisant les angles d’Orion ; ce qui constitue un ensemble de difficultés qui transforme le projet en quelque chose qui semble au-delà des possibilités humaines (pour ces problèmes en détail nous renvoyons le lecteur à The Snefru Code, part. 5 : « Les angles sacrés d’Orion et le Nombre d’or dans l’architecture de la IV Dynastie : quelques développements possibles de la reconstruction arquéoastronomique de Robert Bauval »). Maintenant nous sommes presque obligés de conclure que, en plus de tout cela, un code si compliqué comme celui de l’espace-temps a été largement utilisé, jusqu’aux moindres détails de la structure. Et à ce stade nous sommes obligés de supposer que le projet a dû exiger quelque chose comme un ordinateur, peut-être conçu d’une manière tout à fait différente de la nôtre, car une tâche de ce genre semble aller bien au-delà de possibilités de calcul des êtres humains, au moins ainsi que nous les connaissons aujourd’hui
Après avoir analysé attentivement ces images il est très difficile de garder encore des doutes quant à un des objectives fondamentaux pour lesquels on a construit la Grande Pyramide. Comme nous dit la tradition copte, elle était pour les constructeurs une sorte de gigantesque livre de pierre, dans lequel à travers les mesures globales (mais presque certainement aussi par celles des pierres qui forment le revêtement des structures internes et de celles qui, autrefois, formaient le revêtement extérieur du complexe de la structure) on a codé une grande masse de données scientifiques et mathématiques. Malheureusement, la recherche est encore à ses balbutiements et avec toute probabilité il faudra des décennies pour déchiffrer jusqu’au bout cet étrange manuel, qui, au premier abord, semble traiter la physique et l’astronomie utilisant un langage de la haute géométrie. Il n’est pas non plus dit que même des longs ou des très longs efforts – même de la part de toute la communauté scientifique – puissent jamais comprendre jusqu’au bout tout ce qu’on y a écrit.
5) Mais, après tout ce foisonnement de mathématiques et de géométrie, sciences que dans notre monde sont considérées comme laïques presque par définition, il est certainement raison de souligner encore une fois que toute cette immense entreprise intellectuelle, artistique et architectonique avait un sens sacré très profond. En sont témoignages les alignements astronomiques avec des entités célestes considérées comme des dieux et l’intégration systématique dans la structure des angles caractéristiques d’Orion, la constellation qui représentait Osiris, la divinité de l’Ancienne Égypte de la mort et de la résurrection, qui était aussi considérée come le père divin du Pharaon-Horus. En plus de ces références à des images mythiques et astronomiques, au cours de notre travail nous avons vu que soit à Gizeh comme à Nabta Playa il y a des orientations caractéristiques qui non seulement apparaissent avec toute évidence en rapport avec des entités célestes comme telles mais aussi avec le nombre d’or. De cela nous avons déduit qu’elles doivent elles-aussi avoir une signification religieuse profonde et justement comme entités mathématiques. Nous disons cela parce que dans « The Snefru Code, part. 4 » nous avons découvert que le nombre d’or caractérise d’une manière qui semble indubitable soit le cycle annuel que celui de la précession du Soleil, comme aussi le cycle de rétrogradation des nœuds de la Lune. Dans ce même travail nous avons également montré des indices très importants sur la façon dont ce cycle lunaire était représenté dans un diagramme d’horizon tout à fait semblable au nôtre, qui pourtant dans le contexte de cette culture a servi à donner forme à l’une des coiffes pharaoniques les plus communes et typiques. Cela nous a fait penser que le nombre d’or (et justement comme entité mathématique) était vu par les Anciens Égyptiens comme une partie de l’esprit de Dieu, en tant que proportion cachée de tous les cycles fondamentaux à travers lesquels la vie est continuellement générée et régénérée par un processus de naissance, mort et résurrection. À partir de cela, nous avions remarqué qu’en effet on peut retrouver la proportion d’or dans des nombreux alignements mégalithiques ou en d’autres types de structures sacrées présentes dans le monde, notamment dans ce que nous avons analysé plus à fond et qui a été à la base de toute notre recherche, c’est-à-dire le Cercle de Nabta Playa : parmi les plus célèbres structures mégalithiques nous avons indiquées celles du sud de la Grande Bretagne, en particulier Stonehenge et Castlerigg. Ensuite, allant de l’avant dans l’analyse des structures de la Grande Pyramide, nous avons réalisé un fait qui semble aussi plutôt remarquable. À savoir, que le toit de la Chambre de la Reine a une inclinaison qui semble coïncider exactement avec le système d’alignements qui part de l’Irlande méridionale en direction sud-est et suit un axe qui passe par deux célèbres cathédrales, Mont Saint- Michel et San Michele Arcangelo, pour arriver jusqu’en Palestine. Cet alignement se compose de structures relativement modernes, églises et cathédrales, liées précisément à l’Archange Saint Michel, qui aurait demandé la construction de ces bâtiments avec des apparitions et des événements miraculeux. L’inclinaison est égale à environ 29º, une inclinaison pratiquement identique à celle de la section d’or de l’angle parcouru par la Terre pendant la moitié d’un cycle de précession, ce qui équivaut à environ 47º. Il faut aussi noter que la distance entre le point de début de cet alignement et San Michele Arcangelo correspond avec une bonne approximation à la section d’or de la longueur totale (environ 1,7 contre 1,618033) de l’alignement.
And this is not the only astronomical information that we can find as in the sacred Ancient Egyptian art as in the Christian one regarding the Archangel St. Michel. For instance, analyzing the tradition of the Russian icons, we can notice that the spear of the Archangel traces in relation to the vertical axis of the painting an angle very similar to which of the Terrestrial Pole in relation to the Pole of Ecliptic. And it seems impossible to explain the circle traced by the stretched arms of the Archangel if not as mythical representation of the circle of precession. This same astronomical information is contained in many Ancient Egyptian relieves, as we abundantly saw in The Snefru Code part. 6. Here, for reasons of shortness, we show only an image beside to which of the icon representing St. Michel
6) Par conséquent, il semble que pour comprendre la signification astronomique et probablement aussi scientifique des orientations de certaines structures construites en Occident pendant l’ère chrétienne nous devons nous tourner vers les rives du Nil, vers des époques qui s’enfoncent dans l’obscurité des millénaires. L’attribution d’une telle chose à une coïncidence triviale semble assez difficile, surtout si l’on considère que des nombreuses sources nous parlent de contacts qui ont eu lieu à moments différents entre la culture hébraïque de l’Ancien Testament – de laquelle ensuite ont eu origine le Christianisme et les bâtisseurs de cathédrales – et la culture de l’Ancienne Égypte. En « The Snefru Code, par. 6 » nous avons déjà vu comme aussi bien le Cercle de Nabta Playa que la Chambre de la Reine partageaient une structure arquéo-astronomique qui semble faire allusion à un cycle de mort et résurrection d’Osiris, cycle qui a quelques similitudes caractéristiques avec celui qui dans le Christianisme au moment de Pâques est célébré en référence à la mort et à la résurrection de Jésus. Nonobstant les énormes différences théologiques qui se peuvent relever, dans les deux cas nous voyons que la résurrection de la divinité est liée à celle du Soleil et donc aussi à celle de la vie naturelle. À cela maintenant nous pouvons ajouter que la Chambre du Roi aussi semble présenter des indubitables allusions à un épisode raconté dans les Évangiles. Lorsque les saintes femmes vont au tombeau pour embaumer le corps du Maître, dans la version de Mathieu on raconte comment, au moment de leur arrivée, il y eu un grand tremblement de terre. Puis un ange arrive et après avoir découvert le tombeau, annonce aux femmes que Jésus est ressuscité ; en effet, elles regardent et voient que le tombeau est vide. La manière dont se produit l’apparition de l’ange nous suggère que le tombeau peut avoir été endommagé, car un tremblement de terre est certainement capable de fendre et séparer des parties d’un édifice de pierre. Le texte de Mathieu laisse aussi un peu d’espace herméneutique pour supposer que le tremblement de terre peut avoir été causé par la façon dont l’ange a roulé la pierre qui couvrait le tombeau. Mais si maintenant nous imaginons d’entrer dans la Chambre du Roi, alors nous nous trouvons en face d’un sarcophage qui – tout comme dans le cas de celui de Jésus – apparaît découvert, vide et endommagé (il semble que jusqu’au XIX siècle le couvercle était à côté du sarcophage, puis il a été volé dans des circonstances obscures). La similitude de cette « scène sacrée-architectonique » avec celle évangélique est telle qu’elle pousse à penser que sa signification peut être juste celle de la résurrection d’Osiris, qui avait été enfermé par Seth dans un sarcophage (Il faut se rappeler que dans l’ancien mythe égyptien Osiris est ressuscité par sa sœur et femme Isis, qui le ressuscite en battant les ailes ; en effet, dans des nombreuses représentations Isis nous rappelle d’une façon assez claire la figure d’un ange ainsi que très souvent est représenté dans la tradition iconographique chrétienne). Ainsi serait révélée l’énigme des soi-disant chambres funéraires et des sarcophages, qui ont été régulièrement trouvés vides. Si l’on suit cette ligne d’interprétation, les chambres funéraires seraient effectivement des symboles de la résurrection ; et aussi les sarcophages vides, qui ont été trouvés à plusieurs reprises dans l’Ancienne Égypte, peuvent être sûrement considérés comme des allégories de la vie éternelle à laquelle est destiné Osiris, puisque un tombeau vide peut bien représenter la victoire du divin sur la mort. C’est une hypothèse qui est encore renforcée si l’on tient compte de tout ce que nous avons découvert au sujet du cycle annuel de mort et résurrection de ce dieu (en particulier en ce qui concerne les événements astronomiques associés à l’équinoxe et au solstice à Nabta Playa).
7) Il semble donc que dans les Pyramides nous pouvons identifier un archétype architectonique-astronomique de la scène de la résurrection du Christ, dont les premières origines remontent probablement à des dizaines de milliers d’années, si l’on tient compte des connexions qui dans « The Snefru Code, part. 6 » nous avons déterminées entre le mythe d’Osiris et la signification théologico-astronomique de la Chapelle des Lions et des Rhinocéros de Chauvet. À la lumière de ces considérations, le voyage fait par la Sainte Famille en Égypte pour protéger Jésus de la fureur d’Hérode peut acquérir plus d’importance que d’habitude. Cet épisode évangélique pourrait faire allusion à l’Égypte en tant que terre où la naissance, la mort et la résurrection de Jésus ont été préfigurées dans une foi certainement différente, mais avec des traits qui semblent, toutefois, sensiblement semblables à celle qui allait arriver (il faut aussi remarquer que l’idée de Maat a certainement quelque chose à voir avec celle de la Charité).
Deuxième partie: DÉCOUVERTES ARCHÉOLOGIQUES ET PRÉJUGÉS HYSTORIOGRAPHIQUES
1) Toute personne passionnée – même à un degré moyen – de la culture sait quelle estime de toute part on a aujourd’hui des sciences exactes. Cette estime est telle qu’il n’y a pas domaine de connaissance où l’on n’essaye pas d’imiter ou utiliser de quelque manière les méthodes quantitatives et mathématiques, même parfois d’une façon tout à fait fausse, afin de gagner en crédibilité et prestige aux yeux des intellectuels d’autres branches ou même chez le public de culture moyenne qui montre un certain intérêt pour le sujet. Mais, en dépit de cela, la position qui a été prise dans les universités à travers le monde pour l’étude de cultures comme celle de l’Ancienne Égypte est précisément celle que nous venons de mentionner ci-dessus, c’est-à-dire un refus systématique de tester d’une manière scientifiquement soignée les vestiges archéologiques, si l’on excepte les datations effectuées au radiocarbone. C’est parce que l’on accepte come présupposé absolu de toute enquête historique que ces civilisations n’ont rien à voir avec les mathématiques et les sciences mathématisées. Et qui pense le contraire est presque a priori considéré comme une personne qui souffre d’une sorte de déviance mentale, peut-être de celles douces, qui n’empêchent à personne de vivre une vie normale, mais en domaines différents de l’archéologie. Alors – peut-être pour ne pas tomber eux-mêmes victimes de ce sarcasme avec lequel on a stigmatisé quiconque est allé loin des reconstructions officielles – les archéologues académiques ont pris une position presque religieuse en défense du retard scientifique et technologique de l’homme du Néolithique, et au même temps ont considéré cette position comme une ligne infranchissable de la raison et du bon sens. Pourtant il peut y avoir le cas que quelqu’un utilise des enquêtes quantitatives pour prouver le contraire. Par exemple, Christopher Dunn apporte des preuves scientifiques concluantes de l’existence d’une technique et des mathématiques d’un très haut niveau dans l’Ancienne Égypte ; et C. Dunn est un ingénieur aérospatial, riche et renommé, qui dans ses enquêtes a utilisé la meilleure technologie, non pas un maniaque de fin millénaire, comme on a eu le courage d’écrire. Cependant, en ce cas comme en des cas semblables, la tâche qui se sont attribuée les archéologues et les égyptologues académiques est celle d’éviter soigneusement d’en prendre en considération les résultats ou bien de les considérer a priori avec une ironie négligente. Mais à cette attitude parfois il y a des exceptions et il y a des gens qui – au lieu de se taire sur ces recherches (un silence qui par d’autres est estimé « censure ») – ont développé des expériences qui peuvent démentir les résultats obtenus par les égyptologues indépendants. À ce propos nous allons analyser ici l’expérience de Lehner – un des plus grands responsables archéologiques du Plateau de Gizeh. Lehner a cherché à démontrer que le Sphinx pouvait être réellement sculpté avec les moyens que l’archéologie officielle attribue aux Anciens Égyptiens : le marteau de pierre et le ciseau de cuivre. Nous allons essayer de donner au lecteur un bref et distinct compte rendu de cette expérience, en premier lieu parce que nous pensons que c’est important que celui qui lit ces pages ait une idée de la façon de procéder de l’archéologie officielle quand elle tente de démontrer quel fondement inductif et pratique-quantitatif ont ses déclarations théoriques. Deuxièmement, parce que nous nous imaginons que face à une affirmation qui dit « dans l’Ancienne Égypte on travaillait la pierre avec des marteaux de pierre et des ciseaux de cuivre », le lecteur qui connaît même seulement un peu les problèmes scientifiques et techniques liés au travail de matériaux durs et très durs tels que le granit rose, le porphyre, la diorite, etc., va sans doute se demander : comment est-ce que la performance technique d’un niveau tellement élevé peut être attribuée à des moyens si peu efficaces, avec qui il ne serait pas facile de travailler même pas sur des matériaux encore plus doux ? Bien qu’il puisse sembler étrange, la réponse donnée systématiquement par Lehner et tous ceux qui pensent plus ou moins comme lui est que ceux sont les seuls moyens qui se sont trouvés et – surtout – les seuls qui sont représentés dans les images sacrées de l’Ancienne Égypte. Cet argument ne semble pas particulièrement logique : si dans cinq mille années des archéologues entrent dans une église et trouvent des peintures avec des personnages habillés comme aux temps de Jésus, ce serait une grave erreur de croire que c’était la façon de s’habiller aux temps de la construction de l’église. En particulier, s’il y a une peinture de l’atelier de Saint Joseph, ils se tromperaient s’ils pensent qu’au XX siècle il n’y avait pas, par exemple, des outils en acier, des vis, l’électricité, l’éclairage artificiel, les scies et les perceuses électriques, les colles et les vernis artificiels, les revêtements plastiques, etc. Idée fausse même plus grande serait si l’on pensait que les icônes typiques des églises orthodoxes sont de représentations réalistes et – peut-être au XXX siècle ap. J.-C. ! – on faisait des hypothèses sur la vie de ceux qui les ont peintes. (Il faut se rappeler que les icônes orthodoxes même à présent sont peintes en essayant d’imiter celles qui ont été réalisées il y a plusieurs siècles aussi parfaitement que possible, soit dans les moyens que dans le style. Et, en tant que l’on peut comprendre, la religion de l’Ancienne Égypte était encore plus conservatrice que l’Église orthodoxe).
2) Mais, revenant à l’expérience empirique organisée par Lehner et donc au test qui devrait être à propos de la correspondance avec les faits de la théorie égyptologique officielle – comme nous l’avons déjà dit – le marteau de pierre et le ciseau de cuivre ont été testés au moyen d’une tentative d’une réplique du fameux « nez manquant » du Sphinx, mais réalisée à l’échelle 1/3. On a commencé évidemment par le travail d’ébauchage, en utilisant à cette fin des marteaux de pierre, comme on voit dans les images hiéroglyphiques. La première difficulté qu’on a dû affronter – comme d’ailleurs il fallait s’y atteindre – est qu’avec ces outils les choses avançaient au ralenti, de sorte que, après quelques jours, on n’avait pas fait des progrès significatifs et il était encore impossible de distinguer le futur nez d’une quelconque pierre ébréchée. Cette prolongation des temps de réalisation constituait aussi un grave problème pour la santé des opérateurs. En effet, la vibration de ces genre d’outils est tellement intense que, s’ils sont employés pendant une longue période, peuvent provoquer des accidents de toute sorte, en particulier des sévères inflammations articulaires. Cela se produit parce que l’énergie cinétique accumulée par la tête du marteau, en raison de sa forme et du matériel avec lequel il est fait, se décharge seulement en partie dans l’écrasement de la pierre, tandis que la plus grande part de l’énergie se reflète dans le rebond que la poignée trop mince n’est pas en mesure de réduire de manière satisfaisante ; elle doit donc être absorbée presque dans sa totalité par les membres de l’opérateur (mais ce détail pendant le documentaire n’a pas été indiqué). Ainsi, après avoir péniblement accumulé les quelques dizaines de grammes de poussière et de fragments de calcaire, on a jugé bon de ne pas poursuivre et que ce qu’on avait fait était plus que suffisant à démontrer de manière concluante que les marteaux de pierre sûrement avaient été utilisés comme outils pour l’ébauchage du gigantesque monument. (Nous rappelons au lecteur que le Sphinx a environ 50 m. de long et que son corps est plongé dans une sorte de piscine d’environ 70 m. de long, qui est appelée la « Enceinte du Sphinx » : pour l’obtenir on a dû extraire plusieurs milliers de mètres cubes de calcaire, même si, apparemment, de qualité pauvre et donc plutôt doux). De cette manière on a cru avoir la preuve souhaitée et pour finir l’opération d’ébauchage on est passé aux meules diamantées, plus confortables et modernes. Lehner n’a pas expliqué en détail les raisons qui l’ont conduit à cette décision, même si par le contexte il semble qu’on est en mesure de comprendre qu’on a dû abandonner le sillage de l’exactitude historique non pas par mauvaise volonté ou pour tromper soi-même ou le public ou pour des choses de ce genre. Le problème semblait être un autre. C’est-à-dire que, aujourd’hui, on n’a pas à disposition du temps et de la main-d’œuvre illimités, comme cela était le cas dans les temps anciens. C’est pourquoi même un nez à l’échelle 1/3, si on le réalise avec des marteaux de pierre, coûterait une telle somme que ni la vente du documentaire ni la publicité y liée ne seraient à même de rembourser. (Un jour quelqu’un certainement va nous expliquer par quel témoignage écrit ou d’autre sorte on peut prouver, par exemple, que les auteurs du Sphinx avaient à disposition temps et main-d’œuvre illimités. Pour l’instant la chaine d’événements qui part de l’ordre d’un tyran omnipotent pour arriver à des monuments de ce genre semble une hypothèse sans fondement historique. Mais comme elle est en ligne avec les théories évolutionnistes qui sont estimées évidentes même avant que vraies, alors elle est projetée sur les pièces archéologiques sans trop se soucier si de telle projection la signification de ces pièces est illuminée ou, au contraire, obscurcie).
3) Ayant ainsi résolu le problème de l’ébauchage, il a été possible de passer aux opérations de finissage en ajoutant aux marteaux de pierre les ciseaux de cuivre, ceux-ci aussi copie fidèle de ceux qui sont représentés dans les peintures et dans les stèles. En fait, le documentaire montrait que l’on pouvait de quelque manière ébrécher le calcaire, mais après un court laps de temps (comme prévu) le ciseau de cuivre commençait à s’émousser et même à se plier, de sorte que très souvent on devait le mettre dans un brasero (qu’on pense que les Égyptiens n’ont pas eu) pour être à même de le forger et utiliser de nouveau. Cette opération a été faite avec des anciens marteaux de pierre, mais pour être capables de manier les ciseaux rouges (les placer, les retourner, les extraire du brasero, les faire tourner sur l’enclume) on a jugé bon d’utiliser des tenailles de fer, même si l’égyptologie officielle fait valoir que à l’époque des Pyramides les Anciens Égyptiens avaient seulement le cuivre. Lehner n’a pas expliqué la raison de ce choix qui contredit ses propres théories historico-archéologiques, et donc nous le devons faire à sa place. Le fait est que si on use des tenailles de cuivre l’opération devient assez difficile, parce que le cuivre transmet la chaleur très facilement et les poignées risquent de devenir rouges dans un court laps de temps, ces qui rend les tenailles complètement inutilisables. En outre, lorsque le cuivre dépasse une certaine température se déforme avec facilité extraordinaire. Alors, ces éventuelles tenailles de cuivre, utilisées de manière intensive, doivent être à leur tour forgées de nouveau et assez souvent, avec le résultat d’une espèce de régression à l’infini de type pratique, que du point de vue de l’énergie est beaucoup plus cher que celui de type théorique. Même avant de commencer le travail, le forgeron en charge de cette expérience – un amateur d’antiquités, même s’il n’était pas un archéologue « officiel » – a souligné à Lehner que cette façon de procéder pour sculpter le Sphinx aurait consommé une quantité de cuivre et de bois à faire pâlir toute celle qu’on avait utilisée dans le monde ancien. En outre, nous ajoutons, on doit s’imaginer l’environnement infernal dans lequel auraient dû travailler les tailleurs de pierre : en Égypte le climat est torride pour la plupart de l’année, et faire un travail physique tellement difficile sous le soleil est déjà une tâche épuisante même pour des hommes forts et accoutumés à des conditions extrêmes. Mais que l’on imagine de travailler dans un environnement où il y a des centaines de braseros qui brûlent toute la journée, sans doute pas loin de là où on devait s’engager à fond pendant des heures et des heures sous le quarante ou cinquante degrés de soleil, submergés par la sueur, la poussière et, s’il y avait du vent, aussi le sable, les cendres et la fumée qui se dégageait tout autour. Bien sûr, nous parlons de centaines de braseros hypothétiques, non parce qu’il est raisonnable de croire qu’ils ont été effectivement utilisés, mai pour avoir une idée de ce que signifient au niveau pratiques les théories qu’on a voulu prouver avec cette expérience. En fait, à la fin du documentaire on est arrivé à la conclusion que pour les travaux du Sphinx il y avait 300 tailleurs de pierre pour la durée de trois ans. (Ce sont des chiffres que, compte tenu de la taille du monument, apparaissent déjà à l’œil presque ridiculement sous-estimés. Si c’était vrai, on ne comprend pas pourquoi on n’a pas bâti et on ne bâtit pas aujourd’hui des monuments pareils, compte tenu du progrès technique énorme qu’il y a eu depuis le temps de l’Ancienne Égypte). Or, ces 300 tailleurs de pierre auraient dû changer très souvent le ciseau ou bien atteindre sans rien faire : si nous imaginons même un seul brasero pour chaque tailleur de pierre nous avons 300 braseros, avec leurs aides qui préparent un ciseau environ tous les cinq-dix minutes d’intense utilisation pour s’assurer que le travail va de l’avant sans trop de pauses.
4) Toute personne qui a été témoin de cette expérience (dont on a filmé le documentaire par National Geographic : « Ancient Secrets : The Sphinx », que l’on peut facilement trouvé sur You Tube) et n’était pas complétement biaisée, se serait rendu compte immédiatement que sculpter de cette manière une statue géante comme le Sphinx est un exploit tout à fait impensable non seulement pour 300, mais même pour 300.000 travailleurs même beaucoup motivés et pendant n’importe quelle durée : seulement le feu des braseros pour forger le cuivre exigerait une telle quantité de bois suffisante à réduire l’Égypte en un désert en quelques mois. Il faut ajouter que le calcaire entourant le corps du Sphinx a été extrait sous la forme de blocs qui arrivent à les 400 tonnes et qui après ont servis pour la construction du temple annexe. Malgré cela, personne n’a risqué une quelconque esquisse d’explication quant à la façon de déplacer, même d’un centimètre, des géants de ce genre (rouleaux ? traineaux ? leviers ? ce sont toutes des choses qui nécessitent du bois, un matériau déjà rare pour les braseros et donc aussi pour les échafaudages, les poignées des marteaux, les bateaux de transport, les avirons, les quais, etc. : mais, d’autre part, nous constatons que dans les reconstructions faites en théorie les blocs se déplacent très facilement, et même dans certaines simulations informatiques semblent voler par eux-mêmes à leur place. Avec des hypothèses de ce genre est facile de penser que les ouvriers de l’Ancienne Égypte ne rencontraient aucun problème pratique à déplacer ces énormes poids, attendu que, en théorie, nous n’en voyons ou n’en voulons voir aucun). On peut rester plutôt confus et même sceptiques, mais c’est tout à fait comme ça : c’est uniquement et exclusivement sur des expériences réelles ou mentales de ce type qu’en effet se base toute reconstruction en style académique de civilisations comme celle de l’Ancienne Égypte. De ce seul exemple (mais on en pourrait faire d’autres à partir de la fameuse expérience NOVA, avec laquelle on a tenté de construire, avec les moyens qu’on supposait être ceux des constructeurs des Pyramides, une mini-pyramide de dix mètres de haut, dont les résultats ont été désastreux et qui a valu à Lehner des accusations de plagiat, qui semblent fondées) on peut comprendre que le retard scientifique et technique des cultures préhistoriques n’est pas du tout une « théorie » (parce que tôt ou tard on doit confronter les théories avec la réalité) et même pas une hypothèse d’une quelconque signification heuristique, mais plutôt un simple dogme de fois de type historiographique. Par conséquent, personne ne devrait être surprise si ce dogme est affirmé d’une façon toujours plus rigide et inconditionnelle au fur et à mesure que l’on s’éloigne des inventeurs de l’histoire, c’est-à-dire des Grecs classiques. En effet, par des raisons pas très claires, en Occident depuis toujours on est convaincu que notre civilisation a débutée à partir d’eux. (Un jour sûrement quelqu’un va nous expliquer, par exemple, quelle chose a à voir l’idée d’espace entendu comme tension vers l’infini exprimée par une cathédrale gothique avec celle de l’équilibre statique exprimée par un temple grec classique). Et il n’a pas d’importance pour nos historiens que ces mêmes Grecs classiques, dont on se proclame disciples et descendants, affirment sans hésitation que l’Ancienne Égypte avait une culture beaucoup plus développée que la leur. Platon le dit sérieusement, mais ses paroles sont prises pour blagues : ses célèbres dialogues sont imprégnés de mythes, fables et métaphores… comment lui croire en un point si important de nos reconstructions historiographiques ?
5) Mais Aristote non plus – en dépit d’une plus grande estime dont il jouit, entre autres à cause de son allergie au mythe – n’obtient pas la moindre attention de la part de nos historiens quand affirme, avec une intention qui semble sarcastique, que les prêtres égyptiens utilisaient les mathématiques pour s’amuser. (Comme on sait, dans la vision d’Aristote la science authentique n’a rien à voir avec les mathématiques. Et, d’ailleurs, il n’y a aucune trace de mathématiques même dans le travail des soi-disant « physiques » grecs. La méthode de la physique occidentale, au moins depuis Galilée, a été développée en directe opposition à la τεορία des philosophes grecs, y compris les atomistes. Mais cette constatation et d’autres semblables ne découragent pas ceux qui soutiennent que notre science quantitative et nos mathématiques ont ascendances grecques. Il s’agit de lieux communs qui n’ont pas un fondement plus solide de la théorie du retard technologique de l’homme du Néolithique). Mais, même si on laisse de côté Aristote et Platon, il y a dans la Grèce classique d’autres savants qui affirment que leur culture astronomique et mathématique a été importée de l’Égypte (ou même de l’Orient de la période de la fin de Babylone). Toutefois, dans nos universités on continue d’une manière imperturbable à soutenir que les mathématiques et l’astronomie mathématisée sont une création de la Grèce classique et que dans l’Ancienne Égypte on n’en savait presque rien jusqu’à l’arrivée d’Alexandre le Grand. Pourtant le nombre d’or et le Pi grec se manifestent partout dans les mesures caractéristiques de la Grande Pyramide, jusqu’au point que des influents professeurs de mathématiques et de statistique excluent qu’il puisse s’agir d’un cas. Même, à Nabta Playa on a vu qu’il y a des alignements mégalithiques qui montrent que les constructeurs du cercle connaissaient la distance relative entre la terre et certaines étoiles d’Orion. Cela, à son tour, est la preuve que dans le 7.000 av. J.-C. on avait une idée claire de ce que c’était une étoile et de l’effective conformation du cosmos, puisque la connaissance de quelque chose comme la distance relative de plusieurs étoiles d’une seule constellation exclut en soi que l’on puisse penser l’univers en termes d’une rigide série de sphères. Pourtant, ces données et d’autres que l’on peut objectivement vérifier, ne sont pas suffisantes à causer le moindre doute parmi les archéologues académiques. Peu importe ce que l’on dit, pour eux il ne faut pas même penser que dans l’Ancienne Égypte aurait pu y être quelque chose qui ressemble même à distance aux mathématiques ou à l’astronomie mathématisée même peu évoluées, et surtout pas une science exacte ou une technique qui dérive d’elle.
Troisième partie: TRACES D’UNE SCIENCE AVANT LA SCIENCE DANS LES MESURES DE LA GRANDE PYRAMIDE ET D’AUTRES OUVRAGES DE L’ANCIENNE ÉGYPTE
1) Nous avons donc exposé les méthodes et les idées que l’on a de la part de notre historiographie et archéologie officielles et que l’on soutient comme incontestables outils pour la connaissance de tout notre passé préhistorique (et donc non seulement des Anciens Égyptiens). Mais – comme le lecteur aura déjà deviné – il est bien évident que ces méthodes et ces idées ne sont pas du tout les seules possibles et, en particulier, l’approche de notre travail n’a rien à voir avec celui par lequel des professeurs et intellectuels qui appartiennent aux plus différents domaines de la science reconstruisent par voie dogmatique le passé de l’humanité. Donc, dès le départ, nous avons renoncé à nous appuyer sur les interprétations habituelles de style académique et aussi à expliquer les phénomènes géométriques rencontrés en utilisant pour la énième fois le hasard, cette étrange divinité moderne qui apparaît partout comme Polichinelle (D’ailleurs, aucun des partisans de cette sorte de croyance religieuse n’a fait un seul pas pour définir en quoi effectivement consiste ce Hasard tout-puissant, qui crée tout et détruit tout, comment il se forme ou si il y a un champ de probabilités où il puisse opérer, comment ce champ de probabilités peut se définir et décrire, si de façon mathématique ou autrement, de quelles forces il se sert et comment, etc.). Par conséquent, le choix herméneutique qui va nous guider tout au long du raisonnement que nous allons développer c’est le choix qui nous a semblé le plus spontané, le plus intuitif et, surtout, le plus soutenable du point de vue mathématique. C’est-à-dire que les constructeurs des Pyramides étaient vraiment en possession des éléments plus avancés de la science empirique occidentale et qu’un monument comme la Grande Pyramide a été conçu comme la projection en code de ce savoir. Bien sûr, nous nous rendons compte que l’idée de relier la plus célèbre théorie d’Einstein à l’art sacré de l’Ancienne Égypte non seulement aux historiens et aux archéologues académiques mais aussi à beaucoup d’intellectuels d’autres domaines et donc d’autres académies sûrement va apparaître absurde. Elle apparaîtra comme une fantaisie d’un film de science-fiction, mais non pas comme une idée apte à la compréhension de la signification de monuments comme la Grande Pyramide ou d’œuvres de style « peu réaliste » ou même un « peu enfantin » comme celui qu’on suppose typique de l’art figuratif de l’Ancienne Égypte. Cela arrive parce que dans le contexte de toute la culture officielle de notre temps dans une façon tout à fait dogmatique et aprioristique on croit que ces chefs-d’œuvre de l’art et de l’architecture sacrés ont été créés en époque préhistorique ou quasi préhistorique par des personnes qui avaient encore un pied dans le Néolithique, à savoir par des personnes à moitié sauvages. Mais il est bon de le répéter : ces idées ne sont pas le résultat d’une analyse critique approfondie et scientifique des pièces archéologiques en notre possession. Au contraire, il s’agit d’un système a priori de moule idéologique, qui au fil de temps est devenu une sorte d’idée fixe de la culture académique occidentale. Pour ce système des peuples comme les Anciens Égyptiens, puisque ils venaient juste de sortir de l’âge de la pierre, il devaient être plus proches de l’état animal et donc moins intelligents et « évolués » que nous. Par conséquent, il n’y a pas besoin de perdre son temps et se demander si, par hasard, ils peuvent avoir un sens scientifique et mathématique qui nous a échappé jusqu’à présent.
