LES ANGLES SACRÉS ET LE NOMBRE D’OR DANS L’ARCHITECTURE DE LA IV DYNASTIE: QUELQUES DÉVELOPPEMENTS POSSIBLES DANS LA RECONSTRUCTION ARCHÉOASTRONOMIQUE DE ROBERT BAUVAL
Á ANTONIO : il m’a accompagné dans la dureté,
la douceur et les profondeurs
de cette recherche
« C’est vrai ; c’est à l’Éden que je songeais !
Qu’est-ce que c’est pour mon rêve, cette pureté des races antiques ! »
A.Rimbaud
1.
Le but de cet article est d’ajouter quelques tesselles à la grande mosaïque archéoastronomique avec laquelle Robert Bauval a reconstruit le sens théologique-astronomique des Pyramides de la IV Dynastie. En se référant à une œuvre si célèbre on pourrait peut-être donner pour acquis le fait de sa connaissance de la part de toute personne intéressée aux problèmes de l’égyptologie et de l’archéologie ancienne en général. Mais, en tout cas, nous allons en faire un résumé bref et schématique, de sorte que même le lecteur qui pour n’importe quelle raison n’en a jamais entendu parler, puisse comprendre le sens de cet article. Robert Bauval, dans son best-seller « The Orion Mistery », dans les Pyramides de Gizeh et Dahshur a vu une image du ciel de la Douât autour de 10.500 av. J.-C. : les trois Pyramides de Gizeh et deux autres moins célèbres représenteraient sur terre cinq étoiles de la constellation d’Orion, tandis que les deux Pyramides de Dahshur seraient l’image des deux étoiles les plus brillantes des Pléiades. Le point de repère naturel de ce grand paysage sacré aurait été le Nil, conçu comme un avatar terrestre de la Voie Lactée. L’image ci-dessous nous donne une idée visuelle claire de la reconstruction archéoastronomique de Bauval, avec, à gauche, le ciel de la Douât en 10.500 av. J.-C. et, à droite, son correspondant terrestre
Comme on le sait, celle-ci est la version, pour ainsi dire, « étendue » d’une première intuition, qui voyait dans la disposition des Pyramides de Gizeh une image de la disposition des trois étoiles de la Ceinture d’Orion, qui à son tour suivait de la découverte que les puits de la Chambre du Roi étaient orientés sur les étoiles et les constellations sacrées pour les anciens Égyptiens (Bauval plus tard a découvert que aussi ceux de la Chambre de la Reine avaient une significations astronomique semblable). En particulier, le puits au sud de la Chambre du Roi est fait de telle manière qu’il « vise » au point de culmination de Alnitaki sur le méridien de Gizeh en date supposée autour de 2500 av. J.-C. Et justement Alnitaki – comme on peut immédiatement constater si on observe l’image ci-dessous à gauche – est l’étoile de la Ceinture d’Orion qui a la Grande Pyramide comme correspondant dans son image architectonique
De plus, si on superpose l’angle idéalement tracé par les trois étoiles de la Ceinture d’Orion sur l’horizon de à peu prés le 12.000 av. J.-C. – comme on peut voir dans l’image ci-dessous – on remarque qu’il y a un alignement pratiquement parfait : si on observe avec attention l’image, on voit que le plan des trois Pyramides a des importantes concordances avec le profil des structures internes de la Grande Pyramide elle-même. D’importance particulière se révèle la diagonale de la Pyramide de Khafre, qui, vue plan, coïncide avec l’inclinaison du puits sud de la Chambre du Roi
.
2.
À partir de ces constatations, la thèse de Bauval apparaît – sinon inattaquable – tout à fait raisonnable, étant donné que même pour un œil inculte il est clair que toute architecture tellement complexe des Pyramides de la IV Dynastie – avec tout son merveilleux mélange d’orientations astronomiques et de proportions géométriques – ne peut certainement pas être le résultat d’un hasard ou de la volonté de Pharaons qui auraient travaillé selon des intentions tout à fait indépendantes les unes des autres. Prétendre le contraire serait un peu comme affirmer que le 3 parts de la « Divine Comédie » sont composées par 33 chants en 33 triplets indépendamment d’un projet globale d’une œuvre dans laquelle le 3 avait une importance fondamentale.
Malgré cela, les thèses de Bauval ont été discutées d’une façon différente et parfois violemment contestées ; toutefois dans cet écrit aux preuves qui ont été recueillies par lui-même nous pouvons ajouter une série de preuves géométriques qui désormais vont ôter toute espèce de doute quant à la connexion fondamentale des Pyramides de la IV Dynastie avec Orion. En fait, dans les images suivantes on peut observer comment les angles caractéristiques des Pyramides de Gizeh comme aussi celles de Dahshur ont une relation intime avec Orion et avec le ciel de la Douât. Commençons par la Grande Pyramide
Aucune personne senséene peut croire que ce système de chevauchement entre les angles et les proportions d’Orion et les angles et les proportions de la Grande Pyramide puisse être attribué au hasard. En outre, on peut noter que l’un des angles plus « utilisés » par les architectes de l’Ancienne Égypte pour projeter la Grande Pyramide est précisément l’angle de 104 degrés, qui se trouve entre l’ « épaule » droite de la constellation et ce qui a été interprété comme son bras levé, symbole de sa puissance renouvelée et de sa résurrection ; et c’est justement à la vie éternelle, à « la vie des millions d’années » que vise le culte des monuments de l’Ancienne Égypte de tous les âges.