2) Mais, comme nous l’avons au moins en partie déjà vu et démontré, ces suggestions ne nous arrivent pas du tout de la science et même pas de l’histoire et de l’archéologie au sens propre. Si nous laissons de côté nos préjugés culturels et allons voir ce que l’histoire, l’archéologie et, surtout, les sciences empirico-mathématiques nous disent au sujet de beaucoup de cultures de l’Âge de la Pierre – donc de la culture égyptienne, mais aussi des constructeurs d’œuvres comme celles qu’on peut observer à Baalbek, Ollantaytambo, Puma Punku, Sacsaywaman, Alatri, Delfi, etc. – c’est que ces gens avaient à leur disposition une technique et donc une science d’où ils puisaient une capacité de traitement de la pierre qui est pour nous absolument inconcevable. La construction de centaines de mètres, voire de kilomètres de murs polygonaux (à Alatri il s’agit de plus de quatre kilomètres), avec des blocs de pierre à douze, quatorze côtés et même encore plus, qui pèsent jusqu’à quatre cents tonnes avec des adents qui semblent avoir une tolérance inférieure au millième ou même au dix-millième de millimètre, c’est un exploit absolument unique pour nous. Vraiment l’atterrissage des martiens devrait nous surprendre moins que l’énigme des pierres qui nous a laissée en héritage la préhistoire. Nous disons cela parce que, compte tenu de nos connaissances techniques et scientifiques, des voyages dans l’espace, même très difficiles, sont pour nous pensables et en partie aussi réalisables. Si nous n’avons encore pas conquis une planète comme Mars, cela ne s’est pas produit seulement en raison des difficultés objectives de l’entreprise, mais aussi parce que la plupart des motivations culturelles et idéales qui ont soutenu l’effort immense qui nous a conduit sur la Lune ont été perdues. Au contraire, les adents de pierre d’un certain type sont complètement au-delà nous ne disons pas de nos possibilités pratiques mais aussi de nos capacités d’hypothèse technico-scientifique. L’affirmation que l’homme de l’Âge de Pierre était encore près du stade animal, doué d’une organisation sociale approximative, sans langue écrite, dépourvu de mathématiques, d’astronomie et même des outils banals comme la roue ou la poulie, n’est pas une affirmation qui nous vient de l’analyse scientifique et critique des pièces archéologiques, mais une interprétation particulière de l’histoire que l’on appelle généralement « évolutionnisme ». Interprétation que dans l’état actuel des connaissances semble avoir le même fondement réel d’un château fait sur le papier. Loin d’avoir quelque chose à voir avec la méthode scientifique ou une méthode empirique quelconque, cette étrange sorte de foi en même temps pseudo-religieuse et pseudo-scientifique nous pousse à répéter et à transmettre servilement un système de préjugés totalement infondé, et en particulier celui pour lequel notre passé préhistorique aurait été un âge interminable d’animalité et barbarie. Et tout cela sans que personne ou presque ne se soucie pas de vérifier si des propositions de ce type ont réellement quelque chose à voir – nous ne disons pas avec la réalité que l’on peut définir perceptible – mais même avec la réalité mesurable et donc scientifiquement contrôlable. En fait, nous avons vu comment certaines pièces archéologiques, si on les prend au sérieux, montrent des signes évidents d’une culture mathématique, géométrique et astronomique au plus haut niveau (il suffit de penser au travail de Tom Brophy sur le Cercle Mégalithique de Nabta Playa) pour ne pas mentionner les techniques de transformation appliquées à la pierre, qui, comme on a déjà dit, exigent des outils que dans l’Ouest on doit encore réinventer (supposant que nous serons à même de le faire, puisque depuis le temps où Petrie prononça cette phrase les choses n’ont pas beaucoup changées). Il est vrai que dans la même époque où il y a des pièces archéologiques qui témoignent de cultures très avancées, l’archéologie en a découvert d’autres qui parlent de cultures plutôt primitives. Mais est-ce que cela peut effectivement signifier quelque chose en ce qui concerne l’état d’une civilisation comme celle de Tiahuanaco et de Puma Punku, que l’archéoastronomie place plus ou moins en 15.000 av. J.-C. ? Là on y trouve des vestiges de constructions qui semblent vraiment le travail de divinités plutôt que d’êtres humains. Est-ce que nous devons nier ce que nous voyons seulement parce que dans la même période nous trouvons un autre type de vestiges, que nous attribuons à des peuples technologiquement arriérés ? Pour nous qui vivons immergés dans nos villes, parmi voitures et téléphones mobiles, il est tout à fait spontané d’oublier que Einstein était non seulement contemporain de gens comme Bohr, Heisenberg, Wittgenstein, Picasso et personnalités de la même valeur, mais aussi de tous ceux qui encore au début du XX siècle n’avaient pas connu la civilisation. Que dirions-nous si dans quinze ou vingt mille ans une civilisation évoluée mais complètement différente de la nôtre nie la possibilité que dans le 2.000 ap. J.-C. pourrait avoir existé une civilisation avancée seulement parce que ses vestiges coexistent avec ceux des aborigènes d’Australie ? Il est très facile de dire avec mépris que l’attribution de n’importe quelle version de la théorie de la relativité à l’Ancienne Égypte est une folie digne d’un film de Hollywood. Toutefois il sera moins facile l’explication de toutes ces choses que nous allons voir dans les pages qui suivent, qui – aussi étrange que cela peut sembler – seront encore plus impressionnantes que celles que nous avons vues dans ces premières pages.
3) Avant d’entrer dans les détails de notre recherche, il est bon de rappeler de nouveau que les mathématiques et l’astronomie de l’Ancienne Égypte jusqu’à aujourd’hui étaient considérées au niveau des enfants des écoles élémentaires ou à peu de chose près. Cela signifie que – au moins dans le contexte de l’égyptologie officielle – quand on entendait dire que Newton a voulu connaître les dimensions exactes de la Grande Pyramide afin de calculer celles de la terre, la réaction a été un bienveillant sourire de pitié. Mais l’envie de sourire va peut-être diminuer lorsqu’on analyse avec le minimum de sérieux des images comme celles que nous avons montrées dans la première partie de cet écrit. Peut-être elle disparaîtra complètement une fois que nous avons réalisé que toutes ou presque toutes les constantes de nos lois scientifiques peuvent être obtenues avec une bonne approximation par des simples fonctions π et ϕ, à savoir par ces deux chiffres qui à bien des égards caractérisent les rapports entre les mesures de la Grande Pyramide. Par conséquent, la présence de ces constantes dans le monument peut signifier quelque chose d’énormément plus profond que la connaissance de quelques notions de base de la géométrie euclidienne. Il est vrai que π a déjà un rôle important dans la structure des différents types de dynamique qui ont été développés en Occident pendant les derniers siècles. Mais quel rôle théorique pourrait-il avoir quand on découvre que les variables présentes dans nos formules plus utilisées peuvent être pensées comme fonctions de π et ϕ ? Pour donner au lecteur un premier et bref avant-goût de ce que la connaissance de ces constantes pourrait signifier par rapport à la structure profonde des sciences exactes, nous commençons justement par la loi de Newton. Si nous appliquons la formule (π x ϕ) + π/2, le résultat est une valeur de 6,65399, ce qui est très proche de la valeur que nous attribuons à la constante G, qui est de 6,67428. Mais – surtout après que nous avons compris les intimes connexions géométriques entre l’espace sacré de l’Ancienne Égypte et la théorie einsteinienne de la gravitation – nous pourrions ou peut-être devrions remplacer dans cette formule les valeurs de π et de ϕ, ainsi qu’elles résultent de la démonstration géométrique, par celles que l’on retrouve comme valeurs approximatives dans la Grande Pyramide ( rappelons que dans ce monument π résulte de la moitié du périmètre divisé par la hauteur, π/2 du côté divisé par la hauteur, et ϕ de l’aire de la base divisé par celle des quatre faces triangulaires). Nous pourrions donc remplacer π et ϕ par les rapports entre les valeurs des mesures de la Grande Pyramide, atteignant ainsi la formule qui pourrait calculer la constante de gravitation (ou peut-être, d’une manière plus complexe, nous pourrions partir de la constante de gravitation pour arriver aux mesures de la Grande Pyramide). Toutefois, pour des raisons de concision et de simplicité, nous l’écrivons avec les valeurs auxquelles nous sommes arrivés au moyen des relèvements métrologiques. Ce faisant, nous arrivons à un résultat égal à πChéops x ϕChéops + πChéops/2 = (3,142857 x 1,61859) + 1,5714258 = 6,6584. La valeur de la constante est G = 6,67428, avec une différence de 6,67428 – 6,6584 = 0,01588. Rappelons que la valeur de la constante oscille de ± 0,0067. Par conséquent, la différence entre la valeur minimale qui peut être utilisée dans la formule de Newton et celle que nous avons obtenue de πChéops et de ϕChéops est égale à environ 0,00918, soit un peu plus que 9 millièmes. Mais il convient de noter que les quelques 15 millièmes initiaux de différence pourraient être pratiquement réduits à zéro si on allonge un peu la formule et on écrit πChéops x ϕChéops + πChéops/2 + (1 – 1/ϕChéops)¹⁰ (dont la valeur correspond à 0,001326 ; ainsi la différence serait réduite à deux dix-millièmes environ)
4) Mais au lieu de ces valeurs qui dérivent des mesures de la Grande Pyramide nous pourrions laisser ϕ ainsi comme il résulte dans le calcul géométrique, et, quant à π, utiliser une valeur de celles que l’on peut tirer d’autres ouvrages de l’Ancienne Égypte. Par exemple, on pourrait prendre celle qui apparemment a été utilisée pour construire le sarcophage de Djedefre, dont les mesures semblent être autour d’un nombre aussi énigmatique qu’apparemment tout à fait insignifiant, le 234. Mais, si nous prenons en considération un cycle stellaire très important pour les Anciens Égyptiens, celui de Sirius, et allons diviser son nombre typique, le 1461 (qui correspond aux années de sa durée) par ce mystérieux 234, et puis nous divisons encore son produit par 2, nous nous rendons compte qu’on a un nombre assez proche de π, à savoir 3,1217, ce qui diffère de π de moins de deux centimes. Il semble donc tout à fait clair que, aussi dans ce cas, les Anciens Égyptiens ont voulu inclure dans le sarcophage du Pharaon un nombre qui hermétiquement se relie d’un côté avec Isis – la divinité dont l’étoile Sirius était peut-être le symbole le plus important – et de l’autre avec la constante géométrique caractéristique du cercle, et donc aussi des cycles cosmiques, conçus symboliquement comme des cercles. Si pour calculer la constante de gravitation nous utilisons cette valeur de π, avec cette autre formule (πDjedefre x ϕ) + ϕ nous trouvons que (3,1217 x ϕ) + ϕ = 6,66905, avec une différence encore plus négligeable (0,00523) par rapport à notre valeur de G, différence qui, de plus, s’inscrit aussi dans la limite d’oscillation de notre constante. Si ensuite, et même pour la simple curiosité spéculative, nous vérifions ce qui se passe si nous appliquons une méthode de ce genre à la constante de Planck, notre étonnement est destiné à se renouveler, puisque en ce cas avec des formules qui se basent sur π et ϕ, nous obtenons des résultats encore plus précis. Si nous prenons en considération le 6,55 par 10ˉ²7erg à la seconde usant la formule (π²/2) + ϕ nous avons 6,5528, à savoir un nombre qui est très proche de la valeur de la constante (+ 0,0028). Un résultat similaire, quoique moins approché, nous l’obtenons d’une manière encore plus simple si on multiplie le nombre d’or par quatre, étant donné que ϕ x 4 = 1,618033 x 4 = 6,472132. Les choses ne changent pas beaucoup si l’on considère la valeur de la même constante calculée en joules, ce qui est 6,62559 x 10ˉ³4 joules par seconde. Si en ce cas nous essayons d’appliquer la formule (π x ϕ) + π/2 ̶ (1 ̶ 5√ϕ) nous arrivons à une valeur de 6,6243, avec une différence de moins de 1 millième. La constante de Planck (symbole « h »), toutefois, est souvent remplacée par une autre constante – développée par Dirac – qui est appelée « ache coupé » («ħ »), qui a une valeur de 1,054571. Nous la pouvons obtenir avec une valeur approximative d’environ un millième avec la formule 1 + (1 ̶ 1/ϕ)³ = 1,055728.
5) Nous nous rendons compte qu’un procédé de ce genre à première vue peut sembler tout à fait arbitraire et dépourvu de toute fondement empirique. D’autre part, il peut aussi nous montrer que les constantes les plus importantes de notre physique pourraient avoir quelque chose en commun entre elles ou que, de toute façon, chez des hommes avec une vision spirituelle différente de la nôtre ces constantes pourraient ne pas sembler casuelles et non pas ultérieurement explicables, comme, au contraire, ils nous apparaissent. En effet, avec π et ϕ nous nous pouvons approcher aussi de la constante qui donne la vitesse de la lumière, qui est 2,9979246. En appliquant la formule πChéops ̶ (1/ϕ) 4 nous arrivons à 3,14857 ̶ 0,145898 = 2,996959, qui s’écarte du nombre correct d’un peu moins d’un millième (pour être précis ̶ 0,000961). Si à ce nombre on ajoute, par exemple, la valeur qui résulte de (¹⁰√ϕ ̶ 1 = 0,00094) on arrive à 2,9978993, qui est vraiment très proche de la valeur de notre constante. Maintenant, si on ajoute à cela que la vitesse de la lumière a été savamment codée dans la base de la Grande Pyramide, il faut nous demander : Est-ce vraiment un risque herméneutique sans fondement ou même un délire de fantaisie historique supposer que le diagramme de l’espace-temps basé sur π et ϕ, qu’y est aussi codé, n’est pas là par un coup de fatalité ? Pensons-y bien : après avoir détecté dans l’espace sacré de l’Ancienne Égypte d’une façon indiscutable un ensemble de caractéristiques géométriques et métrologiques qui, autant que nous pouvons savoir, peuvent dériver seulement de la connaissance de la théorie de la relativité, n’est-il pas plus rationnel et scientifique soutenir que les Anciens Égyptiens connaissaient cette théorie (même si dans une version différente de la nôtre) ? N’est-il pas plus rationnel cela que tenter d’expliquer le tout au moyen du soi-disant « hasard », qui n’est rien d’autre que le nom avec qui nous avons baptisé nos préjugés, notre lassitude, notre renonciation à remettre en question nos certitudes confortables et a priori en faveur d’une explication peut-être intellectuellement très inconfortable, mais authentique et croyable ? Il y a des moments où l’espoir s’évanouit, mais peut-être un jour dans les institutions de l’archéologie officielle quelqu’un va se réveiller et s’apercevoir que justifier par le hasard tout caractère exceptionnel que nous rencontrons dans la technique ou dans le savoir mathématique et scientifique de nos ancêtres n’est simplement rien d’autre que le fruit toxique d’une paresse spirituelle. Une paresse qui nuise à notre intelligence et à notre perspicacité, le masque d’une peur déguisée en arrogance, qui est un appauvrissement général de notre identité et de notre patrimoine aussi historique que scientifique. Shakespeare, peut-être le plus grand poète de l’Occident moderne, a fait prononcer à son héros le plus célèbre la phrase qui est devenue le symbole de l’ouverture de la merveille humaine à l’inconnu, qui bouleverse un savoir que l’on croyait établi et incontestable : « Il y a plus de choses dans le ciel et la terre, Horace, que n’en rêve ta philosophie ». Il s’agit, comme nous le savons tous, de ce que dit Hamlet quand il parle avec un ancien ami de collège et fait allusion au fantôme de son père qui revient du Purgatoire pour demander vengeance. Mais il se pourrait que cette phrase soit apte à notre cas, à savoir que ces images que nous avons vues dans la première partie de cet article soient le fantôme d’une époque de l’humanité qui revient du passé pour obtenir justice de notre historiographie évolutionniste, qui exclut d’une manière totalement infondée que cette époque puisse avoir jamais existée. En fait, si nous réfléchissons bien, nous pouvons nous demander : qu’en savons-nous des formes que peuvent prendre les mathématiques et la science mathématisée dans des culture différentes de la nôtre pour exclure a priori qu’elles peuvent avoir été utilisées aussi comme archétype de figures et monuments sacrés ? On l’oublie souvent, mais un des monuments les plus célèbres de la modernité, la Tour Eiffel, ce n’est rien de plus que l’expression architectonique d’une fonction mathématique qui tend vers l’infini, à savoir l’explicitation claire et consciente de ce que nous pouvons considérer le sens caché des cathédrales gothiques. Et on n’a pas dite la même chose, et avec raison, aussi de la musique baroque – une sorte de cathédrale de notes qui tend vers un infini symbolisé par le silence -qui ne serait rien de plus que des mathématiques à écouter ? Bien sûr, il nous étonne voir des personnes qui sont créditées de la théorie de la relativité se promener avec des étranges jupettes et des casquettes qui, aujourd’hui, dans les défilés de mode les plus provocateurs et transgressifs seraient – comment dire ? – un peu excessives. De notre point de vue, un physicien sérieux doit se promener avec veston et cravate, autrement il démontre sans équivoque d’être un idiot, presque un sauvage. D’autre part, Feyman était un connu habitué des camps de nudistes, et cela ne lui a pas empêché d’atteindre des résultats que la communauté scientifique a reconnus comme sans aucun doute intéressants.
6) Mais, au-delà de tout jugement de type extérieur ou esthétique, pour un esprit formé par la modernité cette manière de calculer ou – comme peut-être on devrait dire – de décider a priori que les valeurs des constantes puissent ou doivent dériver de π et de ϕ (et que, par conséquent, les mêmes lois scientifiques soient en fin des fonctions de ces mêmes valeurs) apparaît comme un système d’interprétations forcées. Par elles et sans tenir en compte la réalité expérimentale, on veut à tout prix relier les lois scientifiques dans un système unifié qui ne semble pas être justifié par la recherche empirique. Peut-être la communauté scientifique réagirait contre un chercheur moderne qui voudrait tirer les nombres fondamentaux des lois scientifiques de certaines valeurs estimées comme sacrées ou même adorées comme divinités (parce juste cela semble indiquer le fait que π et ϕ était codés systématiquement dans l’art sacré de l’Ancienne Égypte ; et il est bon de rappeler que en cette culture, comme d’autre part en d’autres cultures anciennes, on n’a pas trouvé trace d’un art que l’on puisse dire profane). La réaction de la communauté scientifique serait la déclaration que ce chercheur n’a pas encore bien compris la façon de procéder d’un véritable homme de science. Son travail, en effet, consiste à oublier les a priori idéologiques de toute sorte, puisque il doit soumettre son travail intellectuel et mathématique à la réalité empirique constatée d’une façon opérative. Cette manière de penser est tellement ancrée en nous qu’il est difficile d’expliquer, parfois même aux scientifiques, que nous pouvons penser des choses de ce genre seulement si nous opérons un refoulement du processus historique concret, qui a conduit à la découverte des théories physiques actuellement en vogue. Seulement à partir de ce refoulement on peut croire d’une manière firme et au même temps non critique que nos théories ne sont, pour ainsi dire, qu’un jus de faits et donc constamment en contact direct avec la réalité empirique. Souvent – quoique pas toujours – nous oublions qu’au début du siècle la physique théorique a été beaucoup plus importante que celle expérimentale et que les expériences réelles ont été presque toujours conçues et produites comme projections d’expériences mentales, où des objets idéaux étaient manipulés par des signes mathématiques (cela est arrivé surtout dans le cas de la mécanique quantique : il suffit de penser à l’équipement construit spécifiquement pour tester la très fameuse « différence Bell »). Ou bien, avec un exemple encore plus célèbre, pendant les années ‘20 la mécanique des matrices développée par Heisenberg fut rapidement remplacée par la fonction d’onde de Schrödinger non pas parce qu’elle était « plus exacte », mais simplement parce que d’une part elle semblait énormément plus pratique pour le calcul, et de l’autre parce qu’elle permettait de garder au moins en partie cette image des phénomènes électromagnétiques qu’on avait dans la physique classique à partir des expériences de Young sur l’interférence des ondes lumineuses (plus tard Dirac a découvert qu’aussi la mécanique des matrices que la fonction d’onde peuvent être dérivées d’une théorie encore plus abstraite). Mais est-ce que nous pouvons être tout à fait sûrs que la mécanique quantique serait aujourd’hui la même chose si la fonction d’onde n’était jamais été inventée, et les physiciens et les mathématiciens n’avaient pas travaillé dans le siècle suivant pour raffiner la physique des particules à travers l’image mathématique des matrices ? Avec quelle expression et avec quelles conséquences philosophiques aurions-nous remplacé la définition actuelle d’une particule comme « une onde de probabilités » ? Sommes-nous certains que la pensée humaine, quand elle est guidée par des symboles différents, ne puisse pas arriver à des résultats différents, quoique elle explore le même champs de phénomènes ? En fait, même en dehors du soi-disant « monde des particules », où il paraît que sont en vigueur des lois qui n’ont rien à voir avec le monde de tous les jours, pour comprendre les phénomènes perceptibles par les sens, tels que le mouvement des corps macroscopiques, nous avons été habitués à utiliser des images mathématiques de corps qui se trouvent dans des conditions idéals : nous savons tous que le mouvement rectiligne uniforme est celui qui caractérise un corps qui se déplace sans rencontrer du frottement, c’est-à-dire un corps qui n’existe pas. Mais c’est précisément cette image d’un corps qui n’existe pas qui nous fait comprendre toutes ces théories qui décrivent ce qui se passe dans les corps qui existent, ceux que nous touchons de nos doigts et voyons de nos yeux. Que se passerait si on formait un enfant dans la conviction que les corps ont tendance à rester immobiles jusqu’au moment – pour dire ainsi – qu’une divinité décide de les bouger ? Comment réagirait-il à l’enseignement d’une physique qui déjà par son nom (« dynamique ») suppose que le mot « monde », le mot « connaissance » et le mot « mouvement » sont en quelque sorte des synonymes ? À regarder de près, des compréhensions « neutres » de la science, indépendantes d’images qui nous donnent la possibilité de nous représenter la signification des équations sous une forme synthétique, n’existent pas et peut-être elles ne sont pas même possibles. Qui connaît un peu plus à fond la science moderne et son histoire est bien conscient de la façon dont les physiciens pendant des décennies ont été répartis d’une manière tout à fait semblable à ce qui se passe en politique, où on a la division entre « révolutionnaires » et « réactionnaires ». Les premiers étaient les partisans de l’interprétation dite de « Copenhague », à savoir de la mécanique quantique qui renonçait aux principes d’identité et de cause en faveur des principes de la complémentarité et de l’incertitude. Les derniers, partisans d’Einstein, étaient ceux qui pensaient que cette interprétation des équations devait être considérée comme incomplète et que sous l’évolutionnisme « révolutionnaire » du monde microscopique se cachait le « vieux » déterminisme du monde macroscopique. Mais cet étrange type de confrontation entre conservation et révolution en physique mathématisée ne prouve-t-il hors de tout doute que l’on peut se tenir de la part d’une certaine interprétation des résultats de la science en suivant des tendances culturelles et psychologiques qui ont peu à voir avec les faits et les expériences ?
7) En fait, si nous avons assisté à toute cette « polémique politique » au sein de la physique microscopique sans perdre confiance dans son objectivité et son efficacité, pourquoi n’est-il pas possible qu’il y ait eu une culture, où – par exemple – les constantes étaient toutes dérivées de π et ϕ, compris comme nombres divins idéaux, pour obtenir puis des nombres réels par le biais de procédés en quelque sorte liés avec ceux avec qui nous calculons les mouvements d’un corps réel à partir de l’image mathématique d’un corps idéal ? Dans la première partie de cet article nous avons vu comment se fait que l’espace-temps peut être projeté géométriquement sur un diagramme bidimensionnel constitué par un système de cercles et des spirales logarithmiques, ou, en fin de compte, de fonctions de π et ϕ. Il est peut-être utile de l’examiner de nouveau dans l’image ci-dessous ainsi qu’il apparaît en réalité, sans que les images sur lesquelles il a été superposé en perturbent la compréhension.
Maintenant – comme nous l’avons déjà mentionné ci-dessus – si nous supposons que les constantes de nos lois scientifiques peuvent être (ou doivent : ce n’est pas vraiment important) traduites en fonctions de π et ϕ, nous avons comme conséquence que aussi les valeurs prises des variables deviennent – quoique d’une manière compliquée – fonctions de ces valeurs fondamentales. Par conséquent, il n’est pas impossible que, après avoir découvert que dans la Grande Pyramide a été crypté le diagramme bidimensionnel de l’espace-temps, un jour on puisse y trouver codée aussi une version de la mécanique quantique. En fait, pour dire la vérité, ce serait plutôt étrange si ce n’était pas comme ça, car il semble très difficile d’attribuer à une civilisation n’importe quelle version de la mécanique relativiste sans une compréhension parallèle du monde des particules. Et cela parce que – au moins dans le contexte de notre monde historique – ceux deux domaines de la physique ont été étudiés plus ou moins dans la même période (bien que les discussions et les polémiques liées à la mécanique quantique ont été en cours pendant plusieurs décennies, alors que la mécanique einsteinienne a été acceptée plus rapidement et avec moins de conflits). En effet, déjà en cet article nous pouvons montrer des indices de la présence de théories de ce genre. Si – comme dans les images ci-dessous – nous essayons de superposer le profil de la Grande Pyramide à celui du modèle quantique de l’atome développé par Bohr, il semble qu’une fois de plus nous pouvons obtenir des systèmes de congruences qui ne semblent pas du tout fortuits
Ces systèmes de congruences sont déjà impressionnants en eux-mêmes : l’inclinaison de la Pyramide et la disposition de ses parties internes semblent posséder de telles caractéristiques que l’on puisse identifier des points typiques du diagramme de Bohr (et vice versa). Cela seulement par lui-même semble un indice très important du fait que la mécanique des particules a été codée en quelque manière dans le monument avec l’espace-temps relativiste. Mais, après ce que nous avons vu jusqu’ici, personne ne sera surpris de constater qu’un tel système de superpositions se répète – si on change l’échelle de projection – même au niveau de la Chambre du Roi. Dans les images qui suivent on peut voir comment, si on appuie des segments d’orbites sur des segments du profil des Chambres Supérieures (qui jusqu’à présent on croyait laissées à l’état brut) le diagramme de l’atome dans son ensemble trouve à nouveau un système de congruences avec tout le reste de la structure. Et cela semble signifier à nouveau que les parties brutes ou qui semblent endommagées (comme l’angle du sarcophage) sont elles aussi une parfaite expression du code et donc de ces lois scientifiques dont la Grande Pyramide est devenue l’image architectonique
8) L’analisi di queste immagini spinge a ipotizzare induttivamente in modo piuttosto serio che la Grande Piramide e i rilievi Antico Egizi siano stati disegnati attraverso un unico codice geometrico compatibile tanto con il diagramma bidimensionale dello spazio-tempo che con il modello quantistico dell’atomo di idrogeno. Da ciò ne viene di conseguenza che
1) Le modèle quantique de l’atome de Bohr doit trouver des systèmes de congruences aussi avec le dessein des stèles
2) aussi le diagramme de l’espace-temps que le modèle quantique de l’atome de Bohr doivent avoir des points en commun
Eh bien, à travers les images qui suivent nous sommes en mesure de démontrer que ces deux inductions semblent fondées, car le système d’intersections, qu’on a déjà vu, peut être reconstruit ainsi que par ce que nous avons déjà analysé également par deux autres modèles d’atome, qui semblent avoir quelque chose à voir soit avec la structure de la Grande Pyramide dans son ensemble soit avec celle de la Chambre du Roi et de la Chambre de la Reine
Nous sommes conscients que de telles images et les hypothèses qui semblent presque naturellement s’ensuivre sont capables de nous laisser perplexes. En particulier, la seconde image – celle où le diagramme de l’espace-temps se superpose à celui de l’atome – semble suggérer que deux théories qui au niveau logico-mathématique ont été considérées depuis toujours en concurrence et contradiction, au contraire – au moins au niveau de la représentation bidimensionnelle – peuvent trouver des points de contact d’une importance au moins apparente. Mais on doit reconnaître que ce n’est pas clair ce que cela peut réellement signifier sur le plan scientifique (et donc aussi sur celui de la philosophie des sciences). Ce qu’il semble que l’on peut déduire de ces systèmes de superpositions c’est que les orbites des électrons autour du noyau sont dessinées et scandées selon un rythme dicté aussi par le nombre d’or, ainsi que le Pi grec. C’est un peu ce qui se passe dans le cas de la distribution des feuilles autour des branches, des pétales dans les fleurs et en d’autres phénomènes semblables. Cela pourrait avoir une certaine importance, car les orbites des électrons ont une signification liée à leur longueur d’onde (rappelons que l’orbite d’un électron autour de son noyau ne peut être qu’un multiple entier de sa longueur d’onde) et à leur état d’énergie. Donc, il se peut que ces deux facteurs soient liés entre eux par une équation, où le nombre d’or joue un rôle décisif, au moins de ce que nous pouvons comprendre par les images que nous avons vues. Mais, bien sûr, ces affirmations pour le moment ont une valeur purement heuristique, et la seule preuve possible de leur vérité nous l’aurons seulement quand nous serons en mesure de décrire d’une façon exacte la relation entre ces quantités à travers une équation dans laquelle le nombre d’or ait en effet – et non seulement en hypothèse – une signification décisive. Tout ce que nous pouvons dire en ce moment est que les Anciens Égyptiens, par le biais de leurs stèles et de leur architecture, montrent d’avoir utilisé un code géométrique basé sur π et ϕ en mesure de suggérer des points de contact de quelque sorte entre ces deux théories. Après ce que nous avons vu, nous ne pouvons pas complètement exclure que la Grande Pyramide représente géométriquement cette théorie des champs unifiée qui dans l’Occident moderne nous sommes encore en train de chercher à tâtons. Peut-être le diagramme de l’espace-temps élaboré par Fappalà a une signification plus profonde de ce que l’auteur même a imaginé et donc il mérite une étude attentive, qui nous renvoyons à un moment et à un travail suivants.
Quatrième partie: TRACES D’UNE SCIENCE AVANT LA SCIENCE DANS L’ICONOGRAPHIE SACRÉE DE L’ANCIENNE ÉGYPTE ET DANS LES STRUCTURES MÉGALITHIQUES DE LA PRÉHISTOIRE
1) Un premier point d’arrivée de notre recherche est donc l’hypothèse que π et ϕ étaient codés dans l’art de l’Ancienne Égypte, parce que de ces constantes géométriques
1) l’on peut dériver les constantes et donc les diagrammes de toutes les lois scientifiques qui permettent à l’homme d’avoir du pouvoir sur la nature, en particulier la physique relativiste et la mécanique quantique
2) comme nous l’avons déjà vue en The Snefru Code part. 4, et comme nous le allons voir encore mieux à la fin de ce travail, ces deux constantes sont également celles qui caractérisent la structure de ces cycles cosmiques que l’on peut considérer comme fondamentaux pour la religion et donc pour la vision du monde de l’homme préhistorique.
Par conséquent, notre hypothèse est que dans les temps très anciens il existait une technique avancée, qui fonctionnait en utilisant les mêmes forces utilisées par la technique moderne (et peut-être aussi au moins une autre force, que nous n’avons pas encore découverte, à savoir le signe moins du champ gravitationnel ; mais nous allons examiner mieux ce point à la fin de l’article). De toute façon, il est peut-être utile de souligner d’emblée que, malgré les points communs que nous avons pu signaler, par exemple dans la conception de l’espace-temps, des pièces archéologiques en notre possession nous sommes également obligés de supposer que la technique dérivée de la science ancienne était différente et/ou plus évoluée que la nôtre, au moins dans le traitement de la pierre (qui est un indice d’une possible plus grande évolution aussi au niveau théorique). De plus, les composants de ces machines d’il y a beaucoup de millénaires devaient être faits de matériaux périssables ou même biodégradables, parce que, autrement, il n’est pas compréhensible pourquoi on n’a trouvé aucun reste de tous ces matériaux artificiels résistants aux agents atmosphériques –comme l’acier inoxydable – qui sont présents en abondance dans nos machines. Et aussi, pour ce que l’on peut constater à présent, ces instruments ont été utilisés uniquement pour la construction des ouvrages sacrés, étroitement liés à leur foi religieuse, au moins si on pense aux édifices en pierre, qui sont les seuls qui ont eu la possibilité de franchir les nombreux millénaires qui nous séparent de leur conception et construction. Il semble donc que nous pouvons en déduire que ceux qui ont construit des monuments comme les Pyramides de Gizeh et de Dahshur sentaient la puissance assumée par la science comme un fragment de la puissance divine, tandis qu’aujourd’hui cette puissance n’est estimée sacrée en aucune manière, car on pense – au moins de la part de la majorité des scientifiques – que science et foi doivent parcourir des chemins qui ne peuvent jamais se croiser sans se nuire l’une à l’autre. Mais nous allons insister davantage sur ce sujet, qui prend une importance qui semble vraiment décisive pour chercher de comprendre l’âme des hommes de l’Âge de la pierre, qui sur ce point se montre tellement différent du nôtre.
2) Nous passons maintenant à nous occuper des témoignages archéologiques directs et indirects de ce que nous avons indiqué comme « la science avant la science ». Si du domaine de l’analyse géométrico-mathématique des stèles de l’Ancienne Égypte et de la Grande Pyramide nous nous tournons vers l’analyse de leur immédiat contenu iconographique, nous voyons qu’en effet certains hiéroglyphiques – mieux connus comme « lampes de Denderah » – semblent faire allusion à des instruments liés à l’électromagnétisme ; ce sont des hiéroglyphiques dont on n’a pas été en mesure de trouver une explication vraiment convaincante. Ci-dessous nous voyons deux images d’un relief très célèbre, dont on a noté la troublante ressemblance avec un appareil à rayons X de la modernité. À la lumière de ce que nous avons vu ci-dessus une interprétation de la sorte ne serait plus contraire au sens de l’histoire et, plutôt, cadrerait parfaitement dans le contexte d’une science très ancienne qui a obtenu des résultats semblables à la nôtre par d’autres chemins, et par d’autres moyens l’aurait appliquée à des fins qui peut-être étaient tout à fait différentes de celles pour lesquelles nous l’utilisons à présent
Toutes ces hypothèses – si vérifiées – nous donneraient le moyen d’éclairer aussi un autre fait très étrange, qui a eu lieu au cours du siècle dernier, dont également on n’a jamais trouvé une explication satisfaisante et qui est lié aux énigmes de la culture de l’Ancienne Égypte par des voies indirectes. Nous parlons de la construction du Coral Castle, une grande ville faite de blocs de granit, un desquels a un poids vraiment incroyable de 30 tonnes. Cette villa a été construite dans un endroit isolé dans les États-Unis par un émigré letton appelé Edward Leedskalnin sans l’aide de personne (sauf pour le transport des pierres sur place). Jusqu’à ce jour, nous ne sommes pas en mesure de faire des hypothèses scientifiquement sensées comment il a été possible à un être humain tout seul de créer un édifice tellement colossal utilisant uniquement l’équipement de levage très modeste qui a été trouvé dans son chantier. Mais Leedskalnin prétendait qu’il avait découvert la façon par laquelle les Anciens Égyptiens étaient capables de soulever des lourds blocs de pierre et qu’il l’avait employé pour placer ceux avec qui il avait construit sa villa. Au-delà des histoires que l’on raconte sur le thème, dans son laboratoire ont été trouvés des outils dont on n’a pas réussi à comprendre la fonction. L’un d’eux – un aimant tournant à manivelle – ressemble de façon caractéristique à certains vases qu’on a découvert à Gizeh. Dans les images ci-dessous nous pouvons observer l’aimant et les vases l’un à côté des autres
En dehors de ce cas particulier, il a été souligné à maintes reprises la façon dont certaines sculptures de l’Ancienne Égypte aient un aspect très étrange, qui rappelle inexorablement celui des pièces de mécanismes qui, pour une raison quelconque, ont été sacralisées ou, en tout cas, valorisées au moyen de la sculpture. Surtout célèbre est une pièce qui se trouve au musée du Caire, qui, en plus de mettre en évidence la capacité habituelle de traitement de la pierre qui touche des niveaux, pour ainsi dire, de science-fiction et absolument inégalables par la modernité, montre aussi des ressemblances avec certains types d’hélice. On peut voir cet objet à côté de deux autres, moins célèbres, mais également plutôt significatifs, dans les photos ci-dessous
Maintenant, si l’on considère ce que nous avons vu jusqu’à présent, l’hypothèse d’une sacralisation de pièces de mécanismes issues d’une science à son tour estimée comme sacrée et utilisée systématiquement ou même seulement pour des fins sacrées ne nous apparaîtra plus aussi incohérente. Par conséquent, il ne nous apparaîtra non plus incohérent penser que Leedskalnin peut avoir trouvé un moyen de soulever des lourds blocs de pierre avec des techniques anciennes découvertes par lui, éventuellement de façon fortuite. Bien sûr, cette hypothèse est moins absurde et incroyable que l’attitude de ceux qui s’obstinent à croire et répéter que Coral Castle a été construit avec les moyens très limités de levage qui ont été trouvés là ou, pour en dire une belle, que le quartzite en mesure de résister aux outils plus avancés que nous avons aujourd’hui aurait été perforé par les Égyptiens à la simple aide de pointes tubulaires de cuivre, sable et beaucoup d’huile de coude.
3) Dans les textes liés à la culture académique il arrive de lire que les Anciens Égyptiens, comme d’autres peuples du passé, extrayaient la pierre en perforant la roche vive et en y insérant des cales de bois qui ensuite étaient trempées et saturées d’eau, créant ainsi une pression capable de les diviser. En fait, c’est ce que nous pouvons voir dans l’image ci-dessous, qui représente une pierre qui, pour une raison inconnue, a été abandonnée dans la carrière d’Assouan et une qui a été abandonnés à Puma Punku. À suivre, autres images qui témoignent d’opérations semblables, mais menées à terme
Cette hypothèse n’est donc pas seulement raisonnable, mais aussi empiriquement fondée sur des observations de ces pièces et de beaucoup d’autres du même genre, où est restée une trace indubitable de ce type de travail. Mais il y a une question, à laquelle l’égyptologie académique persiste à ne pas vouloir répondre, qui est la suivante : Comment est-ce que l’on peut perforer le granit rose de la manière que nous voyons dans les photos si on a à disposition seulement du cuivre, du sable et de l’huile de coude ? Qui peut prendre au sérieux une telle baliverne démesurée si ce n’est quelqu’un qui ne sait rien de rien du travail de la pierre ou quelqu’un qui, encore moins, ne veut pas réviser ses préjugés évolutionnistes quant à la nature de ce que l’on appelle avec une certaine suffisance l’ « Âge de la pierre » ? Nous disons cela parce que, comme nous l’avons déjà noté mais qu’il est bon de répéter, à partir d’un grand nombre de pièces archéologiques dispersées partout dans le monde, nous devons inévitablement conclure que l’Âge de la pierre a été tout sauf une ère de retard technique et scientifique et encore moins une ère proche de l’état animal. Les gens qui ont réussi dans une opérations telle que celle représentée sur la photo ne ressemblaient aucunement à des singes ou, en tout cas, pas plus que ces historiens et ces archéologues académiques qui, face à des exploits techniques de ce genre – et d’autres qui semblent incommensurables par rapport aux capacités actuelles – continuent à répéter depuis d’un siècle la petite histoire de la disponibilité illimitée de temps et de personnel, qui même au moment où a été inventée n’était pas beaucoup plus croyable et scientifiquement fondée que celle de la cigogne. Ces gens ne semblent pas se rendre compte qu’un certain type d’« arguments » sont une véritable insulte à l’intelligence : on peut y prêter l’oreille uniquement de la part de qui n’a aucune familiarité je ne dis pas avec la technique du travail de la pierre, mais même seulement avec les problèmes liés au déplacement de charges supérieures à celle d’une auto de grosse cylindrée. Juste pour donner un exemple, il suffit de penser à la célèbre « Pierre de la Lune » de Baalbek, un monolithe géant de 1000 tonnes, dont la seule vue inspire la crainte et que nous pouvons observer dans l’image ci-dessous
Un colosse de ce genre, dans l’état actuel de notre technique, nous ne pourrions penser de le pouvoir déplacer et le mettre ailleurs que seul à l’aide d’une grue géante à double ou triple pont sur voie. Et donc il nous faudrait transformer Baalbek en un grand chantier industriel et en attendant régler des chambres à vide avec des dimensions et caractéristiques qui, aujourd’hui, n’existent pas, sauf comme simples possibilités plutôt théoriques. C’est parce que, ayant à placer les pierres à une distance l’une de l’autre inférieure au diamètre d’un cheveu il serait totalement impossible l’emploi d’élingues normales. Toutes ces opérations, bien sûr, devraient être précédées par une étude géologique approfondie du sol et du sous-sol et par des éventuels travaux de consolidation du terrain, parce que les transports de ce type sont susceptibles de créer de gouffres où on les attend moins. Mais à Baalbek on ne trouve rien qui pourrait même vaguement faire supposer que pour déplacer cette pierre et d’autres semblables en poids et dimensions (deux ont été placées à la base du temple de Jupiter et pèsent seulement 200 tonnes de moins) on a fait des interventions de ce genre. Alors, comment est-ce que cette pierre a été extraite et portée jusque-là si ce n’est à l’aide d’une technique « autre », qui, basée sur des sources d’énergie et outils encore inconnus, était en mesure d’obtenir des résultats qui à partir de l’état actuel de nos connaissances semblent absolument impensables ?
4) Si nous passons de Baalbek à Alatri et avec un objectif x 10 nous observons les encastrements dans les endroits où ils sont encore intacts nous nous rendons compte qu’à peine on est en mesure de voir une mince ligne qui sépare les pièces polygonales (qui peuvent avoir jusqu’à quinze côtés, même si en général sont « seulement » 8-10). En dépit de cela, on peut remarquer que la ligne de jonction est discontinue et en certains points presque incroyablement tourmentée, comme on peut voir dans la photo ci-dessous. Il n’est donc pas même possible supposer que pour élaborer l’encastrement étaient utilisées des machines semblables à la fraise et à la rectifieuse – qui sont aujourd’hui utilisées respectivement pour les travaux de précision élevée et très élevée (sur des matériaux qui cependant sont presque toujours des métaux) – pour obtenir des surfaces planes ou cylindriques coupées avec un degré de précision semblable à celui que l’on peut voir à Alatri (qui semble être de l’ordre d’un centième-millième de millimètre, même si en certains points apparaît – incroyablement – encore plus bas).
Pourtant, comme on peut le voir assez bien dans la photo, même suivant des lignes tellement compliquées la précision du couplage reste la même que l’on trouve où il apparaît plus régulier. En plus de cela, et toujours à Alatri, on peut observer des nombreux points de l’enceinte où, de toute évidence, on peut voir que la pierre supérieure « empiète » sur la pierre inférieure comme si d’une façon mystérieuse s’était apparentée avec elle. Nous montrons les exemples plus évidentes dans les photos ci-dessous, mais le lecteur curieux peut aller sur You Tube et voir les vidéos de Alatri de Gabriele Venturi. De cette manière il en pourra découvrir beaucoup d’autres. (Et d’autres encore il pourra en découvrir s’il visite Alatri et personnellement jette un coup d’œil : une chose, entre autres, très utile, parce que jamais comme en ce cas s’avère le dicton « voir c’est croire » )
Il est difficile à rendre parfaitement par la photo le travail d’observation fait sur place. Mais, de toute façon, même ainsi on peut clairement voir que dans le point indiqué par la flèche rouge on ne peut observer aucune ligne de jonction entre la pierre supérieure et la pierre inférieure. Ce point et beaucoup d’autres points des murs font donc incliner vers une hypothèse que, si l’on part de notre chimie est au moins pour le moment tout à fait impensable. À savoir, que les pierres d’Alatri ont été mises en place quand elles étaient dans un état pâteux (ou bien liquide) et que la pâte des pierres supérieures, pendant qu’elle était moulée sur la forme des pierre inférieures, puisqu’elle était encore dans un état chimiquement actif, a été en mesure de fondre la pierre inférieure, peut-être pas encore totalement solidifiée, et se fondre avec elle. À regarder de près, il n’y a pas d’autre explication possible des encastrements qui se trouvent à Alatri sauf une chimie avant la chimie, car même le maître des maîtres maçons en un centaines d’années de travail pourrait produire un seul couplage à « M » comme celui que nous avons vu dans la première photo. Et il n’existe non plus – autant que nous le savons – aucune possibilité que deux pierres puissent s’apparenter entre elles simplement en étant encastrées l’une dans l’autre. (En fait, le temps produit inexorablement un effet d’érosion de la pierre juste à partir des jonctions, qui, quoique bien faites, sont évidemment les points les plus vulnérables des murs, comme en fait se relève à Alatri).
5) Mais revenons au point d’intérêt plus important de notre analyse, à savoir le monde de l’Ancienne Égypte. Juste pour donner au lecteur une idée de l’absurdité et de l’infantilisme scientifique de la « théorie » de la disponibilité illimitée de temps et de main-d’œuvre, il suffit de penser que les Anciens Égyptiens au long de leur histoire (et sur cela sont d’accord aussi les historiens et les archéologues académiques dont on a parlé ci-dessus) ont creusé dans le vif roc un nombre inconnu de kilomètres souterrains, en certains cas de très grande taille, et ont aussi extrait et mis en place des nombreux millions de blocs de calcaire pour bâtir des édifices de différents types (on en a calculé dix millions seulement pour les Pyramides de Gizeh et de Dahshur, que l’égyptologie officielle – avec l’air de celui qui parle sérieusement et sans crainte d’un démenti – soutient qu’elles ont été construites en moins d’un siècle : ce ferait une centaine de milliers de blocs par an, un tous les deux minutes et demi, si l’on considère douze heures de travail par jour, y compris les jours fériés (qui à l’époque étaient très nombreux)). Le poids moyen de ces blocs semble être environ 4-6 tonnes (il s’agit d’une valeur simplement indicative, puisque les calculs de ce genre sont difficiles), mais beaucoup d’entre eux, comme, par exemple, ceux des Temples en Vallée de Gizeh, sont d’un poids de plusieurs centaines de tonnes. En outre, assez souvent, la qualité de la pierre calcaire est tellement élevée que l’extraire et la travailler n’a dû être entreprise beaucoup plus facile que celle de l’extraction et du travail de milliers et milliers de blocs de granit employés pour les temples ou pour les revêtements des temples, pour les colonnes et les statues, qui parfois atteignaient une taille vraiment impressionnante. Un couple d’entre elles, les Colosses de Memnon, à présent très corrodés, on pense que à l’origine atteignaient même les 700 tonnes. On peut s’en faire une idée de l’image ci-dessous
Considérant que les images représentaient un personnage assis, on a dû avoir grande quantité de déchets, de sorte que le bloc à partir duquel elles ont été sculptées devait peser environ 1.000 tonnes. En outre, les Anciens Égyptiens ont réalisé des stèles, des tombes et des chambres funéraires de dimensions parfois très considérables. Surtout ils ont fait des obélisques qui peuvent atteindre, eux aussi, les centaines de tonnes. Célèbre, parmi tous, celui qui est resté inachevé, abandonné dans une carrière à Assouan pour des raisons obscures, un géant encore pratiquement intact, dont les dimensions sont encore plus inconcevables de celles de la Pierre de la Lune à Baalbek (on estime que, un fois terminé, il devait atteindre environ les 1400 tonnes). Mais il y a des cas où nous savons un peu plus sur ces pierres que leur poids énorme ou l’habilité technique incroyable avec laquelle ont été traitées. En effet, il n’y a personne que soit en mesure de l’expliquer, puisque l’observation attentive des incisions donne l’impression que ces gens étaient capables de graver le granit avec la même facilité que nous avons à graver à l’aide de machines informatisées à haute précision des matériaux relativement tendres (et, il faut le souligner, qui ont des dimensions vraiment petites par rapport à celles des anciens obélisques égyptiens). Par exemple, on a témoignage écrit que les deux obélisques d’Hatshetsup (600 tonnes chacun !) ont été extraits, sculptés et placés en sept mois. Cependant, dans le domaine académique, si quelqu’un demande comment il a été possible un exploit tellement énorme, la réponse est sûrement l’histoire habituelle du temps et de la main-d’œuvre illimités. Un conte qui dans ce cas, au-delà d’aller contre tout type d’évidence historico-archéologique (sept mois ne sont pas un temps illimité), entre en conflit aussi avec les perceptions les plus élémentaires du sens commun. À cela se réduisent la science et la méthode empirique quand, au lieu d’être utilisées pour comprendre la réalité, sont utilisées pour défendre un système de préjugés. C’est un système dont la seule fonction semble désormais être celle de rassurer psychologiquement des personnes qui, pour n’importe quel motif, ont le besoin de se sentir les interprètes plus importants d’une soi-disant « évolution de l’homme », qui évidemment – admettant qu’elle réellement ait eu lieu – a des connotations qui n’ont rien à voir avec celles prédites par Darwin et ses successeurs.
6) Mais si nous utilisons la science et la méthode empirique pour comprendre vraiment ces pièces, la conclusion inévitable est : si dans l’Âge de la pierre on a été en mesure de projeter et de réaliser des œuvres tellement gigantesques et avec de telles caractéristiques métrologiques qu’elles semblent presque non humaines, leurs constructeurs ont dû être nécessairement en possession d’une science et donc d’une technique et de sources d’énergie qui les mettaient à même d’atteindre leurs objectives. Sinon, nous devons imaginer qu’ils n’étaient pas des hommes, mais ces mythiques Titans auxquels les Grecs classiques attribuaient sans hésitation les murs de Mycènes. Il est vrai, cependant, que les caractéristiques extérieures de cette science et de cette technique semblent être beaucoup différentes de celles qu’elles ont dans notre monde. Et cela a certainement contribué au fait que jusqu’à présent seul une minorité de chercheurs ont été en mesure de les reconnaître. D’autres part, il n’est pas surprenant : comme un livre d’arithmétique écrit en caractères chinois anciens ne semblerait à aucun occidental un livre d’arithmétique (sauf à ceux qui connaissent l’ancien chinois), de même aussi la façon d’utiliser la haute géométrie que nous avons découverte comme typique des reliefs des Anciens Égyptiens a été prise comme une esquisse primitive de l’art figuratif. Personne n’a réalisé l’effective noyau de la question, à savoir la façon surprenante de coder au même temps des idées théologiques, des données astronomiques et des théories scientifiques à travers des figures construites au moyen d’un système de dérivées logarithmiques. Mais qu’un malentendu de ce genre eu lieu est tout à fait compréhensible, car personne parmi les modernes occidentaux ne songerait jamais de construire des images selon ce système (chez nous l’art figuratif a toujours été considéré un art imitatif) ou même que les mathématiques et l’astronomie peuvent avoir quelque chose à voir avec la religion. Mais à part cela, pour la mentalité moderne est quelque chose de problématique – pour ne pas dire incroyable – l’idée qu’un pouvoir technico-scientifique capable de projeter et construire un paysage monumental sacré comme celui de Gizeh-Dahshur a été appliqué d’une manière pratiquement exclusive à l’art sacré. À regarder de plus près, des gens comme les Anciens Égyptiens, puisque ils pouvaient déplacer avec une certaine aisance des millions de blocs de calcaire de plusieurs formes, après les invasions étrangères de l’Est, auraient pu transformer leur nation en un système de forteresses imprenables, capables de faire face a tout envahisseur potentiel. (Nous rappelons que seulement avec les pierres de la Grande Pyramide on pourrait reconstruire toutes les cathédrales de l’Europe occidentale ou bien toute la ville de Londres : qu’est-ce qu’auraient pu faire les Perses, les Macédoniens ou même les Romains vis-à-vis d’une chaîne de fortifications de cette ampleur ?). Et pourtant, contre toute attente, ces gens ont utilisé son savoir et son pouvoir uniquement pour honorer ses dieux et, pour ce qui concerne la guerre, ne se sont donné la peine d’utiliser d’autres instruments que ceux qui sont typiques de l’Âge du cuivre et, après, de l’Âge du bronze.
7) Cette attitude apparaît à notre esprit vraiment énigmatique et certainement il y aura quelqu’un qui va l’estimer superstitieuse ou même stupide, semblable à celle des Chinois, qui ont utilisé la poudre seulement pour les feux d’artifices, sans se rendre compte de ses potentielles applications civiles ou, surtout, de guerre. (En Occident on les a immédiatement comprises et utilisées, entre autres, pour soumettre l’Empire chinois à sa propre volonté et à ses propres intérêts commerciaux). L’idée de progrès et celle d’ « utilité » sont tellement enracinées dans notre esprit que pour nous est vraiment difficile imaginer qu’il y a eu (et il y a) dans le monde des gens qui voient la vie de manière à regarder avec soupçon tout type d’innovation, qui n’ont pas le moindre doute quant au fait que la science et la technique soient quelque chose sacramentellement reliée à la religion et donc à l’art et à l’architecture religieux et qui, en raison de cela, considèrent comme un blasphème leur application à d’autres fins (mais peut-être jamais personne n’a eu l’idée de le faire : parce que, au moins si on regarde l’Ancienne Égypte, il ne semble possible de trouver aucune application « utile » de cette technique mystérieuse utilisée pour construire les monuments religieux). Pourtant, apparemment, ce qui est absurde pour nous, en d’autres temps et en d’autres cultures était une règle de vie tellement évidente que peut-être personne n’a jamais soulevé la question de l’accepter ou non. Un peu comme chez nous l’idée que plus le produit intérieur brut d’un pays est élevé plus le pays est développé. Et personne, ou presque, ne se soucie si cette donnée économique – qui come telle a peu à voir avec le bonheur des êtres humains – implique la destruction systématique et parfois irréparable de l’environnement ou des conflits terribles pour saisir les matières premières nécessaires pour produire des objets de douteuse valeur ou complètement triviale. (Juste pour donner un exemple, au Congo, un pays aussi loin des chroniques que riche en matières premières, la guerre a tué de diverses façons une dizaine de millions de personnes sur une population totale de soixante-dix ; et personne dans nos pays n’a le moindre doute à l’égard de l’utilité de l’augmentation du produit intérieur brut). Nous avons la preuve que dans les temps très anciens, en plein Paléolithique, une telle chose s’est produite à Dolni Vestonice, où ont été trouvés deux fours pour cuire de la céramique à des températures élevées, remontant au 28.000 av. J.-C. (et jusqu’au moment de cette découverte vraiment sensationnelle on croyait que la céramique a été inventée environ en 10.000 av. J.-C. dans le cadre de l’agriculture). En dépit de toute attente raisonnable on a vu que cette technique raffinée et – comme nous allons le dire – utile pour une infinité de raisons pratiques, apparemment n’a pas été utilisée que pour produire des images de femme ou de toute façon de sculptures de ceux qui semblent des objets de culte, qui étaient brisés rituellement. Pas un vase, une cruche, une assiette, pas un outil de n’importe quel type : comment se fait que des gens à mesure de dominer une technique tellement complexe ne l’ont pas utilisée aussi pour un but utile ? Il s’agit ici de quelque chose que pour la mentalité moderne est absolument inconcevable, car nous sommes habitués à concevoir science et religion comme deux domaines séparés, avec la science essentiellement consacrée à augmenter la puissance de l’être humain sur la nature et sur les autres êtres humains. Sûrement aucune des puissances mondiales actuelles ne songerait de réserver l’énergie atomique au culte d’une divinité et d’en négliger les applications pratiques tant civiles que de guerre. C’est probablement juste cette particularité de notre situation culturelle la cause profonde du raidissement de notre capacité d’interprétation historique – qui ressemble à un véritable bloc psychologique – qui nous empêche d’imaginer que les sciences mathématiques peuvent avoir un rôle différent dans la vie humaine de celui qu’elles jouent dans notre monde. Dès le lycée on est habitués à penser que la science empirique s’est développée dans l’Occident et pas ailleurs, parce que seulement dans l’Occident il y a eu cette division entre le sacré et le profane qui a permis d’enquêter dans des domaines où ailleurs a toujours régné d’une manière incontestée le mythe et le dogme religieux. Mais – supposant que cela est vrai – il y a certainement une autre façon de concevoir la science ; et pour le comprendre il nous suffit d’aller au fond du raisonnement que nous avons fait ci-dessus quant à la possibilité de construire les constantes des lois scientifiques au moyen de π et de ϕ.
Cinquième partie: LES POSSIBLES FONDEMENTS THÉOLOGICO-ASTRONOMIQUES DE LA SCIENCE PRÉHISTORIQUE
1) Pour avancer dans cette recherche il est peut-être préférable de commencer par l’exemple qui dans ce contexte semble être le plus intéressant, à savoir celui de la force électromagnétique active entre deux électrons, qui est exprimée par une constante α égale à 1/137,036. Il semble que le grand physicien Paul Dirac était très intrigué par cette particularité de la constante (c’est-à-dire qu’elle était pratiquement identique à 1/137ème), et sur ce thème racontait cette histoire : un homme qui arrive au Paradis peut faire à Dieu une seule question, et alors il demande : « pourquoi juste 137 ? ». Sur la base de ce que nous avons découvert jusqu’à présent, nous pouvons avancer une hypothèse de réponse, même si nous ne savons pas si elle serait suffisante à tous égards à satisfaire le célèbre physicien, qui était très exigeant en termes d’exactitude mathématique. Comme nous l’avons vu plus en profondeur et en détail dans la quatrième partie de ce travail (The Snefru Code, part. 4 : « Le nombre d’or dans l’art et l’architecture sacrés de l’Ancienne Égypte : une perspective archéoastronomique »), si nous gardons idéalement immobile le plan équatorial et le prenons comme point de référence dans en moment typique du cycle solaire – disons – au solstice d’été, nous pouvons penser à l’axe polaire terrestre comme à une sorte d’aiguille qui dans le cours d’un cycle de précession oscille de ± 47° par respect à l’écliptique. Donc, à la fin d’un demi-cycle d’oscillation, aux 90° d’inclinaison de l’axe polaire par rapport au plan équatorial il faut ajouter les environ 47° desquels cette aiguille cosmique se déplace en environ 13.000 années de la moitié de la durée d’un cycle de précession. De cette façon, nous passons de la section de 90° + 270° = 360° du solstice d’été que nous avons pris comme point de référence aux 90° + 47° = 137° + 223° = 360°, lorsque ce même point de l’orbite a changé après 13.000 années d’oscillation dans un solstice d’hiver. Dans l’image ci-dessous on peut avoir une claire idée visuelle du phénomène
Il s’agit, pour des raisons de commodité, d’une image tirée de notre façon habituelle de représenter le cosmos, même si, comme nous l’avons vu dans la deuxième partie de ce travail, ce que, en un certain sens, nous pouvons sans doute définir une donnée scientifique apparaît sûrement contenu dans les reliefs de l’Ancienne Égypte, quoique représenté d’une façon pour nous très inhabituelle et, qui plus est, dans le contexte d’un mystère religieux. De toute façon, il faut noter que dans ce temps la Terre oscille entre une section de 270°/90° et une section très proche de la section d’or du cercle, qui est de 360/ϕ = 222,49°, avec un angle réciproque égal à 360 ̶ 222,49 = 137,51 (la différence est d’environ un demi degré). De toute évidence, nous pouvons dire qu’une oscillation semblable se produit tous les six mois entre les deux solstices opposés, même si d’une manière différente, étant donné que le même point de la terre est incliné de ± 47° par rapport à l’écliptique. Maintenant, cette situation astronomique, au moins en termes de numérologie, semble avoir quelque chose à voir avec la force électromagnétique active entre deux électrons, car entre toutes les deux situations apparaît comme élément décisif le même nombre, le 137. En fait, comme nous l’avons vu ci-dessus, cette force est exprimée par une constante α égale à 1/137,036. Alors, qui sait, peut-être à cet homme de l’histoire de Dirac qui demande à Dieu « pourquoi juste le 137 ?», Dieu pourrait répondre qu’il a choisi le 137, parce que ce nombre est le réciproque de la « presque » section d’or sur laquelle la Terre oscille au cours de chaque année solaire de précession.
2) En fait, 1/137,036 = 0,007297352… ce qui – comme par hasard – multiplié par l’angle plein (c’est-à-dire par 360) résulte 2,627, un nombre plus ou moins égal a ϕ². Si on en fait la racine, on a 1,6208…, c’est-à-dire un nombre d’un peu plus de 2 millièmes supérieur au nombre d’or. Cela signifie que nous pouvons arriver à exprimer une valeur très proche à celle de α avec l’expression ϕ²/360, qui est égale à 0,0072723. Dans ce contexte, il est utile de rappeler que 360, en outre des degrés de l’angle plein, sont aussi les jours « normaux » du calendrier solaire de l’Ancienne Égypte et des Maya. Ne pourrait-il être l’indice que ces importantes notions scientifiques peuvent avoir été codées par la sagesse du passé non seulement dans les monuments, mais même dans des objets pour nous si inoffensifs et triviaux que les anciens calendriers et leur nombres typiques tellement inhabituels de notre point de vue ? Plus tard nous allons voir aussi d’autres chemins qui ont conduit à une conception de la science si étrange pour nous ces gens, qui avaient une attitude vis-à-vis de la vie et du cosmos tellement différente de la nôtre. Pour le moment nous soulignons qu’il existe une autre connexion entre le cycle de précession et le nombre d’or (et par conséquent, sur le plan numérologique, avec la constante α). Une connexion qui, si pour nous peut être une simple curiosité, pour des gens habitués à penser à la science et aux mathématiques d’une manière différente peut avoir été un indice des traces laissées par l’esprit divin dans la création du monde. En effet, la racine carrée des 26.000 années d’un cycle de précession divisée par 100 est égale à 1,61245…, c’est-à-dire à un nombre qui diffère du nombre d’or de moins de 5 millièmes (également le cycle de Sirius contient des connexions semblables avec le nombre d’or : les 1461 années de sa durée, multipliées par ϕ³, donnent un chiffre égal à 6188,89, qui est plus ou moins égal à 1/ϕ x 10.000). Ces faits ont bien sûr des conséquences très importantes par rapport aux relations numérologiques du cycle de précession avec les constantes scientifiques ou celles qui peuvent être établies entre les constantes scientifiques elles-mêmes, comme nous l’avons déjà vu et comme nous allons le voir encore mieux plus loin. Puisque il semble que ces nombres très importants peuvent se traduire – tout comme les cycles cosmiques – en fonctions de π et de ϕ, ils ont entre eux des rapports qui peuvent paraître – comment dire – un peu étranges. Par exemple, si l’on divise ћ par α, on voit que ћ/α = 1,054571 : 0,0072992… = 144,476326462. Ce nombre est presque identique à 26.000 : 360 x 2 = 144,44…, un nombre qui correspond à ceux que nous allons apprendre à connaître comme deux Jours de Précession (nous verrons bientôt de quoi il s’agit). Ou, si on multiplie la constante par laquelle on obtient « c » (« c » est la vitesse de la lumière) par α et puis on fait la racine quatrième, on constate que 4√(2,9979246 x 0,0072992) = 0,62017…, qui est un nombre plus ou moins égal à 1/ϕ, avec une différence de 2 millièmes. Si, par contre, l’on divise la constante gravitationnelle G par α et on fait la racine huitième, on obtient que 8√(G/α) = 8√(6,67 : 0,0072992) = 8√913,79877… = 1,05470…, c’est-à-dire une valeur qui diffère de ћ d’un peu plus que 12 décimillièmes. On a une valeur encore plus proche de ћ si l’on divise par ϕ les 1461 années de la durée d’un cycle de Sirius et si l’on fait une fois de plus la racine huitième : 8√(1461/ϕ) = 8√902,9476 = 1,054608, contre les 1,054571 de notre constante. Enfin, nous pouvons noter que, puisque un électronvolt est 1,602 176 53 x 10-19J, sans aucune équation particulière on voit que la différence entre l’approximation au nombre d’or qui résulte du cycle de précession (1,61245) et cette constante est un peu plus d’un centième. Peut-être que ce n’est même pas un cas que l’approximation au nombre d’or que, au contraire, l’on obtient de la Pyramide de Mikérinos est 1,601, avec une différence d’environ un millième par rapport à la valeur d’un électronvolt.