Si nous continuons l’analyse des angles caractéristiques des autres Pyramides du Plateau nous trouvons que aussi Khefren et Mikérinos à plusieurs reprises montrent une relation étroite avec les angles d’Orion
Et si nous passons de Gizeh à Dahshur nous trouvons que la Pyramide Rhomboïdale montre plusieurs fois des relations très étroites avec Orion et, tout comme dans le cas de la Grande Pyramide, la légère inclinaison de la route recopie l’angle de la Ceinture (l’autre pyramide de Dahshur, la Pyramide Rouge, comme nous le verrons bientôt, a avec Orion un rapport moins direct, mais non moins significatif, car ses angles caractéristiques sont liés à ceux du Cercle Mégalithique de NabtaPlaya, une sorte de cadran solaire de précession, où sont marqués au moins deux points touchés par Orion au cours de l’oscillation de 45-47 degrés qui se produit sur l’horizon dans environ 13.000 ans)
Ni ce système de concordances est absent lorsque nous tournons notre attention au plan du Plateau dans son ensemble. Comme on peut le voir sur les images ci-dessous, encore plus de Gizeh, Dahshur semble suivre dans la disposition de ses structures un système fondé sur les angles caractéristiques d’Orion
Dans le plan d’autres Pyramides moins célèbres de celles de Gizeh et de Dahshur on trouve aussi les angles caractéristiques d’Orion : les couloirs descendants de la Pyramide de Djoser, de celle de Neferirkara et de celle de Meidum trouvent inexorablement des correspondances en Orion, tandis que dans le cas de Sekhemkhet – comme dans celui de la Pyramide Rouge – la relation avec Orion on va la trouver, comme nous l’avons dit, avec la médiation des angles caractéristiques du Cercle Mégalithique de NabtaPlaya
3.
Le Cercle de NabtaPlaya est situé dans le sud de l’Égypte, dans un endroit assez loin du Nil et l’on croit être l’œuvre d’une communauté nomade du Néolithique qui y aurait travaillé entre 6.000 et 4.500 av. J.-C. L’astronome Tom Brophy a découvert que le Cercle, part d’un système mégalithique beaucoup plus complexe, contient l’indication de la position des Épaules et de la Ceinture d’Orion respectivement en 16.500 et 4.900 av. J.-C
Mais, de notre point de vue, l’interprétation de Brophy est erronée, en ce sens que la date la plus ancienne marquée par le Cercle n’est pas le 16.500 av. J.-C., mais, comme il semble entre autres même beaucoup plus naturel, le point opposé de l’oscillation d’Orion sur l’horizon au sud de NabtaPlaya, qui a été atteint en 18.500 av. J. – C. En fait, si nous continuons à suivre le mouvement oscillatoire jusqu’à cette date et au même temps réduisons les dimensions de la constellation, comme l’a fait Brophy dans son livre et dans le documentaire dont nous avons tiré les images, nous trouvons ce genre de concordance que l’on peut voir dans l’image ci-dessous
Eh bien, en regardant ces images, avec stupéfaction on découvre que cette communauté néolithique avec son « grossier » cercle de pierres démontre non seulement une connaissance parfaite du cycle de précession, mais, chose bien plus importante, qu’elle opère en complet accord astronomique-théologique avec les constructeurs des Pyramides, qui, en général, on pense bâties bien trois millénaires plus tard. En fait, les couloirs descendants de la Pyramide Rouge et de celle de Sekhemkhet en recopient fidèlement l’angle fondamental (qui est celui entre l’axe Nord-Sud et celui de l’aube au solstice d’été). En outre, des images qui suivent on découvre que la Pyramide Rouge non seulement « s’appuie » à des nombreuses étoiles de la Douât, mais avec son angle de base de 43.3° nous montre une connexion bien intéressante avec celui de la base du Cercle, qui avec le plan de l’horizon en forme un de 137° environ et avec l’axe Nord-Sud un de 47° environ. Notons que 137° se révèlent être avec une bonne approximation le réciproque de lasection d’or de l’angle plein, tandis que les 47° environ correspondent plus ou moins à l’arc fait par la Terre en la moitié d’un cycle de précession[1]
Dans l’image ci-dessus à gauche on voit très bien que la Pyramide Rouge, tout comme la Grande Pyramide et la Pyramide Rhomboïdale, a un rapport assez direct aussi avec l’ensemble du ciel sacré de la Douât (qui pour les anciens Égyptiens était un lieu de résurrection) et non seulement avec Orion, car son profil – y compris celui des structures internes – non seulement « s’appuie » sur Orion, mais avec l’angle de base touche l’étoile plus brillante du Taureau et une du Lièvre.