3) Sur la base de ces données et compte tenu de la relation entre religion, astronomie et la profonde connaissance que l’on avait même dans les temps très anciens du phénomène de la précession, on peut maintenant se demander : pourquoi des êtres humains avec une orientation spirituelle très différente de la nôtre ne pourraient pas être arrivés à connaître la constante α tout juste de la même manière que nous la connaissons et, au même temps, puisqu’elle est associée ou associable au cycle de précession et à d’autres constantes physiques par π et ϕ, ne pourraient-ils pas avoir vu en cela les traces d’une harmonie divine plutôt d’un simple hasard ? Pensons-y : est-ce que vraiment nous sommes obligés par les sciences de la nature ou même par la logique de croire que toutes ces données scientifiques et mathématiques que nous avons découvertes codées dans les œuvres de l’Ancienne Égypte sont seulement une banale accumulation de coïncidences ? Si nous observons les monuments restés et, en particulier, la précision et, parfois, la singularité de leur orientation astronomiques, nous devons conclure que ces gens semblent vraiment convaincus de la connexion fondamentale entre astronomie, mathématiques et théologie ; ce qui à notre époque et dans nos pays est une sorte de naïveté épistémologique intolérable, une superstition encore plus nuisible qu’inutile. Mais en regardant les résultats obtenus par nos ancêtres, par exemple dans l’architecture, est-ce que nous pouvons être vraiment certains scientifiquement ou démontrer logiquement qu’il est le propre des primitifs d’attribuer les lois qui opèrent dans le cosmos à Dieu ou aux dieux plutôt qu’au hasard (quel qu’il soit) ? Et si nous ne pouvons pas en être certains, pourquoi devrions-nous exclure que dans le lointain passé de l’humanité peut avoir existé une culture ou un ensemble de cultures qui dans la théorie de la relativité et de la mécanique quantique voyaient une trace de l’intelligence divine, si un scientifique comme Einstein pensait qu’il y avait ? Ci-dessus nous avons découvert que l’on peut dériver – quoique avec une certaine approximation – les constantes de nos lois physiques les plus fondamentales de π et de ϕ, qui à leur tour sont plus ou moins énigmatiquement codés dans des phénomènes et donc dans des domaines du savoir de toute sorte. Conscients de toutes ces connexions, est-ce que nous sommes vraiment obligés de juger naïf ou même superstitieux celui qui a une vision de la science différente de la vision positiviste et matérialiste ? Nous ne voulons pas nécessairement exprimer une opinion dans un sens ou dans l’autre et désirons maintenir une position de ferme relativisme culturel. Mais nous pouvons remarquer que même l’intellectuel le plus laïc du monde aura noter que la notion de « langage » et de « signe linguistique » semble profondément liée à celle de « régularité », car la signification d’un signe est donnée – entre autres – par sa inexorable répétition dans le domaine de certains contextes ou, comme le dirait Ludwig Wittgenstein, par la constance de certaines de ses applications que l’on peut définir typiques. Donc, il ne serait trop étonnant que des personnes avec des tendances spirituelles différentes de celles de la majorité des personnes de notre temps ont vu dans les régularités mathématico-quantitatives décrites par les lois scientifiques – unies à celles numérologiques, que nous considérons comme une simple superstition – un moyen par lequel le divin communique avec l’homme à travers des symboles mathématiques. La régularité avec laquelle ϕ et π apparaissent dans les constantes des lois scientifiques et dans les cycles cosmiques (nous allons analyser plus profondément ces faits dans les derniers paragraphes et avertissons le lecteur qu’il y aura raison de rester stupéfait) peut vraiment sembler une façon par laquelle un « dieu géomètre » ou « mathématique » communique ses secrets à l’être humain qui contemple l’univers. Dans un tel contexte, personne ne serait surpris que les nombres peuvent être considérés sacrés et que par conséquent dans les temps anciens la science est allée à la recherche non seulement et non exactement d’un simple pouvoir de calcul et de manipulation de la réalité, mais d’une divine harmonie, révélée par des nombres, qui devraient être la Loi de toutes les lois.
4) Nous pouvons trouver une trace de cette attitude si nous partons de nouveau de quelques observations sur le cycle de précession. Les nombres fondamentaux de ce cycle semblent avoir une relation aussi cachée que profonde et suggestive à la fois avec des calendriers très anciens et avec le système géométrique encore en usage en Occident, qui, comme le savons tous, est dérivé directement du babylonien. Pour autant que nous savons, au cours du cycle de précession l’axe du pôle terrestre par rapport au pôle céleste oscille entre un minimum d’environ 21,5 et un maximum d’environ 23,5 degrés. Cela fait de telle manière que l’angle total entre les deux solstice opposés dans le premier cas est 43° et dans le second 47°. À part le fait curieux que la somme de ces deux angles est égale à 90° et la moyenne à 45° – à savoir égale à un quart et à un huitième de l’angle plein du système trigonométrique babylonien – il est nécessaire d’en ajouter un autre, qui peut-être est encore plus stupéfiant (et qui probablement est relié avec le premier non seulement d’un point de vue mathématique mais aussi historique). En fait, si nous essayons de construire la triade de Pythagore (correspondante à un triangle rectangle avec les trois côtés constitués par des nombres entiers), utilisant comme base le 47 et le 43, nous constatons que le côté mineur est juste égal à 360 (l’autre côté est 4042, tandis que l’hypoténuse est 4058). Mais – voyez-vous ça ! – il s’agit justement de ces 360 parts, dont dans l’antiquité était divisé le cycle de précession (qui en ce contexte on peut avec toute tranquillité définir Année de précession), pour trouver la durée d’un Jour de précession, qui est de 26.000 : 360 = 72,222 (qui, multiplié par deux – comme on l’a vu ci-dessus – donne comme résultat un nombre pratiquement identique à ћ/α). Ce fait mathématique incontestable nous donne une raison théologico-astronomique en mesure d’éclairer la raison pour laquelle les Babyloniens utilisaient le système sexagésimal sur un cercle calculé en 360 degrés : cela parce que, selon toute vraisemblance, le cercle auquel ils se référaient était celui de la précession, non pas celui de l’année solaire. Par conséquent, l’orientation d’une ziggourat comme celle qu’on voit ci-dessous pourrait avoir des significations qui vont bien au-delà de l’année solaire. Et l’on peut bien remarquer des coïncidences et congruences singulières avec la disposition des Pyramides d’Abousir
Aussi les angles que l’on voit dans la structure représentée dans l’image ci-dessous peut avoir des significations associées à la précession. Cela mérite donc d’être brièvement analysé.
Comme nous l’avons vu, l’angle de 45° pourrait symboliser la moyenne de l’angle qui résulte entre les deux solstices opposés quand l’axe polaire est incliné au minimum et au maximum à l’égard de l’écliptique ; mais aussi sur la droite nous trouvons un triangle très intéressant. En effet, si l’on divise ce nouveau triangle en deux triangles rectangles – comme nous l’avons fait dans l’image – nous constatons que celui à droite a les angles typiques de celui construit sur la moitié du côté et sur la hauteur de la Grande Pyramide (avec toutes les conséquences qui se réfèrent à π et ϕ et qui ont été abondamment démontrées quant à la Grande Pyramide) ; mais aussi les angles opposés aux côtés de celui à gauche (qui sont environ de 48° et 42°) montrent des caractéristiques remarquables. Par exemple, le rapport 48/42 est égal à 1 + 1/7, tandis que l’angle droit a un rapport avec l’angle mineur de 90/42 à son tour égal à 2 + 1/7 : ces sont des nombres qui pourraient indiquer un certain rapport de la structure avec le cycle solaire, en particulier avec la semaine, une unité de mesure qui est encore familière à tout le monde. Il faut noter que la racine cubique d’un septième est égale à 3√0,142857 = 0,614788, c’est-à-dire un nombre qui diffère de 1/ϕ d’un peu plus de 3 millièmes (chose qui pourrait avoir poussé les anciens mathématiciens à connecter la semaine lunaire et donc la Lune au nombre d’or). Si ensuite nous essayons de construire la triade de Pythagore aussi avec le 48 et le 42, nous constatons que, une fois de plus, on a des notables caractéristiques, qui, on peut bien l’imaginer, ne sont nullement fortuites. Le périmètre du triangle rectangle connexe est en effet égal à 8640, qui, divisé par l’angle plein (c’est-à-dire 360) donne 24. Ou bien, divisé par 540 (qui est la mesure de son côté mineur, qui donc peut être écrit comme 360 + 360/2) donne 16. Cette étroite relation de la triade de Pythagore avec le 360, dans une culture où le cercle était divisé juste en 360 parties, semble être une allusion à quelque notion exotérique de type astronomique, dont en ce moment n’est pas facile de reconstruire la nature, mais qu’avec un peu de patience on pourrait être en mesure de découvrir. Par exemple, le 16 pourrait représenter un double cycle de 8 phases lunaires et le 24 un triple cycle. Mais, en dehors de cela, même du peu que nous avons vu jusqu’à présent, nous pouvons parier que non seulement les détails identifiés, mais aussi l’ensemble de cette grande structure a sans doute une signification astronomique, selon toute probabilité connexe de façon herméneutique au cycle de précession.
5) Mais revenons à la triade de Pythagore et au triangle rectangle dont nous sommes partis, qui sont numérologiquement en relation avec l’inclinaison maximum et minimum de la Terre par rapport à l’écliptique (23°5 et 21°5). Alors il nous reste encore à constater que – à part les connexions avec la trigonométrie, qui semblent évidentes, et donc avec l’architecture babylonienne – d’un point de vue archéoastromique-numérologique nous rencontrons aussi d’autres caractéristiques assez intéressantes, qui peuvent nous donner des idées importantes pour la compréhension de la structure de la pensée d’autres cultures anciennes. Premièrement, nous notons que le périmètre du triangle est 8460, qui, divisé par 360, donne 23,5, c’est-à-dire l’inclinaison de la terre par rapport à l’écliptique quand elle atteint le maximum ou bien la déclinaison de la Lune quand elle atteint le point moyen entre le maximum et le minimum. Si on fait le rapport entre le périmètre et le nombre qui est la somme de l’hypoténuse avec le côté majeur (donc avec l’exclusion de celui de 360), nous avons un résultat égal à 1,04444… Si on élève ce nombre à la onzième puissance, on atteint un chiffre égal à 1,613…, qui est inférieur seulement de 5 millièmes au nombre d’or (et nous savons tous que 11 est un nombre qui dans la série de Fibonacci, intimement liée au nombre d’or, joue un rôle particulièrement important). L’aire du rectangle construit sur les côtés est égale à 1455120. Si l’on divise ce nombre par le périmètre du triangle, d’où nous étions partis, on trouve un rapport égal à 172 ; et on sait que la Lune décrit sur la sphère céleste un cercle incliné de 5°,15 par rapport à celui de l’écliptique, une valeur qui est sujet à des variations dans le temps. La variation est de type périodique, avec une période de 173,3 jours, très proche de celle que nous avons constatée à partir de notre triangle, appelons-le ainsi, « de précession ». En outre, et ce peut-être l’aspect le plus surprenant, les 5°,15 d’inclinaison du cercle lunaire par rapport à l’écliptique correspondent presque exactement à l’angle opposé au côté mineur de ce triangle. En passant nous notons que dans le tombeau de Djehutihotep (de la XII Dynastie) il y a l’image d’une statue en albâtre qui est tirée avec un traineau par 172 travailleurs. Ces travailleurs sont célébrés comme des héros juste parce qu’ils ont fait glissé et ont placé la statue, tandis que, si on observe bien la statue, elle semble être quelque peu réduite en taille et en poids (environ 60 tonnes) par rapport à des statues et obélisques avec des dimensions dix fois plus grandes, qui en fait ont été transportés et placés plus d’une fois au cours de l’histoire de l’Ancienne Égypte. Ici nous trouvons une raison pour penser que les 172 travailleurs qui tirent le traineau ne sont pas des êtres humains, mais le symbole mathématique, pour ainsi dire « humanisé », du nombre qui sort de l’élaboration de cette particulière triade de Pythagore, qui peut-être était utilisée comme un symbole herméneutique de ce cycle lunaire très important. Peut-être que ce n’est pas même un cas que le périmètre de ce triangle, multiplié par π donne une valeur de 26577, qui est un nombre plutôt proche de celui des unités de 360 jours, qui sont nécessaires pour mesurer un cycle de précession de 26000 années solaires de 365,25 jours (qui est en fait 26379). Par conséquent, il semble que dans les angles de l’inclinaison maximum et minimum de la Terre à l’égard de l’écliptique est inséré un ensemble de concepts astronomiques complexes, qui dans le domaine de ces nombres semblent être liés dans un système numérologique, dont on peut les extraire à l’aide d’une élaboration mathématique que nous sommes amenés à définir « exotérique » (mais nous nous demandons quelle signification ce mot pourrait avoir pour des gens auxquels nous attribuons précisément une culture «exotérique »).
6) Peut-être il a été juste laisser en dernière place le motif d’intérêt principal de la triade de Pythagore, qui résulte du 47 et du 43, ou le fait qu’en elle semble aussi cachée la solution d’une énigme qui a longtemps occupé sans fruit les historiens et les archéologues. Nous parlons du pourquoi aussi dans le monde de l’Ancienne Égypte que dans le monde Maya les 5 jours qui dépassent les 360 de l’année solaire étaient jugés malchanceux. Une telle malédiction pourrait dériver du fait que ces 5 jours – dans le domaine d’une pensée, où la numérologie jouait un rôle tellement important – pouvaient être considérés un motif de désaccord entre le parcours annuel du sol à travers le zodiaque et celui de la précession des équinoxes que le soleil fait tous les 26.000 années voyageant dans la direction opposée. C’était une chose que dans un contexte culturel de ce genre devait être perçue comme un mauvais présage, un élément de chaos à être combattu par tous les moyens sacro-symboliques disponibles. À cet égard, il est à noter que, parmi les différents calendriers Maya on trouve un Long Calcul, composé de 5200 unités, chacun de 360 jours, dont personne n’a jamais été en mesure d’expliquer la fonction, même si quelqu’un a déjà noté que 5 Longs Calculs – puisque ils atteignent un total de 26.000 unités, chacun de 360 jours – pourraient en quelque sorte se connecter avec le cycle de précession. À ce stade de notre recherche, après avoir découvert que la triade de Pythagore que nous pouvons extrapoler du 43 et du 47 a juste le 360 comme terme mineur, nous pouvons être pratiquement sûrs que sa fonction était précisément cela. Mesurer le cycle annuel du soleil en enlevant les 5 jours qui sont en plus du nombre de la triade de Pythagore connexe avec les angles extrêmes touchés par la Terre par rapport à l’écliptique était une façon d’accorder les nombres fondamentaux des cycles fondamentaux. De cette manière, le cycle annuel du soleil le long du zodiaque (qui se déroule vers la gauche) ne serait pas entré numérologiquement et donc magiquement en conflit avec le cycle de précession (qui se fait dans le sens inverse). Il est bien évident que ce type d’opérations est totalement contre la vision des choses de tous ceux qui ont grandis dans notre culture. Bien sûr, un scientifique qui se poserait le problème de l’introduction d’un calendrier particulier parce que les nombres du calendrier normal ne correspondent pas à certains cycles astronomiques, serait pris comme fou. Pourtant, apparemment, ces choses étaient très, très importantes dans le monde anciens, où le compte du temps avait des rapports fondamentaux avec la religion et donc avec la vie quotidienne des gens. Même à l’époque romaine l’une des tâches essentielles des prêtres était celle d’accorder le calendrier et donc le cycle solaire avec le cycle lunaire. C’était une opération bien compliquée à laquelle aussi d’autres cultures du passé se sont vouées et ont donné des solutions différentes.
7) Bien sûr, les arguments que nous avons apportés semblent encore insuffisants pour tirer des conclusions certaines à cent pour cent. Mais il semble très difficile de pouvoir expliquer la géométrie de l’art sacré de l’Ancienne Égypte et de Babylon d’autre façon que par des connaissances mathématiques et astronomiques très avancées, tout à fait comparables aux nôtres – sinon même plus avancées – mais vécues et représentées comme partie essentielle d’un mystère religieux. C’est pourquoi que chaque fois que nous sommes confrontés à elles nous sommes complètement déconcertés et perplexes, car il nous semble incroyable qu’une étude de l’astronomie presque fanatiquement « exacte » comme celle des Babyloniens puisse avoir à faire avec un phénomène comme la religion. C’est parce que de nos jours la religion a des connotations tout à fait différentes, qui n’ont rien à voir avec l’astronomie et, surtout, avec les mathématiques ou la numérologie, puisque aussi les activités qu’autrefois faisaient part de la tradition théologique – et que encore on peut facilement voir dans un texte comme l’Apocalypse ou dans d’autres parties de la Bible – en général sont complètement ignorées par les modernes théologiens. Cela signifie que, quand nous sommes devant des images comme celle que nous voyons ci-dessous nous restons toujours perplexes : qu’est-ce qu’ils ont y à voir les dieux et le divin avec une connaissance profonde et « exacte » du ciel diurne et, surtout, du ciel nocturne ?
En effet, à partir de découvertes de ce genre, nombreux historiens et astronomes ont été poussés ou même forcés à penser que les Babyloniens en quelque manière avaient compris l’effective configuration du système solaire au moins cinq ou six millénaires avant que l’on arriva à cette prise de conscience en Occident. Un grand astronome come Kepler, attentif observateur du ciel, était encore parfaitement convaincu que les planètes étaient seulement six ; une chose qui n’est pas surprenante, puisque les planètes plus périphériques du système solaire ne sont pas faciles à être localisées, même en utilisant les techniques modernes de calcul et d’observation. Pourtant, chez les Babyloniens cette profonde connaissance du système solaire était une partie inséparable d’une vision religieuse du monde, où l’astronomie mathématisée jouait un rôle de la même manière que le mythe, par lequel elle était complètement pénétrée. Une chose tout à fait incompréhensible dans un monde comme le nôtre, où religion et sciences mathématisées de toute nature n’ont pas entre elles aucun genre de relation vraiment profonde, au moins depuis l’époque de Galilée. En nous posant le problème de cette sacralisation des mathématiques et de l’astronomie mathématisée – qui, évidemment, a eu lieu dans tout le monde ancien ainsi que chez les Babyloniens – nous pouvons émettre l’hypothèse qu’un facteur qui peut avoir poussé ces gens à considérer les théories scientifiques comme part des mystères religieux a été simplement la possibilité de tirer leurs nombres fondamentaux – à savoir les constantes – de ϕ et/ou de π ; une possibilité que nous avons déjà vue et analysée ci-dessus, mais seulement d’une façon très brève. Maintenant nous voulons prendre de nouveau en examen ces réflexions et ces analyses. Nous pouvons les développer avec l’hypothèse que ces gens ne voyaient pas, comme nous, en ϕ et π des entités mathématiques casuelles ou « irrationnelles » ou de quelque manière incompréhensibles, mais, au contraire, juste comme le sommet de la rationalité et de la compréhension. Puisque ils les voyaient comme un attribut de l’esprit divin (comme d’ailleurs encore Kepler les voyait, même s’il n’était pas au courant de la possible mesure de leur signification scientifique), qui crée et recrée le cosmos en suivant des lois qui découlent de ces constantes, les connaître signifiait dans un certain sens connaître Dieu, dont l’infinité était perçue peut-être d’une manière complètement différente de la nôtre. Pour nous l’infini est, avant tout, un élément perspectif-spatial, un éloignement impensable, auquel nous nous approchons psychologiquement – comme bien l’a montré Giacomo Leopardi dans ses « Canti » et son « Zibaldone » – avec l’idée et, surtout, le sentiment de l’indéfini. Mais peut-être pour ces gens les choses n’étaient pas ainsi. Peut-être que pour eux Dieu était quelque chose d’infini ou de transcendent, parce que ces constantes que nous pourrions appeler ses « nombres profonds » sont exprimables seulement d’une manière approximative par la langue et la pensée humaine. De ce point de vue, construire les constantes des lois scientifiques par π et ϕ pouvait être une façon de les dérivées – disons – de la puissance divine, que peut-être on croyait opérer à travers ces constantes mêmes.
8) Pour donner une idée de ce que l’on peut faire avec π et ϕ nous pouvons apporter d’autres cas, où les constantes scientifiques peuvent être transformées en produits de ces entités mathématiques, en plus de ceux très importants que nous avons vus ci-dessus. Par exemple, la constante de Boltzmann peut être exprimée par le nombre d’or au moyen de la simple formule 1 + (1 ̶ 1/ϕ) = 1,3181966 contre à une valeur actuellement en usage de 1,380054, avec une différence de 0,0019, qui pourrait être éliminée presque parfaitement par une correction obtenue avec (1/ϕ)¹³, qui donne un résultat égal à 0,0019…La constante de Stefan-Boltzmann, utilisant la valeur que nous avons trouvée dans le sarcophage de Djedefre, peut être exprimée par la formule (πDjedefre x ϕ) + 1/ϕ = 5,669 contre une valeur estimée par nous égale à 5,6697, avec une différence de 7 décimillièmes. La charge de l’électron (1,60219) diffère de ϕ « en personne » d’un peu plus de 15 millièmes (1,618033 ̶ 1,60219 = 0,01584) : si on applique la formule ϕ – (1/ϕ)9 , nous avons 1,618033… ̶ 0,013155… = 1,60487…, avec une différence qui se réduit à un peu plus de 2 millièmes (ci-dessus nous avons vu que la charge de l’électron correspond presque parfaitement à l’approximation au nombre d’or qui on peut tirer de la Pyramide de Mikérinos). La perméabilité magnétique du vide (1,2566) diffère de la racine carrée de ϕ d’une valeur également assez basse (1,2566 ̶ √ϕ = 1,2566 ̶ 1,2720 = – 0,0154) et peut être “réglée » de la même manière : √ϕ ̶ (1/ϕ) 9 = 1,2720 – 0,013155 = 1,2588, avec une différence de 22 décimillièmes. On peut calculer la masse de l’électron en repos avec la formule π² ̶ [2 x (1/ϕ)²] = 9,10566, contre une valeur actuellement en usage de 9,1091, avec une différence inférieure à 4 millièmes. La constante dialectrique du vide est égale à 8,8544 ; avec la formule (π x ϕ) + π + 1/ϕ on obtient une valeur de 8,8428, avec une différence d’un peu plus que 1 centième. La constante de Faraday est égale à 9,6487 ; avec π² ̶ [(1 ̶ 1/ϕ) ̶ (1 ̶ 1/ϕ)²] on obtient 9,6335, inférieure d’un peu plus de 15 millièmes. (Le lecteur aura compris qu’aussi dans ces derniers cas nous pourrions appliquer des corrections d’une manière semblable à ce que nous avons fait ci-dessus ; nous ne l’avons pas fait seulement pour des raisons de concision).
Sixième partie: SCIENCE NUMÉROLOGIQUE ET ASTRONOMIE DANS LES CALENDRIERS ANCIENS
1) Après ce que nous avons vu jusqu’à présent nous ne pouvons plus exclure que toutes ces approximations à π et ϕ, que nous trouvons dans les monuments de l’Ancienne Égypte et ces monuments eux-mêmes soient rien d’autres qu’une manière – que nous pourrions définir « hermétique » – de représenter des lois scientifiques. Lois que nous concevons et exprimons d’une manière totalement, absolument différente. Si différente qu’il est facile que cette manière de concevoir les nombres et les théories mathématico-scientifiques à l’homme occidental moyen semble aussi évidente et sensée que la manière païenne de croire que tout être intramondain est une divinité. Une porte ou une source, même si du point de vue matériel sont juste une porte et une source, du point de vue psychologique ou de la valeur peuvent être deux choses très différentes : pour celui qui littéralement les considère comme divinité ou pour celui qui, au contraire, les voit comme objets banals de tous les jours. De même, les nombres que nous définissons comme « irrationnels » sont des choses très différentes pour ceux qui les considèrent comme attributs de l’esprit divin (ou même comme des noms secrets de Dieu qui donnent à leurs connaisseurs la possibilité d’en partager le pouvoir) ou, au contraire, pour ceux qui les conçoivent simplement comme des intéressants et inépuisables casse-tête mathématiques (peut-être considérant les mathématiques mêmes, au-delà de leurs applications scientifiques, comme un intéressant et inépuisable casse-tête). Pour donner au lecteur une idée plus claire de ce qui pourrait se cacher derrière la passion apparemment inexplicable de l’homme de l’antiquité pour l’harmonie entre les calendriers et la numérologie, on peut faire la réflexion suivante. Si nous prenons encore une fois les valeurs de l’angle minimum et maximum entre les solstices qui sont touchées lors d’un cycle de précession – c’est-à-dire les 43 et 47 degrés qui ont été en partie analysés précédemment – nous voyons qu’elles ont entre elles un rapport qui à première vue peut sembler anonyme, car il est égal à 47 :43 = 1,093029. Mais si de ce nombre l’on soustrait 1, nous obtenons 0,093023, qui diffère d’un seul millième de la différence entre 2ϕ ̶ π = 0,094475976. Encore plus impressionnante est l’analyse de la relation entre les nombres des jours d’une année solaire (365,25) et celui d’une année de phases lunaires (354,36), qui a des liens mathématiques qui semblent encore plus étroits avec π et ϕ. En fait, si nous divisons 365,25 par 354,36 nous obtenons un nombre égal à 1,03073…, qui à première vue encore une fois peut sembler tout à fait insignifiant. Mais sa possible signification nous apparaîtra immédiatement plus claire au moment où nous nous rendons compte que ce nombre est aussi le résultat de la formule 2ϕ ̶ π = 3,236… : 3,141… = 1,030072… et naturellement aussi de ϕ : π/2, avec une différence de moins de 7 décimillièmes. Peut-être à ce stade personne ne sera surpris de constater qu’aussi le rapport entre l’angle maximum et minimum de la Terre au regard de l’écliptique et celui entre l’année solaire et celui des phases lunaires est un rapport qui encore une fois est très proche du nombre d’or. En effet, 1,093023 : 1,03073 = 1,060435807631484. Si de ce nombre l’on soustrait 1 et après on multiplie le résultat par 10, on a 0,604, qui diffère de 1/ϕ = 0,618033 de un peu plus qu’un centime. Si on fait le rapport avec le résultat de 2ϕ : π = 1,030072, on a que 1,093023 : 1,030072 = 1,061113203737214. Si on répète l’opération effectuée ci-dessus avec ce nombre (c’est-à-dire si l’on soustrait 1 et multiplie le résultat par 10), nous avons que la différence avec 1/ϕ est inférieure à 7 millièmes, puisque 0,618033 ̶ 0,611132 = 0,006901. Si nous tenons compte de l’inclination spirituelle de ces gens, nous pouvons avec toute tranquillité supposer que ces relations, quoique approximatives, représentaient pour eux la confirmation incontestable que π et ϕ sont les constantes à la base de tous les cycles cosmiques. Et cela parce que l’ordre déterminé par elles semble régner – quoique d’une façon compliquée – même dans ces rapports qui paraissent complètement accidentels, et donc dépourvus de toute significations mathématique et religieuse (il faut, naturellement, tenir compte de la notion de religion qu’on avait dans l’antiquité, pas la nôtre).
2) Pour avoir l’idée de l’importance que peut avoir une telle découverte pour des personnes qui aux relations mathématiques entre les cycles cosmiques attachent un énorme intérêt religieux, on doit tenir compte qu’un nombre semblable à celui qui résulte du rapport entre les 365,25 jours de l’année solaire et les 354,36 de celui des phases lunaires résulte d’une façon approximative aussi de la racine carrée cinquième de ϕ, qui est égale à 1,03053…, avec une différence d’un peu plus que 2 décimillièmes. Cela à son tour signifie que nous pouvons obtenir une très bonne approximation de π et ϕ si on transforme l’équation que nous avons vue en 2ϕ : 5√ϕ = 3,14018. Ou bien, à l’inverse, on peut obtenir une très bonne approximation de 2ϕ de l’équation π x 5√π/2. Donc le rapport entre la durée de l’année solaire et celle des phases lunaires semble révéler aussi des relations secrètes entre les deux nombres, de sorte que, ayant un certain type de croyances religieuses, ce pourrait bien signifier une révélation des rapports également secrets entre les divinités représentées par le Soleil et la Lune. Il faut tenir compte que cette impression peut être a été renforcée par le fait qu’aussi le rapport entre la durée réelle de l’année solaire et ses jours considérés « purs » par les Anciens Égyptiens et les Maya (360) a des connexions avec ϕ et π, puisque 365,25 : 360 = 1,0145833 : ce nombre est presque égal à 1 + [(1/ϕ)⁴ : 10] = 1,0145898 ; ou bien, de façon plus directe, on peut l’obtenir aussi de 6√π/2 = 1,0142119, avec une différence de l’ordre de 2 décimillièmes. En outre, l’impression d’un rapport exotérique entre ces nombres peut avoir été renforcée par le fait que, aussi si on met les jours « purs » du calendrier solaire en relation aux jours du calendrier des phases lunaires, on obtient encore une fois un nombre significatif par rapport à ϕ, car 360 : 354,36 = 1,015916 est un résultat qui peut être obtenu avec une très bonne approximation aussi de 6√ϕ = 1,01515…, avec une différence d’environ 8 décimillièmes. Donc le 360 se présente comme une sorte de nombre en mesure de se rapporter d’une façon semblable à la fois avec la durée de l’année solaire et avec celle des phases lunaires, presque comme une sorte de divinité intermédiaire, capable de résumer en elle-même les pouvoirs magico-numérologiques des deux autres. L’ensemble peut faire allusion à une sorte de consubstantialité des multiples divinités célestes, qui, malgré leur nombre, paraissent dériver toutes d’une unité originaire (et ce fut précisément une croyance de l’Ancienne Égypte). En fait, le mythe cité par Fraser dans « The Golden Bough», où Isis réussit avec un stratagème à s’emparer du nom secret du dieu Soleil-Ra, peut-être fait allusion au fait que Sirius, l’étoile qui était un avatar astronomique très important de cette divinité (un autre, comme on le sait, était la Lune) dans l’Ancienne Égypte avait un cycle qui durait de façon pratiquement identique à celui du Soleil (365,25 jours). Ainsi, « le nom secret de Ra » pouvaient être justement ces constantes sacrées – π et ϕ – et ces rapports à partir desquels on peut déduire la durée du cycle solaire. Si la chose est ainsi, il est clair que, avec les nombres, Isis s’emparerait du « pouvoir de Ra » sur les cycles cosmiques, sur la durée et, par conséquent, sur leur harmonie secrète. Mais, au-delà de cela, nous pouvons penser qu’avec π et ϕ se liait aussi la « magie pratique » : telle à l’époque était probablement considérée la science empirique. En fait, dans les nombres associés aux cycles cosmiques il y avait aussi les fondements de ces lois mathématiques qui permettaient à l’homme d’avoir pouvoir sur la nature. Cette façon de voir la science, quoique différente de la nôtre, ne doit pas trop étonner, puisque une telle phénoménologie a eu lieu aussi dans le cas du développement de la science moderne, même si dans une direction qui semble contraire. En fait, même l’actuelle et très laïque science occidentale est dérivée de recherches qui à l’origine étaient exclusivement ou presque exclusivement de type astronomique. On ne doit pas oublier que la première grande expression de notre dynamique a été justement la loi de la gravitation universelle, de laquelle ensuite sont dérivées toutes les autres (au moins du point de vue méthodologique). À la fin de compte, le pouvoir que nous avons sur la nature nous vient de l’intérêt de caractère religieux ou presque religieux que des personnes comme Galilée et Kepler avaient pour les « sphères célestes », vues à l’époque encore comme le siège du divin et capables d’influencer le destin humain (Souvent nous oublions que Galilée a écrit aussi de l’astrologie que de l’astronomie ; et il n’est pas du tout clair – en dehors de nos préjugés culturels – si l’astrologie était par lui considérée seulement un moyen pour gagner de l’argent. Aujourd’hui il y a des prestigieux intellectuels athées qui affirment que les mathématiques sont opposées à l’esprit religieux et ils oublient que même dans le contexte de notre culture un grand nombre des plus grands mathématiciens (Pascal, Descartes et Newton, pour nommer des scientifiques que tout le monde connaît) étaient en même temps des personnes profondément religieuses).
3) Si l’on tient compte de cela, personne ne sera surpris de découvrir que le calendrier des Anciens Égyptiens a été mis en place de manière à ce que l’on peut retrouver des différentes façons les proportions relatives au nombre d’or dans les rapports entre ses parties constituantes. Par exemple, nous savons que les 360 jours « purs » du calendrier solaire étaient divisés en 12 mois de 30 jours chacun et qu’on y ajoutait les 5 jours « maudits ». (Rappelons que le nombre d’or est profondément lié au 5, car il peut être déduit de la formule ϕ = (√5 + 1) : 2. Après ce que nous avons vu ci-dessus, il est clair que de la racine de 5 on peut aussi déduire une très bonne approximation au π). Si l’on divise le nombre des jours du mois par le nombre des mois et on ajoute au résultat le nombre qui est déduit des 5 jours maudits divisés par le nombre des jours d’un mois, on constate que (30 : 12) + (5 : 30) = 2,5 + 0,1666… = 2,61666…, ou un nombre qui diffère de ϕ² de moins d’un millième et demi, puisque ϕ² est égal à 2,618033. Ou, si l’on regarde la section d’or des 360 jours « purs », on constate qu’elle est située dans le 222,49ème jour de l’année, c’est-à-dire dans la moitié du treizième jour du huitième mois. Si l’on divise 13 par 8, on trouve un nombre qui est encore très proche du nombre d’or. Une chose qui s’avère immédiatement aussi par la constatation que le 13 et le 8 sont respectivement le sixième et le septième nombres de la série de Fibonacci : en fait 13 : 8 = 1,625, à savoir un nombre qui diffère du nombre d’or seulement de 7 millièmes. Si de l’Ancienne Égypte nous passons à l’Amérique du sud et nous allons donner un coup d’œil au système maya Haab’-Tzolkin, nous constatons que le premier calendrier – le Haab, qui correspond à une année solaire – était composé de 18 mois de 20 jours chacun (avec un total de 360 jours, qui ajoutés au 5 jours « maudits » donnent les 366 jours de l’année solaire), tandis que le second, le Tzolkin, était composé de 20 mois de 13 jours chacun. Si l’on divise le nombre des jours du mois par le nombre des mois du calendrier Haab et, inversement, dans le cas du Tzolkin, le nombre des mois par le nombre des jours d’un mois et ensuite on fait la somme, nous avons (20 : 18) + (20 :13) = 1,111…+ 1,5384…= 2,6495, soit un nombre encore une fois assez proche de ϕ² (sa racine est 1,6277, avec une différence par rapport au nombre d’or d’un peu moins d’un centième). En outre, dans le cas du calendrier Maya si l’on divise le nombre typique du calendrier Haab’ par le nombre typique du calendrier Tzolkin (c’est-à-dire le 18 et le 13), on a 18 : 13 = 1,3846…, un nombre plus ou moins égal au résultat de l’équation 1 + (1 ̶ 1/ϕ) = 1 + 0,381966 = 1,381966. L’inverse de ce rapport donne lieu à 0,7222…, à savoir un nombre égal à un centième de la durée exprimée en années solaires de cette unité de temps fondamentale pour les peuples anciens que nous avons définie ci-dessus comme un Jour de Précession et qui, quoique de façon complexe, nous avons constaté qu’est en rapport avec certaines constantes scientifiques. Sachant cela, nous devons en déduire que même dans le rapport entre le 18 et le 13 nous devrions être en mesure d’identifier ces relations. Et en effet, pour faire un exemple évident, le résultat de 18/13, multiplié par 100, donne le nombre typique du Jour de Précession et, inversement, divisé par 100 donne 0,0072222…, c’est-à-dire un nombre très semblable à 1/137,036, qui est le nombre qui exprime la force électromagnétique active entre deux neutrons, avec une différence de 0,7 décimillièmes.
4) Le 18 et le 13 ont aussi d’autres implications intéressantes de type numérologique- astronomique. Par exemple, si on somme les résultats de 18/13 et de 13/18 on a 1,3846 + 0,72222 = 2,1068, un nombre qui diffère d’un peu plus que 5 millièmes du résultat du rapport entre le cycle de rétrogradation de nœuds de la Lune (18,61 années solaires) et celui où la Lune fait un tour complet par rapport à la position des étoiles sur la sphère céleste (8,8564 années solaires), car 18,61 : 8,8564 = 2,1013. Mais les résultats les plus importants nous les avons si l’on compare ces nombres avec 47 et 43 degrés, qui, comme nous l’avons déjà vu, sont respectivement l’angle minimum et maximum entre les solstices pendant un cycle de précession. Nous commençons par analyser les rapports numérologiques du 18 (ensuite nous allons le faire aussi pour le 13) avec ces angles et en particulier par l’analyse d’un détail du paysage sacré de l’Amérique du sud, peut-être le plus célèbre, Teotihuacan, que l’on peut voir dans le petit plan ci-dessous
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Comme on peut bien voir, la Pyramide du Soleil et celle de la Lune sont inclinées entre elles de 18° en relation à l’axe de la structure, représenté par l’Avenue des Morts. Si l’on divise les 47° de l’angle entre les deux solstices par ces 18° nous avons que 47 : 18 = 2,61111, c’est-à-dire un nombre très proche du carré du nombre d’or (2,618033, avec moins de 7 millièmes de différence). Donc ces 18° seraient une section d’or, pour ainsi dire, un peu étrange de l’angle entre les deux solstices. Mais, comme on le peut noter immédiatement, 18° représentent aussi un vingtième de l’angle plein. En fait, on peut penser l’angle plein comme constitué de 20 parties de 18° chacune, et cette subdivision suggère un rapport avec la subdivision des 360 jours « purs » de l’année Haab’, qui, comme nous l’avons vu, sont subdivisés en 18 mois de 20 jours chacun. En regardant ces deux subdivisions, que nous pouvons définir égales et opposées à ce même nombre, le 360, il semble de pouvoir comprendre que de cette manière on a voulu créer une sorte d’harmonie inverse entre la vingtième partie de l’angle plein et la dix-huitième partie des jours « purs » de l’année solaire. Cela pourrait signifier que les 18° d’inclinaison entre les deux Pyramides de Teotihuacan se réfèrent à la vingtième partie du tour du Soleil le long du zodiaque pendant le cycle de précession, qui, comme nous l’avons vu, a une direction inverse par rapport au cycle annuel. Donc ces 18° pourraient représenter aussi la durée d’un mois de précession, qui devrait être égal à 26.000 : 20 = 1300 années solaires, qui, à leur tour, sont égales à 250 Grandes Années (en fait, dans le système Maya il était très importante – comme nous allons le voir dans un travail futur – une période de 52 années solaires Haab’, qui était appelée justement Grande Année). Bien sûr, tout ce que nous avons dit à propos des 18° d’inclinaison entre la Pyramide du Soleil et celle de la Lune à Teotihuacan, d’un point de vue numérologique s’applique également au 18 en tant que nombre typique du calendrier Haab’. Et le 13 aussi, nombre typique du calendrier Tzolkin, entretient avec le 47 des rapports associés au nombre d’or. En effet, 47 : 13 = 3,61538, un nombre très proche du résultat de l’équation 1 + ϕ² (la différence est inférieure à 3 millièmes).
5) Mais, comme nous l’avons déjà vu, si 47° est la valeur de l’angle maximum entre les solstices au cours d’un cycle de précession, le minimum est d’environ 43°. Et en ce cas aussi nous constatons que les deux nombres typiques du calendrier Maya ont un rapport de type d’or avec ce nombre. Nous avons en effet 43 : 18 = 2,3888, c’est-à-dire une valeur qui est très semblable au résultat de l’équation ϕ² ̶ (1/ϕ)³, qui est 2,381966, avec une différence de seulement 7 millièmes. Au lieu de cela, si l’on divise les 43 degrés par 13, nous avons 43 : 13 = 3,30769, c’est-à-dire un nombre qui est très semblable au résultat de ϕ + ϕ = 3,236067976, avec une différence en ce cas d’environ 7 centièmes. Le nombre d’or et le Pi grec semblent aussi en mesure de faire lumière sur l’énigme d’orientation « incorrecte » de Teotihuacan, un lieu conçu selon des axes très inhabituels, que peut-être le lecteur aura entrevus dans l’image que nous avons montrée ci-dessus. Le projeteur a décidé que la ville devait être construite selon une grille orientée vers des « points cardinaux ». Sauf que les « points cardinaux » étaient ceux que lui-même décidait : à la place du nord il a utilisé la direction 15.5 degrés nord-est, et à la place de l’est il a utilisé la direction 16.5 degrés sud-ouest. (…) C’est comme si pour une raison quelconque existaient « un axe nord-sud teotihuacan » déplacé de 15.5 degrés vers l’est par rapport au nôtre, et sur lequel on a orienté l’Avenue des Morts, et « un axe est-ouest teotihuacan », déplacé de 16.5 degrés vers le sud par rapport au nôtre. (…) La précision avec laquelle les alignements ont été réalisés montre que le fait que l’angle entre l’axe T-nord-T-sud et l’axe T-est-T-ouest n’est pas droit (soit de 90 degrés) mais de 91 degrés, est certainement intentionnel et n’était pas du à des erreurs. Giulio Magli, Misteri e Scoperte dell’Archeoastronomia, Newton Compton, p. 172 Pour analyser ce problème nous pouvons commencer par la constatation que si nous divisons une année solaire par le reste de 5,25 jours que nous rencontrons entre les 360 jours « purs » du calendrier Haab’ et sa durée effective de 365,25, nous découvrons une relation assez intéressante. En effet, on peut considérer une année solaire de 365,25 jours non comme une période de temps mais comme un angle de 365°,25 ; et si on le divise par les 5,25 degrés-jours, que le différencient d’un angle de 360°, on obtient un résultat égal à 365°,25 : 5°,25 = 69°,5714, ou un angle très semblable à l’angle caractéristique du cercle mégalithique de Nabta Playa, qui, comme on a vu dans The Snefru Code part. 5, est pratiquement égal à la section d’or du demi-tour, c’est-à-dire de l’angle de 180°. Mais si maintenant on divise par ces mêmes 5°,25 les 16,5° de déviation au sud de l’axe est-ouest Teotihuacan, peut-être avec une certaine incrédulité nous découvrons que l’on obtient une approximation à π qui semble absolument identique à celle que dans la Grande Pyramide est exprimée par le rapport entre la moitié du périmètre et la hauteur. En fait, 16,5 : 5,25 = 22/7 = 3,142857. Et cette donnée semble confirmer l’hypothèse d’un récent article dans World Mysteries, où on note que la disposition des deux Pyramides de Teotihuacan a des connotations qui les rendent superposables à celles de Khéops et de Mikérinos, comme on peut le voir dans les images ci-dessous
Le sujet, comme on le comprend tout de suite, est vraiment d’un très grand intérêt ; mais pour des raisons d’espace nous renvoyons à The Snefru Code part. 8 l’analyse des relations possibles entre la civilisation de l’Ancienne Égypte et les civilisations précolombiennes. Continuons alors notre présente analyse. Si l’on divise l’angle minimum atteint entre les solstices au cours du cycle de précession (43°) par les 16,5° de l’orientation est-ouest « incorrecte » de Teotihuacan, on arrive encore une fois à une bonne approximation de ϕ², étant donné que 43 : 16,5 = 2,606, avec une différence d’environ 12 millièmes du nombre exact. Quant aux 15,5 degrés de déviation à l’est de l’axe nord-sud Teotihuacan, si l’on divise la valeur minimum formée par l’axe polaire de la terre par rapport au pôle de l’écliptique par cette valeur on voit que 21,5 : 15,5 = 1,387096, c’est-à-dire une valeur qui plus ou moins est égale à 1 + (1/ϕ)² = 1,381966, avec une différence d’environ 5 millièmes. L’importance de ce rapport semble confirmée par le fait que, si l’on divise les 365,25 jours d’une année solaire par ces mêmes 15°,5, on obtient une valeur 23°,56, qui cette fois est presque identique à l’inclinaison maximum du pôle terrestre par rapport à celle de l’écliptique. Des données de l’orientation « incorrecte » de Teotihuacan on peut déduire que, entre l’axe nord-sud et l’axe est-ouest, il y a 91° au lieu des habituels 90°. Nous pouvons interpréter ce nombre étrange, à première vue assez énigmatique, en l’associant aux 91 marches qui à Chichen Itza forment le grand escalier le long de chacun des quatre côtés de la Pyramide, qui ont été interprétés comme un quart d’une année solaire de 364 jours. Cependant, tandis que le 365ème à Chichen Itza est représenté par la terrasse au sommet de la Pyramide, à Teotihuacan n’est pas clair comment l’on peut compléter l’image de l’année solaire (peut-être on peut l’obtenir si on intègre dans l’interprétation aussi les soi-disant « pecked crosses », qui en effet semblent des calendriers lunaires ; mais il faut reconnaître qu’il s’agit d’une opération bien compliquée).
6) De toute façon, notant que les relations entre les différents cycles célestes et les relatifs calendriers (et considérant que mêmes les paysages sacrés comme Gizeh et Teotihuacan peuvent être certainement considérés comme des gigantesques calendriers de pierre) ont une sorte de dénominateur commun en π et ϕ, il est spontané de supposer que, dans le passé, ces constantes ont été rapportées aux principales divinités, en particulier le Soleil et la Lune, et imaginées comme leurs « noms secrets ». Et à ce point de notre étude nous pouvons comprendre pourquoi dans l’antiquité il y avait une croyance répandue que, si on connaissait les « noms secrets » des choses, on avait pouvoir sur elles, même s’il s’agissait de divinités très puissantes. Ce pouvoir n’était pas exactement celui que nous disons magique, mais plutôt un pouvoir très semblable à celui que la connaissance scientifique donne aux personnes de science. Si le « nom secret » de Ra était formé par ces entités mathématiques – à savoir π et ϕ – qui constituaient l’essence de toute lois qui aujourd’hui nous appelons « scientifique », alors ces noms n’étaient pas seulement en mesure de dévoiler l’harmonie secrète des cycles cosmiques, mais aussi de donner à ceux qui les connaissaient le pouvoir de partager et de maîtriser les forces divines qui les mouvaient. Enfin, ce qui distinguait la connaissance scientifique de ces personnes de la nôtre n’était pas le contenu, mais l’attitude spirituelle que l’on avait vers sa forme mathématique, qui était ressentie comme une révélation de l’essence divine et par conséquent comme quelque chose de profondément sacré. Et même, pour ce que l’on peut comprendre, dans le contexte de nombreuses cultures anciennes les nombres étaient vécus comme les symboles religieux les plus puissants et redoutés, jalousement gardés et objet d’une transmission exclusivement orale-exotérique. Ce que peut expliquer de façon convaincante pourquoi cette connaissance mathématique et scientifique n’a laissé d’autres traces que ces puissants monuments de pierre qui, encore presque intacts, continuent à défier le passage des millénaires (Il y a des recherches scientifiques très sérieuses qui affirment que dans cinq-dix mille ans les seuls monuments desquels on trouvera encore trace seront encore une fois les Pyramides de Gizeh et Dahshur ou des grands murs comme ceux de Cuzco ou de Ollantaytambo). Une fois que nous comprenons cela, nous pouvons comprendre aussi comment a pu arriver une symbiose entre astronomie et géométrie comprises comme fondements de la théologie et de toutes les sciences empiriques qui est vraiment extraordinaire et fascine même l’homme moderne et qui dans l’homme ancien certainement justifie cette passion pour l’harmonie entre les calendriers et la numérologie, qui pour nous a été jusqu’à présent tellement difficile à comprendre. En effet, étant donné que, à partir des cycles cosmiques fondamentaux, on arrive toujours d’une façon ou d’une autre à π et ϕ, on formule naturellement l’hypothèse que les anciens scientifiques pensaient que ces entités mathématiques devaient être de quelque manière « cachées » en tant que matrices aussi dans les constantes de lois scientifiques qui « prima facie » n’ont aucune relation avec l’astronomie. Et nous avons bien vu que cette croyance est mathématiquement démontrable, mais avec quelques petits obstacles que l’on peut facilement contourner avec ce que nous pourrions appeler « corrections expérimentales », à qui ces gens pouvaient certainement attribuer encore une fois une signification religieuse. En ce qui concerne la loi de Newton, la force d’attraction gravitationnelle – réécrite au moyen de π et ϕ – pourrait apparaître, par exemple, de la manière suivante
F = G (m1 x m2) : d² = [(Djedefre x ) + ] x [(m1 x m2)] : d²
Ou bien, si l’on prend une des formules les plus courantes de la mécanique quantique – celle utilisée pour le calcul de l’énergie d’une onde, E = nћω – et celle classique d’Einstein, où l’énergie est calculée en utilisant E = mc², nous pouvons les faire objet d’une transformation intéressante, surtout si on considère que dans la formule de la mécanique quantique π est déjà présent, quoique d’une façon non explicite, étant donné que ω = 2πν. Alors, la formule peut être écrite de la manière suivante : E = nћ2πν. En utilisant la valeur de ћ, que nous avions obtenue ci-dessus au moyen d’une fonction de ϕ, cette formule serait réécrite de manière que cette sorte d’abysse gnoséologique qui la sépare de celle d’Einstein aurait une tendance à s’atténuer dans la dépendance que toutes les deux ont de π et ϕ, conçus comme constantes universelles. Le calcul de l’énergie dans ces deux théories, en dépit de la diversité logico-mathématique, aurait quelque chose en commun (pour des raisons de commodité, nous excluons les multiplicateurs basés sur les puissances du 10)
E = nħω = nħ2πν = n {[1 + (1 – 1/)³] 2π} ν
E = mc² = m [ – (1 – 1/)²]²
7) Mais le processus de généralisation pourrait ne pas s’arrêter là, parce que – comme nous l’avons déjà vu – nous pourrions obtenir aussi π que ϕ au moyen des nombres du cycle solaire et du cycle des phases lunaires. Considérant que ces cycles et les calendriers liés à eux étaient des symboles du Soleil et de la Lune vus comme divinités on peut affirmer que dans les théories scientifiques et mathématiques de l’Ancienne Égypte étaient insérés des symboles religieux dans le sens plus étroit du terme. C’est ce qui expliquerait très bien pourquoi ces gens ne sentait aucune différence entre mathématiques, géométrie, numérologie, astronomie et science empirique en général : parce que toutes n’étaient pour eux que des différentes branches de la même science, la théologie, que les expliquait et les réunissait toutes sur la base de π et ϕ, entendus comme les constantes universelles dans l’esprit de Dieu, et par conséquent Loi de toutes les lois. Si nous suivons la ligne logique dictée par cette hypothèse on peut imaginer que dans ce genre de science les valeurs constantes – dérivées conjointement de π et ϕ – devraient jouer un rôle, pour ainsi dire, « idéologique » absolument prédominant par rapport à celui des variables, parce que, dans un contexte pareil, on pourrait attribuer à elles le pouvoir magico-divin de mouvoir le monde. C’est une façon de penser, dans laquelle la contradiction entre déterminisme et indéterminisme – qui caractérise l’état actuel de notre science et de notre recherche scientifique – pouvait ne pas être ce drame gnoséologique dont elle a été la cause, quand, au commencement du siècle passé, elle a été découverte par les scientifiques élevés dans le culte de l’infaillibilité du déterminisme de style newtonien (et c’est plus ou moins le même qu’on accepte aussi aujourd’hui). Au contraire, cette contradiction pouvait être vue comme une apparence, ou comme une chose sans importance, et être dépassée par l’adoration de ce qu’il y avait en commun parmi les différentes lois, c’est-à-dire ce pouvoir divin exprimé de façon sacro-mathématique par π et ϕ. En effet, si l’on considère π et ϕ comme des instruments au moyen desquels Dieu ou les dieux meuvent le cosmos, alors le fait que d’un côté il y a une « magie divine » caractérisée par la continuité et le déterminisme et de l’autre une « magie divine », où, au contraire, règnent la discontinuité et l’indéterminisme peut certainement être un détail négligeable. Dans les deux cas, ceux qui croient que c’est la volonté de Dieu la cause efficiente de l’éternel retour des cycles célestes et de ce qui arrive dans le monde comme leur signe et reflet, peuvent aussi croire (et de leur point de vue avec toute sorte de bonnes raisons) que Dieu agit en cas différents à travers la puissance magique des lois, qui, quoique apparemment différentes, ont une racine commune dans les nombres fondamentaux, qui sont dans son esprit (ou qui, peut-être, sont son esprit même). Si on réfléchit bien, cette hypothèse historique pourrait bien avoir un effet même sur notre compréhension actuelle de la science. On peut penser de prendre un tableau avec toutes les constantes fondamentales qui, au lieu d’être indiquées comme des nombres sont indiquées comme des fonctions de ϕ et de π. En ce cas, ces fonctions apparaîtraient certainement dans des rapports très étroits, même on pourrait les dériver toutes d’une matrice commune et les adapter à la réalité empirique au moyen de corrections qui, comme nous l’avons vu, dans certains cas sont vraiment négligeables. Un tableau des constantes organisé de cette manière, aiderait à faire en sorte que la science (il est naturel de dire : comme par magie) ne semblerait plus un fatras de techniques de calcul d’origine inconnue et appliquées selon commodité et exigence de précision, mais comme une structure qui garde toujours une fondamentale unité par deux seules constantes fondamentales. Avec cela, nous aurions découvert la raison par laquelle dans les rapports entre les parties de la Grande Pyramide on trouve continuellement le π et le ϕ : parce que la Grande Pyramide est un monument qui a été construit justement pour exprimer l’idée que tout ce qui se passe dans l’univers vient des fonctions de π et ϕ.
8) C’est une façon de voir qui, à première vue, peut apparaître absurde, parce qu’elle nous peut sembler un exemple typique de ce que, avec un certain mépris, nous définissons « la pensée magique », que nous croyons avoir complètement abandonnée il y a deux siècles, au moins. Mais il faut réfléchir: à l’état actuel et juste comme une donnée scientifique nous croyons que la masse peut agir à travers le vide sur une autre masse à une distance potentiellement infinie. C’est précisément cette conséquence de sa théorie qui a poussé Newton à écrire la phrase célèbre : « Hypotheses non fingo », que signifie simplement qu’on ne peut expliquer un tel phénomène par des hypothèses scientifiques, mais seulement par la magie. (Il faut se rappeler que dans les temps de Newton « l’action à distance » était jugée inadmissible, car il était communément admis qu’une cause physique ne pouvait être conçue que comme l’impact d’un morceau de matière contre un autre morceau de matière. Descartes, par exemple, expliquait le magnétisme avec des « atomes-vis » qui, tournant autour de la terre, quand il rencontrent des corps qui contiennent des « atomes-écrou » causent ce phénomène d’attraction qui à présent est expliqué avec l’image du champ magnétique, c’est-à-dire avec l’idée d’une action à distance). Ou bien, au sujet du monde microscopique, nous croyons que les électrons et le noyau sont les uns aux autres en relation d’équilibre dynamique, car constamment échangent des photons. C’est un concept qui, au niveau macroscopique, est un phénomène tellement évident comme le serait l’idée qu’un bâtiment peut être ce qu’il est parce que les copropriétaires s’échangent continuellement l’appartement les uns les autres. En général, toute personne qui connaît un peu les expériences de la mécanique quantique sera au courant de nombreux phénomènes qui n’ont aucun rapport avec le sens commun et, au contraire, ont relation avec la « pensée magique » tellement méprisée. Il suffit de jeter un coup d’œil sur les expériences au sujet de l’interférence à deux fentes pour le comprendre (Sur cet argument Bohr a dit que « si quelqu’un pour la première fois comprend la mécanique quantique et ne reste pas complètement choqué, cela signifie qu’il n’a rien compris »). Comme cela a été souligné à maintes reprises par des nombreux scientifiques – y compris Heisenberg – des soi-disant « forces » ou « champs de forces », que nous imaginons comme causes des phénomènes mesurables, nous connaissons seulement les effets, qui, précisément, sont les phénomènes mesurables. Donc ces « forces », auxquelles nous les attribuons, ne se manifestent nullement de façon directe et objective à travers des données expérimentales – bien que nous croyons fermement qu’elles existent – mais à travers des hypothèses supplémentaires qui relient entre eux ces phénomènes selon une règle mathématique et selon des images, comme sont justement les « champs de force », constitués par des « ondes ». Mais aujourd’hui dans le monde scientifique on est bien conscient que l’on peut se passer entièrement de ces images et que, par exemple, on peut reconstruire tous les phénomènes de l’électromagnétisme sans l’image des ondes et des champs de force relatifs même au niveau mathématique (bien que l’on doit en ce cas utiliser des équations plus compliquées et par conséquent plus incommodes : d’autre part, on ne dit pas souvent que « la vérité est gênante » ? comment alors on peut déduire la fausseté d’une théorie de sa simple incommodité ? on pourrait, finalement, soutenir le contraire et affirmer que l’incommodité d’une théorie témoigne de sa plus grande proximité à la vérité). Conscients de cela, il sera difficile soutenir que ceux qui attribuent des phénomènes à des « nombres-force » au lieu qu’à des « forces » sont vraiment substantiellement différents de nous. En effet, compte tenu de notre contexte culturel, à tout le monde semble raisonnable d’attribuer le rôle de cause efficiente à des « forces ». Mais dans un contexte culturel complètement différent serait tout aussi raisonnable d’attribuer à la force magique du 360 le mouvement annuel et de précession du Soleil le long du zodiaque. Si on n’as pas des préjugés, une pareille façon de penser ne paraît pas du tout plus stupide et superstitieuse que celle de ceux qui croient, par exemple, que les étoiles externes des galaxies spirales ne sont pas lancées dans le vide à cause d’une substance – « la matière noire » – qui ne peut être mesurée en aucune façon, mais qui représenterait la grande majorité de la matière qui constitue l’univers. Supposons de nous trouver dans un contexte culturel où nous avons appris une version de la loi de Newton, où la constante G apparaît comme une fonction de π et ϕ. À ce moment, serait-ce vraiment de la folie croire que l’action de m1 sur m2 se passe à cause de l’action magique de ces deux constantes (qui, rappelons-nous, dans un tel contexte seraient présentes dans toutes les autres lois scientifiques) plutôt que par une pas moins magique « attraction à distance », qui existerait entre m1 et m2 (et que de aucune manière ne peut être objectivement constatée) ?
9) Ce que nous objectons naturellement à ces raisonnements est que pour nous « le compte est juste ». Nous entendons par cela que : « en dépit de tout paradoxe, nous pouvons opérer au moyen d’une technique forgée sur la base de nos théories mathématiques : nous ne sommes pas là seulement pour compter les jours et les siècles qui passent ! ». D’autre part, aussi ces personnes pourraient dire la même chose, car en calculant à travers des nombres obtenus d’autre manière on peut arriver aux mêmes résultats que nous avons obtenus. Quant à la technique, une construction comme la Grande Pyramide nous démontre indiscutablement que ces personnes en avaient une très efficace obtenue de leurs équations (même si en ce moment nous ne sommes pas à même de dire exactement en quoi elle consistait), une technique qui en outre possédait des traits d’une efficacité extraordinaire, que la nôtre n’a pas encore connue et sur laquelle nous sommes à peine capables de faire quelques hypothèses. D’ailleurs, si nous réfléchissons sur nos croyances scientifiques – ou sur ce que nous pourrions appeler nos « images mathématiques maîtresses » – à l’égard du monde microscopique, en effet nous ne pouvons qu’admettre que – conscients ou pas – depuis des décennies nous avons abandonné l’idée de la nature comme un mécanisme en faveur d’une idée vraiment très proche à la pensée magico-numérologique. Pour donner un exemple célèbre : à travers les formules de la mécanique quantique nous croyons qu’une particule n’est pas un corps qui existe matériellement, mais une distribution de probabilités qui nous rend capables de l’observer. Par conséquent, nous croyons aussi qu’une particule est quelque chose qui passe de l’existence très abstraite du nombre à celle concrète d’un corps (bien que petit) au moment où nous la mesurons. Peut-être à un physicien d’école classique newtonienne cela pourrait paraître une sorte de blasphème contre la rationalité et le sens commun, car l’opération de mesure peut sembler un rituel magique, dans lequel d’une chose que l’on peut dire un rien mathématisé on crée quelque chose qui existe réellement. À part cela, de l’image quantique du monde microscopique dérive une conséquence ultérieure. Si nous trouvons un électron au point « x » à la place du point « y », ou si nous constatons qu’une certaine particule d’uranium décroit et une autre ne décroit pas (bien qu’elles restent identiques pour le reste), cela ne dépend pas proprement de quelques « forces » (ou, au moins, de quelques forces déterministes, dont les effets sont a priori et exactement prévisibles). Même, dans le cas de l’effondrement de la fonction d’onde – où l’on théorise rien de moins que des effets instantanés à des distances infinies – on ne peut plus parler, même dans un sens heuristique – de forces qui se transmettent d’un point à l’autre de l’univers, car dès le début Bohr a expliqué ces phénomènes par des liens de type holistique et symbolique (c’est-à-dire, en dernière analyse, de type magique) que la théorie établit entre des particules produites dans un état d’ « entanglement ». Ces affirmations de Bohr ont suscité une opposition farouche de la part d’Einstein, qui contre elles a lutté pour toute sa vie, même si, ironiquement, c’est juste lui qui a suggéré à Heisenberg que « c’est la théorie qui nous dit ce que nous pouvons observer » : mais la théorie est précisément un système de symboles mathématiques ! Chose étrange, le point de départ pour arriver au principe d’indétermination – et donc à l’abandon d’un monde vu comme un système de cause-effet en faveur d’un monde vue comme un réseau de symboles mathématiques – a été la pensée du plus célèbre prix Nobel du siècle dernier, pas celui d’un chaman ou d’un prêtre-astronome, même si leurs conclusions ne sont pas tellement différentes comme on voudrait le faire croire. Supposons qu’un prêtre-astronome croit que π et ϕ sont à mesure de mouvoir le cosmos macroscopique de même que le cosmos microscopique en tant qu’expressions de la volonté divine : pouvons-nous vraiment dire qu’il est sur un plan théorique très différent du nôtre ? Si on regarde de près, même une onde de probabilités est un système de nombres, pas de forces. Donc, on ne voit pas où est la différence entre un système de croyances comme le nôtre et un système dans lequel certains nombres particuliers (qui, il convient de noter, entrent dans les équations comme des éléments fondamentaux du calcul) jouent le rôle de « causes efficientes », qui dans notre science est attribué, par exemple, aux nombres liés à une onde de probabilité.
10) La découverte que nos constantes peuvent être calculées comme des fonctions de π et ϕ pourrait avoir aussi des conséquences importantes sur l’état de nos théories, car à ce stade nous pourrions arriver à l’hypothèse que ces valeurs que nous considérons comme constantes peuvent au contraire varier selon une certaine règle, même si pour le moment cette règle reste inconnue. Et cette hypothèse pourrait être le point de départ pour la solution des problèmes qui, jusqu’à présent, notre cosmologie a laissés en suspens. Nous avons mentionné ci-dessus les problèmes des étoiles externes des galaxies spirales. Selon les calculs que l’on peut faire à partir de nos équations, elles devraient être lancées dans le vide intergalactique par la force centrifuge, mais, au contraire, ce semble, elles continuent à orbiter autour du centre de la Voie Lactée, probablement depuis quelques milliards d’années. Mais si nous supposons que G n’est pas un nombre constant valable dans tout l’univers, mais le résultat d’une fonction qui augmente en proportion de la valeur de la distance entre les masses impliquées et le nombre d’or, nous pourrions jeter les bases de la compréhension mathématique de cette figure typique – la spirale de Fibonacci – qui caractérise toutes les galaxies de ce type
Qu’est-ce que signifie ce raisonnement ? Que l’image que nous voyons dessinée dans l’espace des galaxies spirales – comme celles que l’on peut voir dans les images ci-dessus – pourrait correspondre au diagramme de croissance de la constante G avec la croissance de la distance des corps célestes du trou noir, supposé d’être au centre de toute galaxie de ce type. Et ce diagramme de croissance devrait correspondre en quelque sorte à la formule de la spirale logarithmique d’or. L’augmentation proportionnelle de G selon une fonction basée sur ϕ et sur la distance ferait de manière que le facteur de diminution du champ gravitationnel représenté par « d² » serait partiellement compensé. De cette façon on pourrait expliquer pourquoi les étoiles externes des galaxies subissent une force gravitationnelle d’intensité supérieure à celle que l’on peut calculer sur la base de nos formules actuelles, en éliminant un concept aussi problématique que celui de la « matière noire », qui semble créer plus de problèmes qu’il n’en résout. Et que aux extrêmes de la galaxie le champ gravitationnel est plus intense de ce que nous sommes amenés à croire selon les formules en notre possession est évident non seulement par le fait que les étoiles externes ne sont pas lancées dans le vide intergalactique, mais aussi par le fait que les parties extrêmes de la spirale galactique semblent revenir vers le centre : comme si, au moment où elles ont été capturées par le trou noir, tout d’abord, pour ainsi dire, aient tenté de continuer leur course vers l’externe, mais qu’après, en perdant de la masse et donc de l’énergie cinétique le long du parcours, aient finalement comme « rebondit » dans le champ gravitationnel du trou noir, revenant partiellement en arrière. Certains pourraient penser que c’est une façon de résoudre un problème physique avec une modification arbitraire des calculs au moyen d’instruments mathématiques qui n’ont rien à voir avec les phénomènes observables. D’autre part, la soi-disant « matière noire », par laquelle à présent on essaie d’expliquer les phénomènes observables, est, par définition, une entité qui n’est pas observable. Et il ne peut échapper à personne le fait que considérer la valeur de G comme une constante qui est valable en tout point de l’univers est simplement une hypothèse a priori. Si on regarde de plus près, Newton a inclus dans sa formule cette valeur non pas parce qu’elle correspondait à une entité objectivement observable, mais justement parce qu’elle était un instrument pour faire de manière que ses calculs soient en ordre : mais ses calculs ne se référaient qu’au système solaire. Si nous nous tournons vers des objets plus grands comme les galaxies afin de mettre en ordre les calculs nous sommes libres de supposer que celle qui apparaît comme une constante quand se réfère à des systèmes gravitationnels de dimension réduite, si on la projette sur des systèmes beaucoup plus grands devient une variable. Découvrir la fonction qui règle la croissance de G sur la base de la distance ne signifie pas démentir le travail de Newton, mais, au contraire, le compléter.
11) À ces réflexions nous pouvons et devons en ajouter une autre qui concerne l’état général de notre science empirique. En fait, nous connaissons quatre forces fondamentales qui n’ont entre elles aucune relation mathématiquement sensée et qui, en revanche, montrent des différences qui apparemment les rendent totalement incompatibles. En particulier, nous savons tous qu’une masse attire toujours une autre masse et qu’il n’existe pas l’inverse de ce phénomène, qui est typique de forces électromagnétiques. C’est aussi à cause de cela que l’on ne réussit pas à trouver un lien entre la force de gravité et les phénomènes du magnétisme sinon dans un facteur de décroissance de l’intensité de la force d’attraction (ou, dans le cas du magnétisme, aussi de répulsion) représenté par « d² ». Mais aujourd’hui même l’archéologie nous pousse à supposer que notre théorie gravitationnelle est incomplète, car il est très difficile d’imaginer que ces géants qui pèsent plusieurs centaines de tonnes qu’on peut trouver en Égypte et en Amérique du sud ont été déplacés d’une autre manière que par une inversion du signe de leur champ gravitationnel. Nous avons vu plus haut comment le millier de tonnes de la Pierre de la Lune a été déplacé sans tous ces équipements industriels que pour nous seraient absolument essentiels même seul pour imaginer de le pouvoir faire. Par conséquent, une telle entreprise a pu être accomplie seulement par ceux qui de quelque manière étaient en mesure de faire en sorte que cette énorme masse de pierre se comporte à l’égard de la terre un peu comme le font les charges électriques quand elles sont du même signe et montrent la tendance à se repousser réciproquement. Seulement de cette manière le déplacement de cette pierre n’aurait pas eu besoin de machines gigantesques, qui à leur tour supposent un appareil industriel capable de les produire. Cet appareil, à son tour, suppose l’exploitation de combustibles fossiles par des mines et des puits de pétrole, des usines de production d’électricité, de lignes électriques à haute tension pour l’amener, d’une industrie chimique et métallurgique en mesure de produire toutes ces substances artificielles qui sont nécessaires même pour des machines très peu développées, et de tous les autres éléments qui ont été et sont encore indispensables à notre dispositif technique et dont, au contraire, il n’y a la moindre trace dans le passé préhistorique. Mais, avec recul, aussi dans des cas moins extraordinaires que celui de Baalbek par beaucoup de raisons nous sommes obligés de supposer une science et une technique hautement développées pour expliquer des pièces archéologiques qui autrement sont énigmatiques ou même absurdes. Par exemple, le temple du Soleil à Ollantaytambo a été construit avec des pierres de dimensions de grande taille, qui ont été obtenues d’une carrière située sur une montagne du côté opposé de la vallée. Le chemin qui mène de la carrière à Ollantaytambo est un sentier muletier qui descend jusqu’à une rivière que l’on doit passer à gué pour après grimper jusqu’au sommet où se trouve le temple. Un total de cinq-six kilomètres de sentier escarpé et accidenté. La raison pour laquelle nous pouvons être pratiquement certains que les constructeurs ont utilisé ces routes – ce qui à peine pourrait être couvert par une jeep – c’est que même aujourd’hui il y a des pierres qui ont été abandonnées par des raisons inconnues le long du chemin. Ces pierres ont été baptisées par les indigènes avec un nom très significatif « pierres fatiguées », de cette façon faisant une obscure allusion à un tel moyen de transport qui suggère que les pierres se déplaçaient par elles-mêmes, sans la contribution de la force physique de l’homme. Nous pouvons également être pratiquement certains que la rivière était passée à gué, parce que l’on n’a pas trouvé aucun reste d’un pont ; et il est difficile de croire qu’il ne reste aucune trace d’un pont en mesure de soutenir des dizaines de tonnes. Il est vrai que les « pierres fatiguées » ont les dimensions de celles qui forment le temple ; mais il y en a qui semblent atteindre le poids d’une vingtaine de tonnes. Et aussi dans ce cas nous sommes obligés de supposer que ceux qui les ont déplacées ont fait recours à quelque chose comme une inversion du champ gravitationnel, car à l’étal actuel, même pour déplacer de tels poids, notre technologie ne pourrait travailler sur des sentiers muletiers, mais, au moins, sur des routes goudronnées et faites dans les règles de l’art. Au lieu de cela, pour les pierres de taille double ou triple effectivement utilisées pour construire le temple (qui pèsent au moins cinquante tonnes) à présent n’existe aucune machine en mesure – ne disons pas de les transporter pour des kilomètres en amont et descente le long de chemins muletiers dans certains endroits très escarpés – mais seulement de les soulever et déplacer de quelques mètres sans des installations qui nécessitent une transformation totale du territoire. Il faut réfléchir qu’aujourd’hui les grues les plus puissantes peuvent déplacer un maximum de 200 tonnes. Mais il s’agit toujours d’appareils très compliqués et de taille énorme (vus d’une certaine distance il semblent aussi haut qu’un immeuble), qui pour toute opération de déplacement nécessitent des semaines de préparation et des grands espaces spécialement préparés, et non pas des sentiers.
12) Donc, si l’on part de nos théories physiques et de notre technique nous pouvons avec toute certitude définir un temple comme celui de Ollantaytambo (de même que celui de Baalbek ou les colosses de Memnon ou les murs d’Alatri) comme des objets impossibles. Objets impossibles qui pourtant sont là, sous nos yeux : blocs qui pèsent des centaines de tonnes ont été effectivement transportés et placés là où ils se trouvent aujourd’hui. Cette constatation nous oblige à supposer que notre théorie de la gravitation est incomplète, qu’un champ gravitationnel peut être inversé d’une manière semblable à ce que nous le faisons avec un champ magnétique (ou même qu’une nouvelle théorie puisse devenir une partie ou une expression des forces électromagnétiques). Cela pour le moment peut apparaître comme quelque chose d’absurde ou d’impensable. Mais il semble impossible d’imaginer d’une autre manière la construction de monuments mégalithiques comme ceux que l’on peut voir partout dans le monde : il est impossible sans une simultanée transformation du territoire environnant dans une installation industrielle plus ou moins étendue ; ce qui en fait ne résulte d’aucune manière. De cette constatation pourrait naître une tentative de développer notre théorie de la gravitation au point de comprendre la nature de cette nouvelle force, quelque chose comme un pôle négatif du champ gravitationnel, chose que jusqu’à présent est échappée à la compréhension de notre science empirique. Bien sûr, nous nous rendons compte que toutes ces indications pour le moment peuvent apparaître risquées. Mais la découverte d’un diagramme de l’espace-temps codé dans l’espace sacré de l’Ancienne Égypte rend parfaitement sensée une recherche dans ce sens. Si enfin on pouvait vérifier l’ensemble de ces hypothèses, les conséquences seraient vraiment choquantes. Alors non seulement Gizeh et Dahshur seraient l’image du ciel de la Douât en 10.500 av. J.-C., mais aussi que ce paysage sacré – dans l’ensemble et dans ses parties, dans son corps architectonique tridimensionnel comme dans l’espace décoratif bidimensionnel – aurait été pensé de manière à représenter un ensemble de théories physiques, géométriques et mathématiques conçues comme science du divin (car il semble clair que, une fois acceptée la présence du diagramme de l’espace-temps dans la Grande Pyramide, il est difficile d’imaginer que les Anciens Égyptiens ne connaissaient pas aussi toutes les autres théories qui en sont la base et la conséquence physico-mathématique). Ces théories, nées qui sait comment et qui sait où, étaient destinées à sombrer dans l’oubli d’une manière pour nous pas plus claire de celle par laquelle elles avaient été découvertes, pour être ensuite redécouvertes en Occident milliers et milliers d’années plus tard, avec des formes et des buts différents de ceux qu’elles avaient eu parmi nos lointains ancêtres. Avec tout cela nous aurions démontré que – en dépit de l’énorme et toujours croissante puissance technique que notre science met à disposition – notre ignorance quant à ce qu’est l’homme et ce qu’est le sens de sa présence dans le cosmos est encore bien loin d’être éliminée.
annexe 1 : UNE ESQUISSE DE LA THÉORIE DES CHAMPS UNIFIÉS PROBABLEMENT CODÉE DANS LA GRANDE PYRAMIDE
1. En 1836-1837 Howard Vyse , pendant une période de recherches intrusives effectuées sur la Grande Pyramide au moyen de la dynamite, a découvert à la sortie du puits d’aréage sud de la Chambre du Roi (celui qui pointe vers la ceinture d’ Orion) une plaque de fer de forme rectangulaire. Elle était d’environ 304,8 mm de long, 101,6 mm de large et avec une épaisseur de 3 millimètres. Et ces dimensions ne semblent pas du tout aléatoires, puisque même à première vue, nous voyons que une proportion de à peu près 3 semble avoir un rôle particulier dans leur détermination. Donc, nous pouvons essayer – comme essai mental – de reconstruire ses dimensions, à partir des chiffres que par les anciens Égyptiens étaient très importants, en supposant que les mesures ont été prises avec un minimum d’approximation. Donc , on suppose que l’épaisseur a été déterminée par la formule de 2ɸ ( ou √5 + 1) et que donc elle était initialement 3,23606… mm. Ensuite, nous supposons que la largeur a était déterminée par la formule 2ɸπ x 10 , et que donc elle était originellement 101,66407… mm. En ce qui concerne la longueur, nous supposons qu’elle a été déterminée en utilisant la constante que nous utilisons pour calculer la vitesse de la lumière, qui est égale à 2,9979246. Ainsi, la longueur résulterait de la formule 2ɸπ x 10 x 2,9979246 = 304,7822. La différence par rapport à la mesure de la longueur qui est habituellement acceptée serait ainsi de peu inférieure à deux dixièmes de millimètre. Si cet essai correspond à la réalité , alors nous aurions que la vitesse de la lumière n’aurait pas été codifiée seulement dans les mesures de la Grande Pyramide, mais même dans cette plaque de fer apparemment anonyme qui avait été placée à l’extrémité du puits d’aréage sud de la Chambre du Roi. Bouval et Hancock ont réalisé des tests sur le métal. Ces tests ont montré que le fer n’était pas d’origine météorique et que, probablement, a été doré. Ce dernier fait est très important par rapport à notre hypothèse, parce que dans l’or nous pouvons envisager un symbole de la lumière, dont la plaque devrait contenir une caractéristique fondamentale. Nous ne pouvons pas même exclure la possibilité que les autres chiffres qui caractérisent l’objet contenaient d’autres informations scientifique-astronomiques. Le cas du sarcophage de la Chambre du Roi nous a appris que dans des mesures, qui, dans notre culture sont considérées comme triviales, peuvent être contenues des données scientifiques qui étaient importantes pour ces personnes, aussi et surtout parce qu’elles étaient considérées comme directement liées à la création conçue comme un projet d’un divin architecte. Nous verrons ces choses beaucoup mieux dans la partie 7 du The Snefru Code. Pour l’instant nous nous limitons à un seul exemple, que nous considérons très important. Si nous prenons la longueur de la plaque en décimètres, nous voyons qu’elle est 3,047822. Si nous faisons la relation entre ce nombre et π nous avons que π : 3,047822 = 1,030766, un chiffre qui semble à première vue tout à fait insignifiant. Que pouvons-nous dire, lorsque nous constatons que le rapport entre le nombre de jours dans une année solaire (365,25) et le nombre de jours dans une année de phases de la lune (354,36) nous donne un nombre à peu près égal à cela, à savoir 1,03073… ? Nous pouvons obtenir un nombre très similaire également par 2ɸ : π = 3,236 … : 3,141 … = 1,030072 … et, naturellement, aussi par ɸ : π/2. Aussi, en prenant chaque millimètre comme l’équivalent d’un million de kilomètres, nous voyons que la longueur de 304,78 mm correspond presque parfaitement à deux fois la distance maximale entre le Soleil et la Terre, qui est égale à 152,1 millions kilomètres ( x 2 = 304,2 ). Nous pouvons également noter que, en termes de numérologie, il existe une grande similitude entre la distance moyenne entre la Terre et le Soleil et la vitesse de la lumière divisée par deux (149,5978875 contre 1,4989623). Une chose pour nous sans aucune importance, mais qui pour ces personnes aurait pu avoir une signification importante . 2. Rappelons également que le puits d’aréage sud de la Chambre du Roi est celui qui est pointé à la Ceinture d’ Orion. Alnilam , l’étoile centrale et la plus brillante de la Ceinture, est d’environ 1000 années-lumière loin de la Terre. Si on prend chaque dixième de millimètre comme une année-lumière, nous pouvons supposer que la largeur de la plaque (1016 dixièmes de millimètre) représente la distance entre la Terre et Alnilam en années-lumière (soit en termes de temps), tandis que la longueur la représente en termes spatiaux (puisque la longueur est la largeur multipliée par la constante qui donne la vitesse de la lumière). Il n’est pas impossible que même les dimensions de la Chambre du Roi et de la Reine contiennent des références similaires à Orion et/ou à d’autres étoiles et constellations que pour les anciens Égyptiens étaient très importantes. Par exemple, sa longueur (que nous mesurons le long de l’axe Est-Ouest) est d’environ 10 mètres : si nous prenons chaque dixième de mètre comme symbole d’une année-lumière, nous avons une fois de plus la distance entre la Terre et Alnilam (nous tenons compte que à Gizeh, à l’équinoxe vernal, Orion se lève en direction de l’Est). D’autres données intéressantes peuvent être obtenues à partir des angles caractéristiques des Pyramides. L’angle de la base de la Grande Pyramide – en degrés et centièmes de degré – est d’environ 51°, 817, et sur ce sujet on a déjà dit beaucoup de choses. Nous pouvons ajouter que – si nous mettons en relation cet angle avec le nombre de jours des phases lunaires et avec ɸ – de cette opération nous pouvons obtenir une très bonne approximation de la constante que nous nécessitons pour calculer la vitesse de la lumière c, étant donné que {1 + [ 1:(354,36 : 51°,817)]} x ɸ2 =2,9985192… ≈ c = 2,9979246 (-0,00059) Ce fait devient encore plus intéressant quand on sait que l’apothème de la Grande Pyramide est d’environ 356,08 mètres. Toutefois, ce calcul suppose que les côtés de la Pyramide sont parfaitement droits. Mais, au lieu de cela, ils forment une légère queue d’aronde vers l’intérieur. Cela signifie que l’ apothème est de longueur légèrement inférieure à celle qui est calculée à partir de la hauteur et de la longueur d’un côté. Et il ne serait pas surprenant si sa mesure coïncidât presque exactement avec le nombre de jours de l’année de phases lunaires. L’inclinaison de la Pyramide de Khephren est de 53°, 167. Le nombre exact de jours dans une année solaire (365,25) divisé par cette inclinaison nous donne 6,8698 .., un chiffre qui est très similaire à ɸ4 = 6,8541. Au lieu de cela , en utilisant la longueur de l’année lunaire nous avons 354,36 : 53°, 167 = 6,6650365 … un chiffre qui est très proche de la constante de Newton (6,67 ) et que au niveau numérologique nous rappelle le biblique Nombre de la Bête, le 666 (qui pourrait donc être un moyen de faire allusion à la constante de Newton). Ce nombre a été symbolisé avec l’architecture aussi à Teotihuacan. Dans « Fingerprints of the Gods » Hancock parle d’un effet lumineux qui se produit aux équinoxes « Puis , à midi, le passage des rayons du soleil du sud au nord a provoqué l’ effacement progressif d’une ombre parfaitement droite qui longeait un des ordres inférieurs de la façade occidentale. L’ensemble du processus, de l’ombre totale à l’illumination totale, a été réalisé exactement en 66,6 secondes » . Mais si on utilise l’Année des Eclipses, alors nous avons 346,6 :53°,133 = 6,52… un chiffre très proche de la constante de Planck calculée en erg par seconde (correspondant à 6,55 ; celle en joule correspond à 6,626). En outre, il est à noter que l’angle de base de la Pyramide de Khephren est très similaire à l’angle opposé au côté majeur du triangle rectangle avec côtés de 3 et de 4 et hypoténuse de 5, qui a un sinus de 0,8 et est égale à 53°,13. Mais si nous modifions d’une façon minime les mesures canoniques de la célèbre triade pythagoricienne, on peut imaginer que les proportions de la Pyramide de Khephren correspondent à 2,9979246 (c’est-à-dire « c »), 4 et 4,998755 (la mesure de l’hypoténuse que résulte de deux côtés). L’angle qui en résulte serait 53°,149. De cette façon les Anciens Égyptiens auraient trouvé moyen de coder architectoniquement la vitesse de la lumière en utilisant une approximation presque parfaite d’une triade pythagoricienne fondamentale. Il convient aussi noter que l’utilisation de π au lieu de 3 conduirait à un angle de 51°85, très proche de celui de la Grande Pyramide, qui est égal à 51°,517. L’angle de base de la Pyramide Rhomboïdale est d’environ 54 ° 30′. Si on divise les 360 jours « purs » du calendrier égyptien par cet angle, nous avons que 360 : 54,31 = 6,628 … qui est une bonne approximation de la constante de Planck. Et, si nous ajoutons le sinus et le cosinus de cet angle, nous avons la racine cubique du nombre d’Euler (3√e = 1,3956..). Nous trouvons ce nombre codifié aussi dans les mesures de la Grande Pyramide, puisque le côté est de 440 coudées et 440 : 2,71828 = 161,8670629957179. En divisant ce nombre par 100, nous obtenons 1,61867062. Mais le nombre d’or est 1,618033… , et l’approximation au nombre d’or qu’on peut déduire à partir des mesures de la Grande Pyramide est égale à 1,61859… Si maintenant on transforme numérologiquement l’angle de 54°30’, calculé en degrés et en soixantièmes de degré en celui calculé en degrés et en centièmes de degré, nous avons un angle égal à 54°,5. Si on divise ce chiffre par 1000 et y ajoutons 1, nous avons 1+ (54,5 :1000) = 1+0,0545 = 1,0545 = ħ = 1,054571, où ħ est la variante de la constante de Planck mise au point par Dirac. L’angle de la base de la pyramide de Mykérinos est de 51°,367 . La tangente de cet angle est égale à 1,2511, un nombre très similaire à √π/2 = 1,25331 . … ( Si la tangente est égale à √π/2 l’angle est de 51°,4141). L’angle de la base de la Pyramide Rouge est d’environ 43°35. Multiplié par 2 il nous donne un angle pratiquement identique à 86°,7812… : dans ce cas, la somme des sinus et cosinus nous donne 1,054571 … , qui est la valeur de ħ, une variante de la constante de Planck développée par Dirac. Une très bonne approximation de ce nombre est la somme de sinus, cosinus et tangente d’un angle égal à π/2 ; le résultat de cette somme est 1,054458… ; en utilisant la valeur de π que l’on retrouve dans la Grande Pyramide (22/7) , le résultat est 1,054480… : de cette manière, nous découvrons que deux données empiriques – qui nous avons la tendance à juger contingentes et non plus explicables – l’erreur minimale possible dans la détermination de la position et de la vitesse d’une particule et le quantum d’action – sont tous les deux contenus dans une valeur géométrique fondamentale que jusqu’à présent on croyait totalement abstraite et déconnectée de la réalité empirique, puisque nous avons que (tangente π/2 + cosinus π/2 + sinus π/2) x 2π = h, la constante de Planck. Cela signifie, par exemple, que la formule pour déduire le nombre quantique principal (n) que nous écrivons n x h/2π après que nous l’avons dérivée au moyen d’une recherche empirique laborieuse, aurait pu être dérivée avec une procédure a priori menée exclusivement par des bases trigonométriques. Cette étrange affirmation devient plus convaincante quand nous constatons que, aussi étrange que cela puisse paraître, nous pouvons obtenir une valeur remarquablement proche de h – la constant de Planck – en divisant 360° avec l’angle de 54°,3718624 , qui a pour principale caractéristique que soustrayant le sinus et le cosinus de la tangente, on obtient zéro. Symboliquement, cela semble un fait très important : il est comme si dans la trigonométrie était inscrit le fait empirique que, sous une certaine quantité, l’émission d’énergie est impossible (on notera au passage que l’angle au sommet de la Grande Pyramide est remarquablement proche du double de l’angle de 38°,1727…, qui est caractérisé en ce que la différence entre la tangente et le cosinus est égal à 0, alors que le sinus est égal à 1/ɸ) : 360° : 54°,3718624… = 6,62107… (la constante de Planck est calculé actuellement égale à 6,62559…). Si l’on multiplie ce même angle par (1/ɸ x π²) + 1/ɸ nous avons que 54°,3718624… x 6,7177.. = 365,2584 …, , c’est à dire la durée exacte d’une année solaire. Au lieu de cela , si l’on divise la longueur de l’année solaire par cette approximation a h, nous avons que 365,25 : 6,62107… = 55,164799… ; si nous faisons la somme de sinus, cosinus et tangente d’un angle comme cela, nous arrivons à un résultat de 2,8289… , un nombre qui est pratiquement identique à 2√2. Un nombre pratiquement identique à la √2 résulte aussi de la tangente de l’ angle qui résulte de la relation entre la longueur de l’année solaire et la constante de gravitation, étant donné que 365,25 : 6,673 … = 54°, 736…, un angle dont la tangente est égale à 1,41425… (√2 = 1,41421…). 3. Il semble donc que la plaque trouvée par le colonel Vyse, loin d’être un objet banal, pourrait contenir d’importants concepts scientifiques, qui atteignent des niveaux inimaginables de sophistication. De la face plus grande de la plaque, on peut créer deux triangles rectangles dont l’hypoténuse coïncide avec la diagonale du rectangle. L’angle opposé du côté mineur est de 71°,5531526028, dont la tangente est égale à 2,9979245999… : ce chiffre est presque exactement le même de la constante à partir de laquelle nous pouvons calculer la vitesse de la lumière, qui, comme nous l’avons vu , est égale à 2,9979246. Mais l’angle le plus intéressant est certainement celui de 66°,2699, à partir duquel nous pouvons encore une fois obtenir une valeur presque identique à “c” en multipliant tg x (sin + cos) = 2,9979222 … Ici, la chose importante à noter est que on peut construire numérologiquement cet angle avec une bonne approximation par le produit h x 10 = 6,62599 x 10 = 66,2599 (la différence est d’un dixième de degré) . Ce particulier crée un lien profond avec le solide que nous avons vu ci-dessus. En fait, en reprenant l’analyse de la plaque qui se trouve au fond du puits d’aération Sud de la Chambre du Roi, si l’on multiplie le cosinus de 71, 55315 (0,3164.., un chiffre plus ou moins égal à √10) et puis nous faisons 1/x , nous obtenons 1,054165 … , un nombre qui correspond presque parfaitement à ħ, la valeur qui remplace souvent “h” constante de Planck (ħ= h/2π = 1,054571). Naturellement, nous pouvons obtenir une valeur égale en divisant l’hypoténuse pour le côté plus grand, puisque 321,289… : 304,781… = 1,05416554, avec une différence par rapport à la valeur de notre constante d’environ 3 dix-millièmes. Cette valeur peut être obtenue avec une bonne approximation aussi de 130√103 = 1,054573667 … ; et en divisant l’exposant de la racine par celui de la puissance nous avons 130 : 3 = 43,333 … , qui est l’angle de base de la Pyramide Rouge exprimé en degrés et soixantièmes de degré ; le réciproque de cet angle sur un quart de tour (90°) a une tangente de 1,05378, un nombre de nouveau très proche de ħ (l’angle avec la tangente identique à ħ est celui de 46°, 52 ; la somme de sinus et cosinus de cet angle est presque identique à √2)) . Il faut aussi noter que l’angle de base de la Pyramide Rouge correspond à une bonne approximation de la valeur de la constante qui est utilisée pour calculer la surface de l’icosaèdre (5√3 = 8,66 … = 10 x sin 60°) multiplié par 5 , étant donné que 8,66 .. x 5 = 43,301 . Encore, si l’on divise l’angle plein pour angle avec la tangent égale a c multiplié par π , nous avons que 360 (71°,55315… x π ) = 1,601488 … , une valeur qui est remarquablement proche de la valeur mesurée en joules d’un électronvolt (1,60217653) et pratiquement identique à l’ approximation du nombre d’ or qui on trouve dans la Pyramide de Mykérinos. L’angle de 71°,5531526028 , à un niveau numérologique est très similaire à la durée en années d’un Jour de précession, résultant de la division des 26.000 ans d’une Année de précession en 365 parties au lieu des connus 360 (le résultat est égal à 71,2328). Un angle très similaire résulte également de la relation entre le quart de l’angle plein et la racine cubique de deux, étant donné que 90 ° : ³√2 = 71 °,433. Multiplié par π ce même angle il donne un résultat de 223 °,78468217351, un chiffre qui est très similaire à la section d’or de l’angle plein (222,49). Par contre, le produit de la valeur exacte de ħ par la constante dont on obtient la vitesse de la lumière nous donne un résultat égal à 3,1615243433466. Cette valeur correspond à la tangente d’un angle de 72 °,4476, ce qui au niveau numérologique correspond presque parfaitement à au nombre d’années solaires qui dure une journée de précession canonique, égal à 26000 : 360 = 72,2222. Ou, également à 90° :ᴾᶦ√2 = 72°,180799 (curieusement, la racine cinquième de 360 nous donne un résultat de ⁵√360 = 3,24534, très semblable à 2ɸ, qui correspond à l’épaisseur de la planche ; par contre, la racine-π de la durée exacte d’une année solaire est égale à ᴾᶦ√365,25 = 6,5418, un nombre très similaire à la valeur de “h” calculée en ergs par seconde (le nombre réel est 6,55 ; nous rappelons que 10 élevé à 3,1646… nous donne 1461, c’est-à-dire la durée du cycle de Sirius : la coïncidence au niveau numérologique avec le volume de l’Arche (une chose que nous allons voir dans un instant) semble donc raisonnablement significative , et encore plus significative nous semblera si l’on note que ħ x 3.1646 x 2 = 6,67461 … , c’est-à-dire une remarquable approximation de G, la constante gravitationnelle élaborée par Newton)). Le cycle solaire annuel et celui de la précession représentent un élément de l’unicité, presque les empreintes digitales de la Terre par rapport aux autres entités astronomiques qui se déplacent dans l’univers. Mais dans le nombre de ces cycles, ce semble , sont codifiées les constantes de nos lois scientifiques les plus importantes. Ainsi, les anciens calendriers contiennent probablement, même si de façon hermétique, les nombres fondamentaux de toutes les lois fondamentales de la physique. Nous allons discuter plus profondément ces sujets dans The Snefru Code part. 4 et 7. Ici nous nous limitons à un seul exemple. Pi grec – la constante qui est utilisée pour déterminer le cercle et, comme nous l’avons vu plus haut, même la constante de Planck – avec ɸ est contenue dans les cycles cosmiques fondamentaux qui regardent la Terre. Cela signifie que des faits empiriques contiennent les nombres fondamentaux des lois de la physique qui les décrivent . Par exemple, la tangente égale à π est caractéristique de l’angle de 72°34…, un angle que en termes de numérologie est pratiquement identique à cette unité de temps, essentielle pour les anciens, qui était le Jour de précession (qui est égal à 72,2222 années solaires). Mais dans π, comme nous l’avons vu , sont contenus les deux nombres fondamentaux de la mécanique quantique. Donc, nous aurions découvert ce que Platon voulait dire quand il a dit dans le Timée que « la terre, notre nourrice, tourne autour de l’axe qui traverse tout l’univers ». Avec ces mots , Platon ne veut pas dire, comme on a cru, que l’univers tourne autour de la Terre, mais que les nombres fondamentaux qui sont contenus dans les cycles cosmiques terrestres – dans lesquels sont à leur tour contenus les nombres de ces lois fondamentales de la physique et des mathématiques – sont la forme logique de tout ce qui peut arriver dans l’univers. 4. En fait , cette thèse platonicienne semble avoir vraiment quelque fondement. Au-delà de ce que nous avons déjà dit, nous pouvons ajouter que la relation que nous avons vu ci-dessus entre la constante de Newton (G) et celle Planck (h) semble en partie contenir et en partie faire allusion à des relations harmonieuses entre le monde abstrait des théories géométriques et les mesures empiriques des cycles astronomiques de la Terre. Par exemple (G/h)⁸ = 1,054897…, c’est-à-dire un chiffre très près de ħ, élevé à la 72ème puissance (il faut se rappeler que le 72 est un nombre/mesure du cycle de précession typique et extrêmement important) nous donne (G/h)⁷² = 1,617677… , un nombre qui diffère de moins de 3 dix-millièmes du nombre d’or. Cette relation semble avoir un poids dans le rapport qui semble exister entre d’autres constantes physiques qui regardent la structure de l’atome. Par exemple, le rayon classique du proton est égal à 1,535 x 10-18 m, alors que celui de l’électron est 2,8179403267 x 10– 15 m . Le rapport de ces longueurs (à l’exclusion des puissances de 10) est égal à 1,535 : 2,817940367 = 0,54472408 …. Ce nombre – élevé au cube – est 0,161632…, une valeur très proche de ɸ : 10. Par contre, multiplié par deux et ensuite élevé à la sixième puissance nous donne (0,54472408… x 2)⁶ = 1,08944817…⁶ = 1,67201227…, qui est une valeur remarquablement similaire à celle de la constante utilisée pour calculer la masse au repos du proton, qui est égale à 1,6726231. On notera en passant que cette valeur peut être reconstruite même par moyens cosmologiques-numérologiques. Osiris – Orion disparaissait de l’horizon pour environ 70 jours et si nous divisons les jours « purs » du calendrier égyptien par ces 70 jours on obtient une valeur de 5 + 1/7. Si l’on divise 70 par 5 + 1/7 on obtient 13,6111… Si l’on divise 5 + 1/7 par 13,6111… nous arrivons enfin à 0,377842 …, une valeur qui multipliée par π et élevée à la troisième puissance nous amène à 1,672562, une valeur très proche de celle de la constante utilisée pour calculer la masse au repos du proton. Si l’on divise la relation entre la constante de Newton G et celle de Planck h par le nombre que nous avons obtenu nous avons que (6,67 : 6,62559) : 1,67201227 = 1,006702 … : 1,67201227 = 0,60209… En ajutant 1, cette valeur correspond à la charge électrique du proton, comme 1,602 – 1 = 0,602 (1/0,602 = 1,6608…, un nombre très proche à la constante qui sert pour transformer les soixantièmes de degré en centièmes de degré). Une relation similaire existe aussi entre le moment magnétique du proton 2,793 et sa masse au repos, car 1,6726231 : 2,793 = 0,598862 (la différence avec la charge électrique cette fois est d’environ 1 + 3.14 millièmes (donc très près de 1 + π/1000)). Ci-dessus , nous avons vu que la masse d’un électron est d’environ 1/1836 fois celle du proton. Si l’on fait le rapport entre le rayon classique du proton et celui de l’électron, on voit que 2,8179403267 x 10 – 15 : 1,535 x 10-18 = 1,8357917… x 103 = 1835,7917.. Par conséquent, il semble que au niveau atomique la masse soit inversement proportionnelle à l’espace occupé par la charge électrique, étant donné que le rayon classique du proton est d’environ 1/1836 fois celui de l’électron. De cela, nous pouvons déduire que peut-être la masse (et donc le champ gravitationnel exprimé par la masse) n’est que – pour ainsi dire – énergie magnétique concentrée. Donc, hypothétiquement, si on pouvait concentrer la charge de l’électron dans un rayon classique équivalent à celui du proton, nous pourrions augmenter sa masse en proportion. A l’inverse, l’expansion de l’espace occupé par la charge électrique du proton réduirait la masse (et donc son poids) à une valeur proche de celle de l’électron. Et cela pourrait être justement la manière par laquelle dans les temps anciens on a pu déplacer ces blocs de granit monstrueux , pesant plus d’un millier de tonnes , qui nous ne serions pas en mesure de déplacer même en utilisant notre technique la plus avancée. En outre, il est possible que cette opération puisse créer un déséquilibre chimique- magnétique de telle sorte que les matériaux plus durs puissent être réduits à un état pâteux. Cela expliquerait l’extraordinaire facilité avec laquelle des gens comme les anciens Égyptiens pouvaient travailler des pierres comme la diorite avec la même facilité que nous travaillons la plastique ou l’aluminium (et ici nous trouvons aussi un indice de ce que Platon pourrait entendre avec un terme comme «condensation»). Si cette hypothèse correspond à la réalité, il serait possible de construire des dynamos qui tournent en utilisant ce que l’on pourrait appeler une sorte de « volant gravitationnel », qui pourrait fonctionner sans l’aide de l’électricité produite par les centrales électriques, qui nécessitent l’utilisation des mines de charbon, ou des puits de pétrole, des réseaux de transmission de haute tension, etc. Ce qui expliquerait pourquoi les constructeurs des pyramides pourraient avoir accès à l’énergie sans la nécessité de tous ces équipements dont nous avons besoin dans notre temps. En outre, étant donné que le champ de gravitation est généré à partir des charges opposées, son action peut à son tour être alternativement positive ou négative alors qu’il s’étend dans l’espace en forme d’ onde. Cela pourrait signifier que l’univers peut s’étendre et se contracter dans un certain intervalle de temps et d’ espace sans jamais parvenir à la mort thermique et sans que sa phase actuelle d’expansion doive être expliqué par une explosion originaire. 5. Nous notons en passant que, si électrons et protons peuvent être considérés comme des sphères, alors l’électron aurait un volume de plus de six milliards de fois plus grand que le proton , étant donné que l’électron a un rayon d’environ 1835,791 fois supérieur à celui du proton ; cela veut dire que son volume serait 1835,791 … ³ = 6186859530, un nombre qui est très proche de 1/ɸ x 1010 . Nous ne pouvons pas manquer de remarquer que la constante qui est utilisé pour déterminer la relation entre la force de gravitation et le champ magnétique exprimé par un électron, est d’environ 4,17 , un nombre aussi très proche du rapport entre les valeurs constantes qui servent à déterminer le volume du cercle, étant donné que 4/3 π = 4.188… : compte tenu de la petitesse des mesures en jeu, il n’est pas exclu que la valeur déterminée géométriquement peut être plus précise que celle déterminée empiriquement. Mais cela ne semble pas le cas, parce que si nous faisons la proportion entre la relation qui existe entre la force magnétique et la force gravitationnelle exprimées par un proton et celle d’un électron, nous nous rendons compte que le résultat est déterminé par une valeur proche de 1835,791… au carré , et non au cube 4,17 x 1042 : 1,24 x 1036 = 3.362.903,2258 Si nous faisons la racine carrée de ce nombre , nous voyons que √3.362.903,2258 = 1833,822… Considérant les petites erreurs qui peuvent y avoir dans la détermination des constantes, nous pouvons penser que ce rapport correspond à 1835.791…2. Cela pourrait signifier que l’électron et le proton doivent être considérés comme des cercles, et non comme des sphères, et, à son tour, cela pourrait signifier que les théories scientifiques modernes qui tiennent compte de la troisième dimension – c’est-à-dire de la profondeur – et sont considérées comme une illusion auraient trouvé un autre fondement. Ce serait aussi la signification profonde de l’adoption de la représentation en deux dimensions de la part des anciens Égyptiens. En outre, si nous faisons la relation entre le rayon classique de l’électron et celui du proton à l’exclusion des puissances de dix, nous obtenons un autre résultat intéressant car 2,8179403267 : 1,535 = 1,8357917437785016286644951140065 Si nous faisons le rapport entre ce nombre et la charge électrique de l’électron et du proton , on voit que 1,835791… : 1,60217653 … = 1,14581… Ce nombre semble être extrêmement important, car il est pratiquement identique à 1 + 1/ɸ4. En effet 1 + 1/ɸ4 = 1 + 0,145898.. = 1,145898… Comme on peut le voir, la différence est d’environ 8 x 10-5 ( curieusement , 8 et 5 sont le sixième et le cinquième chiffre de la série de Fibonacci et leur produit nous donne le 40 que l’on trouve très souvent dans l’Ancien Testament : et en multipliant les 40 jours pour les 40 nuits du déluge biblique nous arrivons à 1600, un nombre très similaire à ɸ multiplié par 1000, dont la racine est 40,22). A ce résultat nous pouvons ajouter les autres que nous avons trouvés avant. Avec l’exclusion des puissances de 10, si nous faisons la relation inverse entre le rayon du proton et celui de l’électron, nous constatons que 1,535 : 2,817940367 = 0,54472408…. Ce nombre – élevé au cube – est 0,161632…, une valeur très similaire à ɸ/10 (en fait 3√ (ɸ/10) = 3√0,1618033988… = 0,544915…, la différence avec la valeur calculée ci-dessus est de 21 dix-millièmes). Au lieu de cela, multiplié par 2, et puis élevé à la sixième puissance nous avons (0,54472408… x 2)⁶ = 1,08944817…⁶ = 1,67201227….. C’est-à-dire, une valeur remarquablement similaire à celle de la constante utilisée pour calculer la masse au repos du proton qui est égale à 1,6726231. Compte tenu des petites erreurs dans la détermination du rayon classique du proton et de l’électron nous pouvons supposer que les valeurs des nouvelles constantes correspondent parfaitement à 1 + 1/ɸ5 et √(ɸ/10). Ce fait peut expliquer pourquoi les anciens Égyptiens tenaient tellement à coder le ɸ et le π dans la Grande Pyramide , car avec ces deux nombres on peut décrire la forme logique-physique et géometrique-mathématique de tous les événements qui se produisent dans le monde . 6. La connexion du rapport inverse entre le rayon classique de l’électron et du proton et leur masse avec le reste de leurs propriétés physiques est complétée par la découverte , maintenant pas trop surprenante, que cette relation semble se faire sentir même dans la distance moyenne entre la première orbite et le noyau de l’atome d’hydrogène, qui correspond à 0,53 x 10-10 m. En effet, si on fait le rapport de cette distance avec le rayon classique de l’électron, on voit que 0,53 x 10-10 : 2,8179403267 x 10– 15 = = 0,000000000053 : 0,0000000000000028179403267 = 18808,0632… Si nous faisons la même opération avec le rayon classique du proton nous arrivons à ce résultat 0,53 x 10-10 : 1,535 × 10-18 = = 0,000000000053 : 0,000000000000000001535 = 34527687,2964 Si l’on divise ce nombre par ce que nous avons obtenu par rapport à l’électron nous avons que 34527687,296416938110749185667752 : 18808,0632 = 1835,791 Autrement dit, nous retrouvons la relation inverse qui existe entre le rayon classique et la masse de l’électron et du proton . Si l’on divise par 10 la valeur relative au proton et ensuite nous faisons la racine nous avons que √34527687,296… : 10 = √3452768,7296… = 1858,162729 Ce nombre pourrait revêtir une signification, car il semble faire allusion à un rapport mystérieux entre le rayon de la première orbite et celui du proton et de l’électron, correspondant à une autre mystérieuse valeur constante. En fait, si l’on divise la valeur de l’électron par 10 et puis on fait la proportion on constate que 18808,0632/10 : 1858,162729 = 1880,0632 : 1858,162729 = 1,0121860104… 1858,162729 : 1835,791… = 1,012186.4248… 1835,791… x 1,012186…2 = 1880,80628… Ce nombre (1,012186) correspond de façon assez précise à la relation entre h mesuré en joules (6,626) et en ergs (6,55), étant donné que 6,62559 : 1,012186 = 6,5458. Nous savons aussi que les distances entre les orbites des électrons et du noyau sont intimement liées à leur état d’énergie, à son tour connecté avec le nombre quantique principal. En outre, la division par 10 de la valeur relative de l’électron pourrait être en quelque sorte à l’origine d’un système de mesure décimale de l’ancienne Égypte (ce qui pourrait être à son tour la cause de notre propre système). Il semble donc que entre l’espace et l’état de l’énergie il y ait, à l’échelle microscopique , une intime connexion, semblable à cette que nous trouvons entre la masse et l’énergie dans la relativité générale. La théorie des champs unifiés de l’ancienne Égypte serait donc, pour ainsi dire, une sorte de généralisation de la relativité générale dans laquelle l’espace, compris comme le rapport entre le rayon classique de l’électron et du proton, entre dans la définition de la masse, de la charge, de la distance entre les orbites et vice versa. Que les anciens Égyptiens étaient arrivés à une conception de ce genre est une possibilité à considérer non seulement à cause de tout ce que nous avons vu dans la première partie de l’article, mais aussi par ces nouvelles découvertes . Si nous faisons égal à 1 le rayon classique de l’électron, nous avons que le proton est de 1/1835,791 cette mesure. Si nous arrondissons ce nombre au chiffre supérieur (1836), puis nous faisons la division par un des deux nombres typiques du cycle de Sirius nous avons que 1836 : 1460 = 1,257534.. Si nous prenons ce résultat, l’élevons au carré et le multiplions par 2 , nous avons que 1,257534..2 x 2 = 3,162784762…. Ce nombre est très proche du cosinus multiplié par 10 de cet angle de 71°,5531526028 – ce que nous avons vu ci-dessus – dont la tangente est égale à c = 2,9979246…, c’est-à-dire pratiquement identique à la constante de laquelle on obtient la vitesse de la lumière. Il faut aussi se rappeler que en multipliant le cosinus de cet angle (0,316424 … ) par la tangente et puis en faisant 1/x avec le résultat, nous avions obtenu un nombre égal à 1,054165… , qui correspond presque parfaitement à ħ, la valeur avec laquelle très souvent on remplace “h” constante de Planck ( ħ = h/2π = 1,054571) Mais cette valeur peut être obtenue avec une bonne approximation aussi de 130√103 = 1,054573667. En ce cas si nous divisons l’exposant de la racine à celle de la puissance nous avons que 130 : 3 = 43,333 … , qui est l’angle de base de la pyramide Rouge exprimé en degrés et soixantièmes de degré ; l’angle complémentaire de 43°,333 sur un quart de tour (90°) a une tangente de 1,05378, un nombre de nouveau très proche de ħ (l’angle avec la tangente exactement égale à ħ est celle de 46°,52 ; la somme de sinus et cosinus de cet angle est presque identique à √2)). Considérant qu’une meilleure approximation a cette valeur nous la pouvons dériver en additionnant sinus, cosinus et tangente d’un angle égal à π/2 , nous pouvons dire que, dans en certain sens, nous avons démontré que entre la géométrie et la réalité il n’y a aucune différence . Tous les résultats auxquels notre science est arrivée par une longue et dure recherche empirique pourraient être déduits de spéculations géométriques réalisées de manière complètement a priori. Qui sait, peut-être ne soit pas celle-ci la raison pour laquelle Platon a donné tant d’importance à la géométrie. Ce serait aussi la démonstration que l’idée de Kant avant et après de Wittgenstein – c’est-à-dire que les vérités mathématiques sont des tautologies, et que d’elles nous ne pouvons pas obtenir aucune information sur le monde empirique – est complètement fausse. Si tel était vraiment le cas, l’idée de la Bible que le monde a été créé par Dieu, « selon nombre et mesure » serait confirmée. Au contraire serait falsifiée l’idée répandue dans les temps modernes, que le monde a été formé par hasard. 7. En fait, si nous essayons de résumer et mettre un peu d’ordre dans les résultats obtenus au cours de cette peut-être un peu trop tortueuse recherche, nous voyons qu’ils sont tout à fait intéressants. Tout d’abord, nous voyons en succession les valeurs du rayon classique et de la masse de l’électron et du proton masse au repos de l’électron me = 9,1091*10-31 kg masse au repos du proton mp = 1,6725*10-27 kg rayon classique de l’électron re = 2,81777*10-15 m rayon classique du proton rp = 1,535 × 10-18 m Comme nous l’avons déjà vu, au moins en partie, les relations que nous construisons à partir de ces valeurs semblent très significatives. Et elles semblent encore plus significatives quand nous nous rendons compte qu’elles, en excluant les puissances du 10, correspondent presque parfaitement à des relations entre π et ɸ me/re = 9,1091 : 2,81777 = 3,23273.. ≈ 2ɸ = 3,23606… mp/rp = 1,6725 : 1,535 = 1,089576… ≈ (2ɸ/π)3 = 1,092957… Mais (2ɸ/π) correspond presque parfaitement au rapport entre le nombre de jours de l’année solaire avec celui de les phases lunaires, étant donné que 365,25 : 354,36 = 1,0307314 .. et 2ɸ/π = 1,030072. La différence entre la valeur qui sort de mp/rp est vraiment négligeable. En fait, nous voyons que, restant presque identique le rapport , puisque me/re ≈ 2ɸ , la relation avec 3√mp/rp devrait nous donner un nombre très proche de π. En fait nous voyons que 3√mp/rp = 3√1,089576… = 1,029009… (me/re)/ 3√(mp/rp) = 3,23273…. : 1,029009… = 3,141598492…. ≈ π (il faut se rappeler que 1/π = 0,318309.. ; si nous interprétons cette valeur comme un sinus, nous voyons que ce sinus est celui de l’angle de 71°,439.. ; le sinus de 71°,439.. est égal à 0,94798… et 1/0,94798… = 1,054867, c’est-a-dire un nombre encore une fois très proche de ħ = 1,054571…) La différence avec π n’est finalement pas plus grande d’environ 6 x 10– 6. À ce stade , personne ne sera particulièrement surpris même si la constante que nous nécessitons pour calculer le rayon de la première orbite de l’électron autour du noyau de l’atome d’hydrogène (la constante de Bohr) peut être dérivée avec une bonne approximation par une fonction de ɸ. La valeur de ce rayon est en effet de 0,53 x 10-10 m . Nous pouvons obtenir la valeur de la constante de cette façon 1/(1 + 1/ɸ3)3 = 0,529508… Ainsi , si la longueur d’onde est λ = 2πr/n , où n est la série des nombres naturels, nous pouvons maintenant obtenir la valeur de λ au moyen d’une fonction de π et ɸ , de sorte que nous pouvons écrire λ = 2π [1/(1 + 1/ɸ3)3] /n 8. Ces rapports ont des conséquences évidentes sur les équations dans lesquelles ils sont placés en relation avec les valeurs dynamiques des particules élémentaires. D’après ce que nous avons vu plus haut , la masse de l’électron peut être dérivée à partir de son rayon avec la simple équation me/re = 9,1091 : 2,81777 = 3,23273… ≈ 2ɸ nous avons ainsi que me = re 2ɸ De cette façon, la fameuse équation sur la longueur d’onde de l’électron de De Broglie que nous voyons ci-dessous λ/v = h/me pourrait être ainsi transformée λ/v = h/me = (sinus π/2° + cosinus π/2° + tangente π/2°) x 2π/re x 2ɸ Mais si nous faisons le rayon de l’électron égal à 1 (c’est-à-dire , si nous le considérons comme une unité de mesure) , nous voyons que l’équation devient une simple fonction de π et ɸ λv = h/me = (sinus π/2° + cosinus π/2° + tangente π/2°) x 2π/2ɸ Ci-dessus , nous avons vu que λ = 2π [1/(1 + 1/ɸ3)3] /n. Cela signifie que cette formule peut être ainsi transformée {2π [1/(1 + 1/ɸ3)3] /n} v = (sin π/2° + cos π/2° + tg π/2°) x 2π/2ɸ Par conséquent, nous avons que ν est égal à ν = [(sinus π/2° + cosinus π/2° + tg π/2°) x 2π] : 2ɸ {2π [1/(1 + 1/ɸ3)3] /n} Ou , le célèbre principe d’incertitude développé par Heisenberg deviendrait Δx Δp ≥ 1/2 ħ = Δx Δp ≥ 1/2 sinus π/2° + cosinus π/2° + tangente π/2° ou bien Δx Δp ≥ 1/2 ħ = Δx Δp ≥ 1/2 9√ɸ Par un tel processus , nous pouvons déduire la constante ( 1,535 ), dont nous avons besoin pour déterminer le rayon du proton, et le rapport ( 1,83591 x 103) avec celui de l’électron . Nous allons commencer à nouveau à partir de π , mais dans l’approximation que l’on trouve dans la Grande Pyramide , qui est la multiplication de fraction 22/7 rp = (πChéops : 2) : {1 + [(1: ɸ3) : 10]} = (3,142857… : 2) : {1 + [1/0,618033…3] : 10]} = = 1,57142857… : [1 + (0,23606… : 10] = 1,57142857… : 1,023606… = 1,53518… La constante de la masse peut être obtenue à partir du diamètre classique, divisé par la constante (1,835791) qui indique que la masse est inversement proportionnelle aux dimensions du rayon dp = (rp x 2) = 1,535 x 2 = 3,07 (Notez que nous pourrions obtenir une bonne approximation de ce chiffre aussi de 2ɸCheops : 4√[1 + (ɸCheops – 1)3 = 3,23718 : 4√[1 + 0,618593) = 3,23718 : 4√1,2367.. = 3,23718 : 1,054548.. = 3,06973) 3,07 : 1,835791 = 1,6725 mp Nous pouvons dériver la charge du proton et de l’électron en divisant cette constante (1,835791) par 1 + 1/ɸ4 1,835791 : (1 + 1/ɸ4) = 1,6020…. Deux moyens possibles pour dériver la constante égale à 1,835791 sont ceux qui nous voyons ci-dessous 3√(1/ɸ x 1010) : 103 = 1,835146.. Or , en utilisant une approximation très précise de π (3,1438, qui diffère de la valeur réelle de π de moins de 3 millièmes), on peut écrire 103,1438 + 103,1438/3,1438 = 1835,45557… Avec la valeur réelle de π cette même équation nous donne la valeur suivante 10π + 10π/π = 1385,455 + 441,004 = 1826,45998 Il semble également assez important que la relation entre le rayon du proton et de l’électron nous donne un résultat très intéressant même si on le rapporte numérologiquement à l’angle de 360° (et donc aussi au nombre de jours «purs» dans le calendrier Maya et de l’ancienne Égypte 1835,791 : 360 = 5,0994 ≈ πChéops x ɸChéops = (3,142857 x 1,61859) = 5,0869969 1835,791 : 3602 = 0,014165… ≈ (π – 3) : 10 = 0,014159… Ou , de manière plus simple, mais plus approchée , nous la pouvons dériver avec la formule suivante ɸ2/π + 1 = 1,8333461… Ce nombre – qui est un peu inexact par rapport à la constante qui détermine la relation inverse entre la masse et le rayon dans le proton et l’électron – est cependant presque parfait pour définir la relation entre la force magnétique ( Fmp et Fme) et la force gravitationnelle (Fgp et Fge) exprimées par un proton et un électron. Pour commodité , nous passons en revue les calculs que nous avons effectués précédemment Fmp/Fgp = 4,17 x 1042 Fme/ Fge = 1,24 x 1036 4,17 x 1042 : 1,24 x 1036 = 3.362.903,2258 Prenant la racine carrée de ce nombre , nous avons vu que √3.362.903,2258 = 1833,822… Ce nombre correspond de manière qui semble significative a ce que nous avons vu ci-dessus (ɸ2/π + 1 = 1,8333461…). Curieusement, ce nombre peut aussi être obtenu à partir du nombre de particules élémentaires connues par les Dogon, qui est de 266, étant donné que 266 x (2π + 1/ɸ) = 266 x 6,901219… = 1835,724. Cependant , aussi laissant tomber cette curiosité archéologique-scientifique , nous savons maintenant que à partir des équations que nous avons vu jusqu’à présent , nous pouvons transformer les équations de la mécanique quantique «ancienne» en fonctions de ɸ et π . Et ces fonctions de ɸ et π pourraient être ce que Platon appelle «éléments» . Puisque dans son esprit – comme dans l’ Égypte ancienne – il n’y avait pas de différence entre l’abstraite théorie géométrique- mathématique et la réalité, il pourrait très bien signifier une fonction mathématique comme un «élément» de la réalité microscopique, ou comme un cycle cosmique , etc. 9. Mais nous allons discuter plus profondément ce sujet dans un article qui va à suivre, parce que – pour absurde que cela puisse paraître – dans ces proportions fondées sur π et ɸ pourrait être caché aussi le point de départ pour arriver à la théorie du champ unifié que les anciens Égyptiens avaient probablement déjà découvert à l’ époque de la construction des pyramides de la soi-disant quatrième Dynastie. Dans cette théorie le champ gravitationnel serait considéré comme une émanation de l’état du champ magnétique, c’est à dire, sa diffusion dans l’espace ; ou, vice versa, étant donné que les grandeurs sont reliées par l’intermédiaire du rayon, le champ magnétique pourrait être considéré comme un état particulier du champ de gravitation. Ce n’est pas – en général – une nouveauté, étant donné que la théorie de la relativité nous a déjà averti que l’énergie peut être considérée comme un état de la matière, et la matière comme un état de l’énergie. De cette façon, nous aurions également expliqué l’origine du monophysisme comme théorie religieuse : si ces hypothèses correspondent à la réalité , nous avons que chaque entité est elle-même et, au même temps, est toutes les autres, et toutes ensemble sont Un. Dans une conception comme celle-ci l’espace lui-même doit être considéré comme une force : de cette manière le sens de la valeur de d² dans une formule comme celle de Newton changerait complètement. Cette valeur ne serait plus considérée comme l’effet d’une entité passive et amorphe (précisément , la distance), mais comme l’activité d’une force qui s’oppose aux effets de la masse sur une autre masse , et donc comme une sorte de force de la gravité de signe contraire . Tout d’abord cela peut nous choquer sur le moment et nous sembler complètement incompréhensible, mais, en réalité, cela n’est rien de plus que la théorie de la relativité portée à ses conclusions logiques : si la masse peut avoir un effet sur l’espace-temps, parce que l’espace – temps ne devrait pas avoir un effet sur la masse ? (Ceci est la raison pour laquelle nous avons laissé entendre ci-dessus que, si notre thèse correspond à la réalité, des gens comme Einstein , Bohr , Heisenberg , Hawking, auront passé toute la vie à chercher le chapeau qu’ils avaient sur leurs têtes). Mais nous allons discuter plus profondément ce sujet dans un écrit suivant, dans lequel nous allons démontrer aussi que la relation mathématique entre le mètre de la Grande Pyramide et celui actuellement en usage dans l’Occident est presque identique à celle entre G et h. De cette façon, nous allons démontrer aussi que les anciens Égyptiens possédaient ces deux unités, en plus de la coudée, la demi-coudée, etc. (la source de toutes leurs unités de mesure de longueur semble être un millimètre égal à 1,0066 de nos millimètres). Rappelons que la charge magnétique d’un électron exprime une force égale à 4,17 x 10-46 par rapport à celle de son champ gravitationnel , et que sa masse est égale à environ 1/1836 celle du proton. Si nous faisons x = 4,17/1836, et puis 1/x nous obtenons 440,28… un nombre que au niveau numérologique correspond de manière pratiquement parfaite à la longueur d’un côté de la Grande Pyramide. Et il semble plutôt remarquable aussi le fait que nous pouvons obtenir une bonne approximation de la valeur de cette constante cosmologique même en faisant la racine cubique de la durée exprimée en années solaires d’un Jour de précession, comme 3√72,2222 = 4,16444 . Par contre, si nous divisons 1835,791 par l’un des deux nombres typiques du cycle de Sirius et puis nous élevons le résultat au carré et multiplions par deux, nous voyons que (1835.791 : 1460)2 x 2 = 1,25653 …2 x 2 = 3,162064736… , un nombre presque identique à √10 = 3,162277 et donc très similaire, comme nous l’avons déjà vu, au produit de la constante ħ de laquelle on obtient la vitesse de la lumière, comme c x ħ = 3,161526. 10. L’enquête scientifique qui devrait comprendre la signification de la Grande Pyramide est, par conséquent, de ce genre. On peut supposer que ce sera beaucoup , beaucoup plus difficile que ce qu’on pourrait s’attendre d’une culture qui en ce qui concerne les mathématiques et l’astronomie, dans l’opinion officielle est estimée à un niveau qui n’excède pas celui de nos écoles élémentaires. Déjà les résultats de cette recherche nous poussent à poser des problèmes qui jusqu’à présent ont été complètement inimaginables. Dans le livre de Graham Hancock « The Holy Grail Quest » (Chapitre 6, p . 128) on montre un fait en apparence insignifiant . Au milieu du XIXème siècle, un délégué du patriarche d’Arménie avait visité l’Abyssinie. Son intention était celle de démentir que toute la nation croyait fermement que l’ Arche de l’Alliance avait été transportée à Axum et qu’elle y était toujours préservée. Après un long questionnement, les prêtres axoumites montrèrent au délégué – dont le nom était Dimotheos – une table en marbre rouge, 24 cm de longueur, 22 cm de largeur et 3 cm d’épaisseur. Les prêtres lui dirent que ce serait une des deux tables de pierre contenus dans l’Arche. Le volume de ces deux tableaux s’élève à 3168 cc. Si nous divisons ce chiffre par 10000 nous obtenons une valeur de 0,3168, qui est le cosinus d’un angle très proche de ce qu’il a pour tangente la constante qui donne la vitesse de la lumière (71°,5304, ce qui correspond à une tangente de 2,9939784, contre une valeur de c = 2,9979246, correspondent à un angle de 71°,55315 (curieusement, si nous faisons le rapport entre l’angle qui a une tangente égale à 2ɸ et celui qui a une tangente égale à c, et puis nous élevons le résultat à la troisième puissance, nous avons que (72°,827.. : 71°,553..)3 = 1,017816..3 = 1,054406, c’est-à-dire encore une fois un nombre très similaire a ħ). Si l’on divise 3168 par 3000, nous avons 1,056, un nombre assez proche à celui de ħ. Pour obtenir des mesures parfaitement adéquates à celles qui sont à même de nous donner les constantes de nos lois physiques les plus importantes c’est suffisant imaginer qu’elles ont été prises avec un (très) peu d’approximation (a noter que le produit de la constante qui donne la vitesse de la lumière et de ħ est 2,9979246 x 1,054571 = 3,1615243 ; ce nombre – et donc aussi celui qu’on peut obtenir numérologiquement a partir du volume de l’Arche – multiplié par 2 correspond avec une très bonne approximation à la constante à partir de laquelle on peut dériver la constante gravitationnelle (la formule est de 2 x 3,1626501… x ħ = 6,670). 11. Selon l’Ancien Testament , l’Arche qui contenait les tables mesurait 2,5 codées de long et 1,5 coudées de large et de haut. Déjà comme ça ces mesures semblent être très significatives. La longueur divisée par la largeur donne 1,6666 …, un nombre très proche du nombre d’ or (1,618033…) et que en outre représente la constante pour transformer les soixantièmes de degré en centièmes de degré. On peut supposer alors que ces mesures ont été transcrites de manière inexacte, pour ne pas transgresser un secret hermétique, représenté par des mesures beaucoup plus importantes. Ainsi, on peut imaginer que l’Arche avait une longueur de 2,618033… coudées (ɸ²), et une largeur et une hauteur de 1,618033… coudées (ɸ). Cependant, même de cette façon les mesures de l’Arche gardent des claires allusions à ɸ et à π. Au niveau de hypothèse, nous pouvons supposer que l’unité de mesure de l’Arche était la demi-coudée. De cette manière, sa longueur est égale à 5 fois 0,5 coudées, la largeur et la hauteur égales à 3 fois 0,5 coudées. Ainsi, nous pouvons construire cette formule, caractérisé par 3 et 5 (qui, il faut le rappeler, sont les quatrième et cinquième chiffres de la série de Fibonacci) : (2,5 x 1,5 x 0,5) : 3 = 0,625 (1/ɸ = 0,618033988…) ; 0,625 x 5 = 3,125, Or, il est évident que 3,125 est un nombre très proche à l’approximation de π que nous trouvons dans le sarcophage de Djedefre (3,12179… : nous verrons cet argument dans The Snefru Code part. 7 ; de toute façon, la tangente d’un angle de 3°, 125 est égale à 0,054595 … , une valeur presque identique à ħ – 1). Les 2,5 coudées de longueur sont aussi significatives par rapport à l’angle plein (et donc aussi par rapport aux jours “purs” du calendrier solaire de l’Ancienne Égypte) car 360 : 2,5 = 144, un nombre qui correspond à 2 Jours de précession arrondis au nombre entier (72 x 2 = 144) et également au 12° nombre de la série de Fibonacci. La racine de ce nombre nous donne de nouveau 12, le nombre de mois dans l’année solaire de l’Ancienne Égypte (on peut noter que ces relations numérologiques, qui pour nous ne sont rien, dans les temps anciens ont été considérées presque comme les notes de la divine harmonie, qui à son tour était considérée la Loi cachée de l’univers). Le cycle de Sirius, divisé par deux fois la constante qui donne la vitesse de la lumière et puis par 100 nous donne un résultat égal à 1461: ( 2,9979246 ) : 100 = 1,625… : il est donc beaucoup probable que ce qu’on appelle « Arche de l’Alliance » a été l’étoile Sirius, et, naturellement, aussi les nombres associés à son cycle , qui à son tour contiennent les nombres fondamentaux des lois fondamentales de la physique : et ce sont ces lois qui donnent à l’homme le pouvoir sur la nature (à son tour, les histoires qui parlent de l’Arche qui se déplace de Mont Sinaï à Israël, puis de Israël en Ethiopie, ne semblent qu’une façon hermétique-allégorique de parler des observations astronomiques qui sont possibles d’abord dans un endroit, puis dans un autre). Cette hypothèse est renforcée par le fait que plus tard dans le christianisme la Vierge Marie a été appelée « Arche de Dieu ». Et les liens entre la figure de la Vierge et celle d’Isis – la très importante divinité de l’Ancienne Egypte associée a Sirius – résultent clairement déjà dans l’Apocalypse. Parmi beaucoup d’autres choses que nous pourrions citer pour prouver ce fait historique, il semble important rappeler que dans l’Egypte a été retrouvé une figure représentant Isis couronnée de 12 étoiles, débout sur la Lune (il est facile d’imaginer que le dragon mentionné dans le Livre de l’Apocalypse peut être une transfiguration de Seth) . De cette façon , nous aurions aussi expliquer pourquoi Flegetanis, un personnage du Parzival de Wolfram von Eschenbach, « vu les secrets cachés dans les constellations (et) a déclaré qu’il y avait une chose qui s’appelle le Graal dont il lisait clairement le nom dans les étoiles ». 12. Les liens entre la culture israélite et l’ ancienne Égypte ont été jusqu’à présent ignorés ou sous-estimés radicalement. Il est donc très utile dans ce contexte de rappeler que selon la loi hébraïque est considéré comme Israélite celui qui est né d’une mère israélite. Mais il convient de noter que la femme d’Abraham était stérile (même si elle a eu miraculeusement un enfant à l’â de 90 ans environ). Ainsi, la première Eve du peuple israélite était une servante de sa femme, qui était une Egyptienne. Donc, si nous suivons le témoignage de l’Ancien Testament, nous devons penser que le peuple Egyptien et le Juif sont étroitement liés, parce qu’ils partagent – au moins en partie – le même sang. Il n’est donc pas surprenant que même dans les chiffres relatifs au Déluge et à l’Arche de Noé il y a probablement des allusions hermétiques à la sagesse de l’Ancienne Égypte, qui ont pu être absorbées par le peuple israélite à travers la médiation de Moïse, qui, comme nous le savons tous, selon la tradition biblique a été adopté par la fille du Pharaon et élevé comme un noble égyptien. Par exemple, si on prend les chiffres associés aux dates et on fait la somme de ceux qui se réfèrent aux mois (= 22) et de ceux qui se réfèrent aux jours (= 81) et ensuite on fait le produit il en sort un nombre apparemment tout bien insignifiant, le 1386. Mais si on fait la relation avec le nombre typique du cycle de Sirius nous voyons que 1461 : 1386 = 1,054112554112554 , ce qui serait encore une fois une valeur très proche à ħ, qui est calculé égal à 1,054571. Un nombre très similaire sort même dans le Timée, quand Platon indique l’intervalle harmonique minimal utilisé par le Démiurge pour générer le monde, qui est de 256 : 243 = 1,053497. On a aussi le même nombre par le rapport entre le nombre de jours d’une année solaire et ceux (346,6) d’une soi-disant « année des éclipses », étant donné que 365,25 : 346,6 = 1,053808 . Un résultat similaire peut être atteint par la (346,6 : π) racine de 346,6 , comme 346,6 : π√346,6 = 110,32…√346,6 = 1,054438. Il semble aussi remarquable que [(346,6 : 100) : e]2 = 1,625…, un nombre qui nous ramène encore une fois aux mesures de l’Arche. Et même dans la Grande Pyramide nous trouvons quelque chose comme cela. Si l’on considère que ses mesures en coudées peuvent être obtenues à partir du nombre des jours « purs » de l’année solaire (360) en ajoutant ou en soustrayant 80, nous pouvons construire le rapport (360 : 280) : (440 : 360) = 1,051948 … (qui correspond plus ou moins à π/3) tandis que – comme nous avons déjà vu – le volume de l’Arche divisé par 3000 donne 3168 : 3000 = 1,056 : tous ces nombres, de façon très significative, semblent des approximations de ħ. On peut obtenir un nombre très semblable à celui-ci en utilisant un des nombres typiques du cycle de Sirius, étant donné que 1460 : 10√1460 = 146√1460 = 1,05117 (Notons en passant que la hauteur de la Grande Pyramide exprimée en mètres est égale à 146,56 : en divisant par 10 le nombre typique du cycle de Sirius on constate immédiatement et presque visuellement la connexion entre 146,5 et 146, ou 146.1 ; il semble important aussi le fait que en divisant le nombre typique de Sirius par la longueur d’un côté de la Grande Pyramide, nous arrivons à ( 1461 : 440 ) : 2 = 1,6602 : le même résultat qui peut être atteint en divisant 1461 par la hauteur et puis par π : ( 1461: 280 ) : π = 1,6608 ) . On peut obtenir un résultat même plus intéressant en divisant le cycle typique de Sirius , 1460, par la hauteur de la pyramide de Khephren, puisque 1460 : 143,5 = 10,1742 … ≈ 2ɸπ = 10,1664 . En divisant le nombre de jours d’une année des phases lunaires par ce même chiffre on a 354,36 : 143,5 = 2,4694 ≈ π/22 = 2,4674. Si nous faisons la même opération avec la durée de l’année solaire, nous obtenons 365,25 : 143,5 = 2,5452…≈ πɸ/2 = 2,5416. En utilisant les jours « purs » de l’année solaire nous pouvons obtenir 360 : 143,5 = 2,5087 ≈ 3,16/22. On peut également noter que le cycle de Sirius – divisé par le nombre de jours d’une ” Année des Eclipses ” – donne lieu à un résultat encore une fois très intéressant, étant donné que 1461 : 346,6 = 4,2152… ≈ ɸ3 = 4,23606 (3√4,2152 = 1,61537). Au lieu de cela , divisé par une année de phases de la lune , le résultat est égal à 1460 : 354,36 = 4,1201 ≈ (ɸ2/2) x π = 4,1123. Avec notre recherche, nous serions alors arrivés au point de comprendre le sens de ces étranges légendes qui circulent autour de l’Arche de l’Alliance. Si elle contient symboliquement, par exemple, des secrets scientifiques sur la lumière et la radioactivité, le fait que Moïse a un visage lumineux intolérable quand descend du mont Sinaï – où il a reçu l’Arche directement du Seigneur – devient une allusion mythique à la puissance de la science qui est hermétiquement contenue dans les mesures et donc dans les nombres qui définissent l’Arche. Comme nous l’avons vu ci-dessus, une plaque de fer ordinaire peut contenir codés les fondements de la science et donc de ses pouvoirs, d’une autre manière inconcevables. Cela signifie que à faire tomber les murs de Jéricho n’aurait pas été l’Arche elle-même, mais le pouvoir que dérivait de la science contenue en elle. Mais dans l’histoire tel pouvoir est symboliquement attribué à l’Arche. Une façon de s’exprimer un peu étrange, mais compréhensible : un peu comme si nous disions que a été Einstein à détruire Hiroshima et Nagasaki, ou que c’est lui qui fait fonctionner les centrales nucléaires. Pris à la lettre, ces descriptions sont certainement trompeuses . Cependant , dans un sens moral ou symbolique ces sont certainement des vérités. Après tout, Einstein lui-même se sentait responsable de la puissance destructrice qui dérivait à partir de sa théorie. 13. En conclusion, nous pouvons dire que ce système merveilleux et presque miraculeux de congruences astronomiques, physiques et métrologique – trigonométriques que nous avons trouvé dans ces pages ne peut pas être un cas. Qu’il y ait un système décimal dans lequel 130√103 a pour résultat la constante fondamentale de la mécanique quantique, qui à son tour est codée dans l’angle correspondant à la division entre l’exposant de la racine et celui de la puissance, qui à son tour correspond à une de ceux qui sont dans l’intervalle de variation de l’inclinaison de l’axe polaire de la terre par rapport à celui de l’écliptique, ne peut pas être un cas. Il est suffisant d’adopter une trigonométrie dans laquelle l’angle plein est divisé en un nombre de parties différent de 360, ou une métrologie différente de celle qu’en fait est en usage et le système de correspondances s’annule complètement. Il est clair que le système métrique et tout ce qui va avec, vient à travers des traditions hermétiques très anciennes. Parce qu’il est certainement dans les insondables profondeurs de temps qui a été inventé ce système numérique, dans lequel on parvient à un accord miraculeux entre les chiffres de la trigonométrie pure, celles de la physique classique et quantique et celles relatives aux cycles cosmiques regardant la Terre. Nous ne pouvons même pas exclure que dans un passé très lointain des voyageurs en provenance des profondeurs de l’espace aient choisi de s’installer dans cette planète, car elle était la seule – ou au moins la première qui ils ont trouvé – dans laquelle les nombres de la physique et de la géométrie ont coïncidé avec ceux des cycles cosmiques. Aucune hypothèse n’est maintenant risquée, étant donné l’impossibilité que ce que nous avons vu dans ces pages puisse être attribué au hasard. A partir de maintenant , en étudiant la géométrie de tradition pythagoricienne, nous devons nous demander : qui a été capable de développer un système abstrait qui puisse d’une façon tellement minutieuse correspondre à des quantités infimes comme celles détectées par la physique microscopique ? En effet, si la somme de tangente, sinus et cosinus d’un angle égal à π/2 correspond à ħ ; si on fait 1/x avec x égal au cosinus d’un angle dont le sinus est égal à 1/π (ce qui est l’angle de 18°,56..) et encore une fois nous trouvons ħ ; si on élève au carré la somme de sinus et cosinus de ce même angle et l’on trouve une valeur très proche de la charge élémentaire ; si quand on somme le sinus, le cosinus et la tangente de cet angle et on trouve la valeur exacte de la charge élémentaire : comment pouvons-nous oser même seulement imaginer que ce soit un système de coïncidences ? Comment des coïncidences peuvent former un système ? Le système est toujours le travail de l’intelligence ! Dans un angle égal à 20 x ɸ = 32°,36 … la somme de sinus et cosinus est 1,3799 … , qui est pratiquement égale à 1 + 1/ɸ2 = 1,381966. Dans un angle égal à 10 x π = 31,41592.. la tangente est égale à 0,61078.., qui à son tour correspond encore une fois à une très bonne approximation de 1/ɸ. Comment peut-on croire que cela est un miracle du hasard? Au contraire, il semble que nous sommes en mesure de voir – à travers ces exemples que nous avons déjà fait et par tous les autres que nous pourrions faire – que la trigonométrie se tourne mystérieusement autour de ɸ et de π , car la réalité elle-même tourne autour de ces chiffres . Cette découverte semble démontrer sans équivoque que l’homme – si de quelque chose il descend – ce n’est certainement pas du singe, et que la sagesse qui a développé cette merveille a ses racines dans des domaines impénétrables de temps et peut-être d’espace dont peut-être nous ne pouvons pas imaginer, même vaguement, la profondeur. Ce semble maintenant hors de doute. Peut-être que le sort ultime de notre civilisation mourante, le destin ultime qui est laissé à ceux qui ne disposent plus d’un destin, c’est de découvrir la terre où ces origines s’enracinent. Et il est bon de se dépêcher, parce que le temps qui nous reste n’est pas beaucoup. Gabriele Venturi
annexe 2 : LE TRIPLET PYTHAGORICIEN OBTENU DES NOMBRES TYPIQUES DU SYSTÈME CALENDRIER MAYA HAAB’ – TZOLKIN PAR RAPPORT À LA PLAQUE DE METAL TROUVÉE AU BOUT DU PUITS STELLAIRE SUD DE LA CHAMBRE DU ROI ET QUELQUES NOTES SUR LES RELATIONS ENTRE LES ANCIENS CALENDRIERS ET LE CONCEPT PYTHAGORICIEN DE L’HARMONIE DES SPHÈRES
Les nombres typiques du système calendrier Maya Haab’ – Tzolkin sont , comme il est connu , le 18 et le 13. A partir de ces chiffres, comme avec tous les couples des nombres entiers , on peut obtenir un triplet pythagoricien qui correspond à un triangle qui a les mesures suivantes
13² + 18² = 169 + 324 = 493 hypoténuse
18² – 13² = 324 -169 = 155 côté
2 x 13 x 18 = 468 côté B
sen α = 155 : 493 = 0,314401…: Notez que cette valeur correspond presque parfaitement à
π/10 = 0,3141592…
angle α = 18°,324694 Ici il faut noter que si l’on sépare ħ = 1,054571688 en ses composantes entières et décimales et après on fait la relation, on a 1,0,054571688 = 18,32452…, avec une différence de 17/10000.
angle β = 71°,675305 la somme de sinus, cosinus et tangente de cet angle est égale à 4,28304… tandis que 2π – 2 = 4,28318…
(sinus α + cosinus α)2 = 1,26369.. 2 = 1,59691… Si de ce chiffre nous soustrayons 1 nous obtenons 0,596916… , un nombre remarquablement similaire au résultat du rapport entre la constante du moment magnétique du proton 2,793 et celle de sa masse au repos, étant donné que 1,6726231 : 2,793 = 0,598862
La tangente de β 71°,675305 = 3,01935…
La tangente de l’angle opposé au côté supérieur de la plaque de métal trouvée au bout du puits stellaire Sud de la Chambre du Roi – correspondant à un angle de 71°,55315 – était 2,9979246 . La différence entre ces deux valeurs est égale à 0,0214 .
La relation entre l’hypoténuse et le côté B est égale à 493 : 468 = 1,0534188 … ; ce même rapport , dans le cas de la plaque de métal égyptienne, était égal à 1,05416554, avec une différence de -0,00074674 . La différence avec ħ = 1,054599 est égale à -0,001180196, soit un peu plus que 11/10000 .
Un nombre similaire est également présent dans le Timée, lorsque Platon indique l’intervalle harmonique minimal utilisé par le Démiurge pour générer le monde , qui est de 256 : 243 = 1,053497 . Dans ce cas, la différence avec le nombre Maya est + 0,0000782 .
Il semble digne d’attention le fait que nous pouvons obtenir une très bonne approximation de ħ avec une simple élaboration mathématique de l’angle avec le sinus égal à 1/π. Cet angle est de 18°, 560744 , et son cosinus est 0,947986717 … .; en faisant 1/0,947986717 nous obtenons 1,0548671, différent du chiffre exact de ħ de moins de 3 milliers. Qui sait, peut-être résultera plus qu’une simple curiosité le fait qu’un angle très proche de 18°,560744 est le plus petit du triangle rectangle qui résulte du triplet pythagoricien que nous pouvons obtenir de 18 et 13 (18°,324694). Et , aussi incroyable qu’ il pourrait sembler, la somme de sinus, cosinus et tangente de 18°,560744 nous donne aussi le chiffre de la charge élémentaire , étant donné que 0,3357746… + 0,9479867… + 0,3183098… = 1,602
Un autre cycle très important pour les Mayas était celui de Vénus . Tout d’abord, nous pouvons voir que Vénus fait 13 révolutions autour du Soleil pendant le même temps que la Terre en fait 8. Cela signifie que si la terre prend 365,25 jours pour faire ce tour, Vénus en emploie seulement 225, ce qui signifie que le rapport entre ces cycles est égal à 365,25 : 225 = 1,62333 … , soit un nombre très similaire à ce qui résulte de ces deux termes successifs de la série de Fibonacci 13, 8 (13 : 8 = 1,625). Cela nous amène à la même proportion qui sort du cycle de Sirius divisé par 2 fois la constante qui donne la vitesse de la lumière, puis par 100. En effet, comme on a vu, 1461 : (2,9979246) : 100 = 1,625. Un résultat comparable sort aussi des mesures de l’Arche, qui, comme l’avons vu, sont caractérisées par un rapport de 0,625 .
En rapportant le cycle de Sirius avec celui de Vénus nous obtenons de nouveau le même nombre, puisque (1461 : 225) : 4 = 1,623333 .
Prenant comme point de référence la Terre, le cycle de Vénus apparaît d’une manière complètement différente. En fait, à un certain moment, la planète disparaît vers le crépuscule, pour réapparaître ensuite 8 jours plus tard dans la matinée, juste avant l’aube. Après 263 jours (environ neuf mois) d’errance se rapproche du soleil dans le ciel et disparaît à nouveau, restant apparemment absente pour environ 50 jours pendant qu’elle passe derrière le Soleil (notons en passant que le 50 est aussi le nombre typique du cycle de Sirius B autour de Sirius A, qui est très important pour la culture Dogon, autrefois étroitement liée à celle de l’ancienne Égypte). Puis il redevient visible pendant 9 mois. Pendant ce temps, la luminosité augmente jusqu’à ce qu’elle atteigne un maximum.
Vénus termine ce cycle en 584 jours, un nombre que les Mayas ont enregistré avec précision et qui pour eux était sacré. Nous pouvons constater que 584 ≈ (2ɸ2 + 1ɸ) x 102 = 585,41, ainsi que les deux semi-cycles de 263 jours sont très proches de ɸ2 x 102 = 261,8. Il est naturel de noter ici que les deux nombres typiques du calendrier Tzolkin sont également connexes avec ɸ2, puisque les 260 jours du total d’un cycle Tzolkin sont plus ou moins égaux à ɸ2 x 102 = 261,8 , tandis qu’une fraction de 13 jours est plus ou moins égale à 5 x ɸ2 = 13,090 .
Si nous faisons le rapport entre la durée du cycle observé du point de vue du Soleil (225 jours ) et du point de vue de la Terre, nous voyons que le résultat a encore une fois à voir avec le nombre d’or, puisque 584 : 225 = 2,59555, un nombre de nouveau très similaire à ɸ2 = 2,618033988 .
En ce qui concerne le cycle de Sirius , nous voyons que ce nombre (584) assume également des raisons d’intérêt, car – si nous prenons le deuxième nombre typique du cycle – 1460 – nous voyons que le rapport est égal à 1460 : 584 = 2, , soit en pratique la longueur de l’Arche de l’Alliance expimée en coudées . Et nous avons déjà vu que ce nombre est très important à la fois par rapport à un angle de 360 et donc aussi comparé au nombre des jours « purs » de l’ancien calendrier solaire égyptien, parce que 360 : 2,5 = 144 , un nombre qui correspond à 2 Jours de précession arrondis à l’entier (72 x 2 = 144 ) et également au 12e nombre de la série de Fibonacci. En fait, la racine de ce nombre nous donne de nouveau 12, le nombre de mois dans l’année solaire de l’ancienne Égypte. En outre, comme nous l’avons vu plusieurs fois, le 144 est un nombre qui a profondément à voir avec les constantes de la physique des particules.
Dans ce contexte , il semble particulièrement important de noter que 584 x π = 1834,69, un nombre qui est très proche de la constante qui détermine la relation inverse entre le rayon classique et la masse qui semble caractériser l’électron et le proton (dont la valeur exacte est 1,835,791 )
Pour les Mayas aussi les mouvements périodiques de Mars étaient importants. De ces mouvements ils ont enregistré avec précision les phases de mouvement «rétrograde», dans lesquelles la planète, dépassée par la Terre en son orbite autour du Soleil, semble reculer dans sa parabole le long de l’écliptique. Le nombre de jours écoulés entre les deux moitiés de deux périodes rétrogrades est de 780, un nombre qui , comme on peut le voir immédiatement, correspond exactement à la durée de 3 périodes Tzolkin de 260 jours chacune.
Ce cycle particulier de Mars , vu en rapport à celui de Sirius, nous permet de trouver une nouvelle relation avec des données importantes de la physique des particules, puisque 1 : [( 1461 : 780) : π ] = 1,677 , ce qui est plus ou moins la constante qui est utilisée pour calculer la masse du proton (qui est en fait 1,672). En utilisant “c” au lieu de π , nous trouvons un nombre caractéristique qui sort de les mesures de l’Arche, puisque (1461: 780) : 2,9979246 = 0,624791 , ce qui est plus ou moins le rapport de 0,625.
Par contre, multiplié par quatre et divisé par 103, ce cycle de Mars nous ramène au nombre typique du sarcophage de Djedefre , le 234 , qui, rapporté au cycle de Sirius , nous a donné une approximation de π qui était très intéressante au cours de notre recherche, en particulier pour ce qui concerne la constante de gravitation G. En effet (1461 : 234) : 2 = 3,1217… lorsque (780 x 4) : 103 = 3,12 , ce qui correspond à la tangente d’un angle égal à 72,2286 , qui numérologiquement nous renvoi au Jour de précession et , encore une fois , à toutes ses connexions avec les constantes de la physique.
Si on divise 780 par 234, nous avons encore un nombre caractéristique, le 3,333… , qui, multiplié par 2, nous renvoi au biblique « Nombre de la Bête » ou « Chiffre de la Bête[ » – 666 – qui ]est contenu dans l’Apocalypse de Jean, au chapitre 13, verset 18 (nous recordons que 13 et 18 sont les nombres typiques du système calendrier des Maya, et que 18/13 = 1,38461.., est un chiffre très proche de 1 + 1/ɸ2 = 1,381966), et aussi l’angle de 54 degrés (360 : 54 = 6,6666 …) qui numérologiquement correspond à 3/4 d’un Jour de précession. Remarquable semble aussi sa congruence avec le sinus de 138°, 19 qui est égal à 0,6666625 (138°,19 est l’angle de l’icosaèdre, l’angle le plus caractéristique entre les angles des solides de Platon, et qui peut être dérivé à partir du nombre d’or avec cette formule [1 + (1/ɸ2)] x 102).
Il semble également intéressant de noter que si nous faisons la racine « de la Bête » de la vitesse de la lumière exprimée en dix- millièmes de millimètre , c’est-à-dire, si nous faisons la racine 666 de 2.9979246 x 1015, nous obtenons une très bonne approximation de ħ, comme 666√2997924600000000 = 1,054966 .
Peut-être il est également utile de rappeler que la valeur du cycle de Sirius divisé par la constante “c” élevée au carré est plus ou moins égale à ( 13 : 8 ) x 102 = 162,5, étant donné que 1461: 2,99792462 = 1461: 8,98755190728516 = 162,558.
Par contre, si l’on divise le 780 par une « Année des Eclipses » nous pouvons obtenir 780 : 346,6 = 2,25043 …. Si l’on divise les jours «purs» du calendrier solaire Haab par ce nombre arrondi à 2,25 et élevé à la cinquième puissance nous trouvons encore une fois l’approximation de π que nous avons trouvé mettant en relation le nombre caractéristique du sarcophage de Djedefre avec le cycle de Sirius, étant donné que 360 : 2,255 = 6,2429 … et 6,2429 : 2 = 3,1214 … (il est parfois intéressant de noter que 1 : (6,2429..) = 0,16018.., cet-à-dire la charge élémentaire (1,602) divisée par 10).
Les cinq premiers livres de l’Ancien Testament ont été écrits dans un code avec lequel les 5 lettres du mot «Torah» sont scandées dans un ordre fondé sur 50. Par exemple, si à un moment donné il y a un “t” , en comptant 50 lettres se trouve un “o” et après encore 50 lettres “r” etc. Et bien sûr, le 50 résulte un chiffre numérologiquement connexe avec d’autres chiffres importants . En divisant le nombre de jours «purs» de l’ancien calendrier solaire égyptien par 50 nous avons que 360 : 50 = 7,2 , une claire allusion numérologique à 72. À son tour, 72 : 50 = 1,4444 … , ce qui est bien sûr une allusion à 144.
En outre, nous pouvons trouver le nombre typique du sarcophage de Djedefre également par moyen de 50 et 40. Si nous mettons x = 50 : 40 = 1,25 , alors x : 1/x = 1,25 : (1 : 1,25) = 1,5625 . A ce point on peut facilement obtenir une bonne approximation de πDjedefre avec 1,5625 x 2 = 3,125 .
En ce qui concerne le Nouveau Testament nous pouvons rappeler que nous ne devons pas pardonner jusqu’à 7 fois , mais jusqu’à 70 fois 7, c’est-à-dire 490 fois. Si l’on divise ce nombre par le nombre de jours « purs » du calendrier Maya et de celui de l’ancienne Égypte nous avons que 490 : 360 = 1,36111 … , un résultat très proche e/2 = 2,71828 … : 2 = 1,359 …
Si nous divisons le cycle de Sirius par ce même nombre, puis par π et enfin nous faisons 1/x nous avons que 1 : [(1460 : 490) : π ] = 1,054370 , c’est-à-dire une approximation de ħ très similaire à ce que nous avons rencontré dans la plaque de fer trouvée dans la Grande Pyramide .
Très intéressant , au niveau numérologique , est aussi la durée en années solaires du cycle de rétrogradation des nœuds de la lune, qui correspond à 18,61 années solaires . Si on le divise par 3 nous avons que 18,61 : 3 = 6,20333 … ≈ 1 / ɸ x 10 = 6,18033 . Par contre, ce nombre élevé au carré nous donne la durée de l’année de l’éclipse, qui correspond à 346,6 jours . En fait , 18,612 = 346,33 ≈ 346,6 . Il semble aussi remarquable que on puisse obtenir le nombre de jours dans l’année des éclipses à l’aide de la formule (π x √5)3 = 7,0248 … 3 = 346,66.
Les 18,61 années correspondent à 6793 jours . Divisé par ɸ8 ce nombre nous donne une bonne approximation de la durée de deux Jours de précession (144,444 années …) puisque 6793 : ɸ8 = 6793 : 46,9787 … = 144,59 . Par contre, divisé par ɸ16 ce même nombre nous donne 6793 : ɸ16 = 6793 : 2206,999… = 3,077, c’est-à-dire un nombre très proche de la constante qui nous nécessitons pour calculer le diamètre classique du proton qui, comme nous l’avons vu, est égal à 3,07. Une autre façon « cosmologique » pour obtenir le diamètre classique du proton est de diviser le nombre des jours «purs» du calendrier solaire égyptien par l’un des nombres-mesure de la précession – c’est-à-dire 13 x 9 = 117 – car 360 : 117 = 3,0769
Les Mayas avaient aussi un calendrier qui a été utilisé pour calculer des quantités de temps très grandes, qui a été appelé « Compte Long ». L’unité de temps plus longue était la « kinchiltun », qui comprend 1,152 milliards de jours . Cette unité de temps semble avoir quelque chose à voir avec ce nombre mystérieux , 888 , qui sort de la relation entre les principales mesures de la Grande Pyramide exprimées en coudées et en mètres. En fait, ce nombre , divisé par 360 au carré nous donne un résultat numérologiquement très intéressant, comme 1152000000 : 3602 = 8888,8888….
Ce même chiffre, divisé par le nombre de jours d’ un cycle de Sirius multiplié par le nombre de jours dans une année solaire, nous donne une très bonne approximation numérologique de la durée d’un Mois de précession calculé à 26 000 : 12 = 2166,6 … années solaires . En effet , 1152000000 : ( 1460 x 365,25 ) = 1152000000 : 533265 = 2160,27.
Au niveau numérologique il est intéressant de noter que Jupiter accompli un révolution autour du Soleil tous les 4332,667 jours terrestres. Si nous divisons ce chiffre par le nombre de jours « purs » du calendrier solaire Maya ou de celui de l’ancienne Égypte nous voyons que 4332,667 : 360 = 12,035. Un an « pur » sur la Terre correspond donc presque exactement à un mois de Jupiter, qui est 1/12 du temps qu’il lui faut pour compléter une révolution autour du soleil.
La période de rotation de Jupiter autour de lui-même est d’environ 9 minutes et 50 secondes, pour un total de 590 secondes. En ce qui concerne la durée de sa révolution autour du soleil, alors que dans une année solaire il y a 31557600 secondes, ce temps correspond à
(590 : 31557600) : 11,86 = 1,86959.. x 10-5 : 11,86 = 0,15763888.. x 10-5 ≈ π/20 x 10-5 = 0,157079 x 10-5
Ainsi la proportion des révolutions que Jupiter fait sur lui-même par rapport à l’année solaire est
(590 : 31557600) = 1,86959.. x 10-5
La valeur constante de ce ratio, 1,86959.., nous la pouvons obtenir avec une bonne approximation aussi de 4√11,86 = 1,85575.., avec une différence de 14/1000. À son tour, de cette valeur constante on peut facilement obtenir le rapprochement de ɸ qui se trouve dans la Grande Pyramide, étant donné que
Quant à Saturne , la durée d’une révolution autour du Soleil est égale à 29,458 années terrestres : il y a donc une correspondance numérologique presque parfaite entre ce nombre et la longueur d’un mois lunaire synodique égal à 29,5306 jours. Et , en effet , en divisant le nombre de jours de la période de révolution de Saturne par celui du mois lunaire nous avons que (29,458 x 365,25) : 29,5306 = 364,35, un chiffre très proche au nombre de jours d’une année solaire. Il est possible que ce type de rapports ait poussé les prêtres-astronomes de l’antiquité à associer l’action astrologique de Saturne avec celle de la lune.
Les distances extrêmes atteintes par la Lune pendant son orbite sont , respectivement , de 55,4 fois le rayon moyen de la Terre au périgée et 66,1 à l’apogée. Le 66 nous renvoi au biblique « Nombre de la Bête », mais en termes de numérologie c’est la distance moyenne qui est intéressante, elle correspond à 60,75 fois le rayon de la Terre. Si nous transformons numérologiquement cette donnée en un angle de 60°,75 et nous faisons la somme de tangente, sinus et cosinus, on obtient un nombre très proche de π , soit 3,14674 .
Mercure est la planète la plus interne du système solaire, avec un sommet de distance du Soleil de 57,91 millions de kilomètres et une distance minimale de 45,9 . Elle est également la plus petite des planètes intérieures. La distance moyenne du soleil est 51.9 million kilomètres. En transformant numérologiquement cette dernière donnée, nous nous rendons compte que ce chiffre est presque égal à l’angle de la base de la Grande Pyramide (51°,817), dont le cosinus est égal à 0,61817, qui est très proche de 1/ɸ .
CONCLUSION
Il semble donc que le concept de Pythagore de « harmonie des sphères », loin de dériver des superstitions mathématiques et d’un manque de connaissance du système solaire, implique au contraire une connaissance mathématique et astronomique très profonde, et la recherche approfondie de la relation entre les cycles des planètes du système solaire avec les nombres typiques des calendriers anciens et ceux des cycles terrestres (année solaire , année des éclipses, mois, phases de la lune, etc.), non moins qu’avec les nombres sacrés désormais familiers π et ɸ. Kepler donc avait complètement raison quand il a essayé de comprendre les relations entre les orbites des planètes du système solaire en termes de géométrie sacrée. Le problème est qu’il n’a pas réalisé que cette géométrie est beaucoup plus compliquée de ce qu’il imaginait.
Nous sommes conscients que ce que nous avons présenté ci-dessus n’est rien de plus qu’une esquisse, mais il peut être un point de départ pour une compréhension plus profonde de la science et de l’astronomie des anciens, et de l’ idée qu’ils avaient de l’univers comme une harmonie de sphères.
annexe 3 : TROIS POÈMES POUR S.
INTERLUDE
Ah ! cette vie de mon enfance, la grande route par tous les temps, sobre
surnaturellement, plus désintéressé que le meilleur des mendiants, fier de
n’avoir ni pays, ni amis, quelle sottise c’était. – Et je m’en aperçois seulement !
A.Rimbaud
Varsovie
Varsovie couverte de neige
et d’invisibles fleurs
qui des blancheurs illimitées
de la neige se nourrissent
et resplendissent
émerveillées.
Varsovie du ghetto,
du carnage.
Varsovie mille fois balayée
et mille fois
comme moi
ressuscitée.
Varsovie ta patrie
ton ciel.
Varsovie dans tes yeux
dans mon amour
comme un voile.
Varsovie de ton rire d’argent
et de ces intimes souffrances
dont je ne souffre plus
qui presque sont oubli.
Varsovie des pas qui retentissent
dans le silence de spectres d’une rue latérale,
d’une vie quelconque qui passe
fatiguée de tristesse
et dont après personne
ne saura rien.
Varsovie encore en vie
pourtant
sous en déluge de temps
qui jamais ne se retient.
Varsovie
qui s’éloigne
comme une vallée dans une évanescence
de brume sans destin,
vague labyrinthe
où le cœur
s’égare,
cherchant sens cesse ce qui reste
d’une perdue et splendide
douleur.
Varsovie,
je le sais,
désormais presque seul en nom
qui dans le ténu s’évanouir de la mémoire
s’évanouit et s’attenue
comme ton visage
dans une pénombre d’une tonnelle en été,
fixant un coin obscur,
là où je voudrais
rencontrer tes yeux.
PARIS (AVANT TOI, APRÈS TOI)
- APRÈS TOI
Si je désire une eau d’Europe, c’est la flache
Noire et froide où vers le crépuscule embaumé
Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche
Un bateau frêle comme un papillon de mai.
- Rimbaud
Rues larges comme places,
places illimitées comme le désert
et pourtant pleines de gens qui vont et viennent. Paroles
saisies à la volée ici et là
entre le bruit du monde et de “tout le monde”
dans une langue qui résonne obsédante et possédée
par un seul nom : Arthur Rimbaud.
Puis :
musées qui érigent un mystique, fantastique, protéiforme labyrinthe,
cathédrales ivres des symboles qui défient l’abîme,
lointains horizons normands, d’acier, de tours et de cavalcades,
les barricades, les flammes, les chansons, les cris sans fin
de la Révolution, Napoléon, la Seine qui coule
lente et rapide telle que le temps et après …
Et après ?
Et après
un fleuve, une mer, un naufrage, un tourbillon des choses
qui dans la mémoire confuse et illimitée s’échappent
tels que les feux jetés par un train en marche :
les nations, les explorations, les colonies, les empires,
les peuples, le populisme, l’individu, l’individualisme,
la technique, la science, le progrès, la république,
les démocraties, la Première Guerre Mondiale,
l’après-guerre, le communisme, le fascisme,
l’existence, l’existentialisme, la crise de ’29, le nazisme,
une autre Guerre Mondiale, encore,
un autre après-guerre, encore,
la reconstruction, la guerre froide,
le développement, le Mai du ‘68,
les jeunes du Mai,
le flux et le reflux
et après …
Et après …
….et après
pourquoi lutter
pur se souvenir d’autres choses
encore?
Ici
on peut trouver tout
– et partout ! –
de sorte que rien n’est jamais
vraiment
à rechercher.
* *
Loin
la Tour Eiffel s’estompe
comme derrière une fenêtre
où le souffle silencieux étend un voile :
ce sont les larmes à la pensée
que pendant des années et des années
juste tes yeux
ont vu ce ciel.
II.
PARIS AVANT
Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur
Qui porte confiture exquise aux bons poètes,
Des lichens de soleil et des morves d’azur ;
Qui courais, taché de lunules électriques,
Planche folle, escorté des hippocampes noirs,
Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques
Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ;
Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues
Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais,
Fileur éternel des immobilités bleues,
Je regrette l’Europe aux anciens parapets !
- Rimbaud
Le ciel….
Le ciel comme aveugle,
comme en aigle…
Ce ciel
loin,
parti
et ainsi…
….perdu,
comme rendu
au désert obscurci,
endurci,
sans vie
de l’hiver.
Un sourire affaibli,
apeuré
franchit l’air morne.
Rigide,
engourdi
dans la caresse gelée du vent,
le front baissé
sous ce ciel bas,
sous la pluie lente,
trop lente,
trop fine
pour l’appeler pluie
et trop épaisse
pour croire vrai ce prodige nu
– se sentir perdu dans le brouillard –
en qui pourtant
follement
il croit.
Labiles éclats
de sable noir : voici
la dure Seine
où comme goélands à l’horizon
se perdent
les voix et les frémissements
des blancs bateau
débordant de gens
qui lui semblent heureux.
Il marche
lentement,
caressant doucement
les parapets.
Plongé dans le secret
de son interne silence,
immense,
il n’entend pas les bruits :
partout
il y a de gens
et il ne voit personne.
Distrait par des souvenirs
qu’il ne sait pas d’avoir
l’adolescent timide bégaie des phrases incertaines
en cette langue nasale
que l’enfant commença peut-être à apprendre
et que l’adulte finira pour oublier
presque entièrement.
Les marbres impassibles,
Notre-Dame
impossible.
Un visage qu’il sait de ne pas connaître
– et qui pourtant il pense de reconnaître –
s’évanouit derrière le coin,
tandis que comme en proie à la fièvre il parcourt
les vastes labyrinthes du Louvre,
où à la fin chaque couloir bifurque
en ères perdues,
symboles incompréhensibles,
dieux et fois surréels,
gouffres d’événements et temps qui fondent
puis
parmi les labyrinthes du trafic,
dans le gouffre des rues
et des places gigantesques
dont presque il ne peut pas imaginer
l’énorme traversée,
les yeux éclipsés sur la vitrine obscurcie où
son vain reflet scrute celui
encore plus vain,
encore plus inhumain
de la Tour Eiffel
qui grimpe vers ce ciel
désormais tellement
loin
et tellement….
….perdu…
…éthéré,
comme dispersé
dans le désert de pierre,
de verre
de l’hiver.
Une saison à l’enfer terminait,
une autre commençait
interminablement.
Je fumais des Gauloises,
je buvais du cognac,
je pensais de chercher un autre Ailleurs
– désespérément –
mais comme un héros
fatigué et d’un autre âge
j’étais en train de revenir à la maison
et je ne le savais pas.
TES VALISES
Un coup de ton doigt sur le tambour décharge tous les sons et commence
la nouvelle harmonie.
Un pas de toi, c’est la levée des nouveaux hommes et leur en-marche.
Ta tête se détourne: le nouvel amour! Ta tête se retourne: le nouvel
amour!
« Change nos lots, crible les fléaux, à commencer par le temps », te
chantent ces enfants. « Élève n’importe où la substance de nos fortunes et
de nos vœux, on t’en prie ».
Arrivée de toujours, tu t’en iras partout.
- Rimbaud
Ta légèreté, tes valises, tes départs, comme je les envie !
Et je sais d’être fou. Parce que l’envie c’est la folie même.
Peut-être que l’air, l’eau et le pain
sont tout ce qu’il y à envier dans ce monde
et le reste – tout le reste – sont des fables au vent.
Je le sais trop bien tout cela, et je le répète. Et pourtant
je t’envie quand même.
Ta légèreté, tes valises, tes départs, comme je les admire !
Je les vois aller sur la surface inutile du temps
comme un magique poisson volant
qui vaguement rebondit sur les vagues
par toi béni tantôt ici, tantôt là-bas, après
qui sait où….
Je ne peux même croire
ou imaginer
que celles-ci ne soient rien d’autre
que tes chaines,
ton fardeau,
ton tourment,
ton destiné exile de toi-même
comme il est pour moi-même
de rester ici
où je ne suis pas.