Nous pouvons conclure avec une dernière observation à propos de la relation entre Orion et un ensemble architectural sacré italien, à savoir le temple solaire de Alatri, que nous traitons d’une façons plus détaillée dans Le Code de Snefru part. 8. Parmi les nombreuses raisons d’intérêt et de discussion provoquées par ce chef-d’œuvre de l’architecture cyclopéenne, nous pouvons citer sa relation avec le ciel nocturne. À quel système stellaire correspond son projet? Eh bien, à partir des images que nous pouvons voir ci-dessous, nous sommes à même de supposer que la forme et les proportions de l’enceinte interne du temple solaire d’Alatri sont seulement, pour ainsi dire, une variation sur le thème d’Orion, un corps céleste qui, d’autre part, ne semble rien d’autre qu’une variation sur le thème de la section d’or. Cela est démontré par sa relation intime avec la Grande Pyramide, dont les proportions sont basés sur π et ɸ, et il est démontré aussi, bien que d’une manière moins directe et incisive, même par les images que nous voyons ci-dessous (qui apparaissent après celles concernant l’enceinte interne de Alatri)
Il semble assez clair que face à des phénomènes géométriques tels que ceux que nous avons vus dans ces images, expliquer tout par le hasard, quoi que ce soit, c’est la même chose qu’expliquer tout par le néant. Dans les deux cas, il s’agit des concepts qui, loin d’être de quelque secours pour clarifier quelque chose à propos de l’énigme des Pyramides, au contraire ils servent pour détourner notre attention du problème géométrique et mathématique auquel nous sommes confrontés. Dans les prochains articles, en particulier dans Le Code de Snefru part. 14, nous tenterons de montrer comment, en fait, l’univers entier n’est rien d’autre qu’une sorte d’immense et compliquée fractale, tout comme la Pyramide, et donc, par conséquent, tout l’art et l’architecture sacrés de l’Ancienne Égypte. En laissant à une étude suivante la tâche d’aborder le noyau de ce problème d’autant plus difficile qu’il est abstrait, nous pouvons donner une idée de ce qu’il s’agit, sur la base des images ci-dessous
Notre hypothèse, à savoir que l’univers doit être considéré comme une fractale gigantesque, est fondée, entre autres choses, sur le fait que, contrairement à ce qui est communément soutenu par les mathématiques occidentales, effectivement π et ɸ non seulement sont commensurables, mais doivent être considérés comme essentiellement le même numéro. Cette affirmation, qu’à partir de notre compréhension actuelle des mathématiques et de la géométrie semble totalement infondée, devient tout à fait plausible lorsque nous nous rendons compte que le produit factoriel de -1/2 est un nombre que même à première vue, apparait tout de suite familier
Déjà à ce point presque tous auront compris de quoi il s’agit, étant donné que le chiffre que nous voyons ci-dessus apparaît dans de nombreuses équations qui ont une grande importance pour la science et pour la géométrie. Un nombre qui, jusqu’à maintenant, on croyait incommensurable avec tous les autres.
Mais s’il est vrai que -1/2! = √π, alors, en nous rappelant que 5 = (ɸ + 1/ɸ)2, nous pouvons obtenir π par ɸ de cette façon
Mais , bien sûr, si nous pouvons obtenir π en obtenant -1/2 par ɸ, alors nous pouvons l’obtenir également par tous les angles qui ont au moins un paramètre basé sur ɸ, peu importe si sinus, cosinus, tangente ou cotangente. À la limite, nous pourrions obtenir ɸ à partir du rapport entre la valeur nominale et la tangente de l’angle, ou par la somme des sinus, cosinus et tangente, ou par tangente moins sinus, moins cosinus, etc. Nous pouvons également obtenir encore plus facilement –1/2 de tous ces angles qui ont sinus, cosinus, tangente ou cotangente égaux à 1/2 ou -1/2. Donc, par exemple, on peut l’obtenir de cette manière
De tout cela, il semble que nous pouvons déduire une vérité mathématique que jusqu’à présent nous avions complètement ratée. À savoir que non seulement π, ɸ et 10 sont commensurables, mais que, puisque ils peuvent apparaître dans une série d’équations qui va de ɸ à π en passant par -10, cela signifie que ces trois chiffres doivent être considérés, d’une certaine manière, comme le même numéro. D’autre part, étant donné que de nombreux angles sont caractérisés par des paramètres égaux à -1/2, ou, de toute façon, par des nombres entiers à partir desquels on peut déduire facilement -1/2 (par exemple, si l’on divise la tangente de 45° par -2, et ensuite nous calculons le factoriel, même par cet angle nous pouvons obtenir π), nous pouvons supposer que, très probablement, la structure entière de la trigonométrie doit avoir quelque chose à voir avec ces trois numéros.Toutefois, il convient de dire que dans cette parfaite harmonie nous n’avons pas réussi à intégrer, au moins jusqu’à présent, le nombre d’Euler, à partir duquel peuvent néanmoins être obtenues d’excellentes approximations de ɸ et de π. Celles qui jusqu’à présent nous ont semblées le plus intéressantes sont celles que nous pouvons voir ci-dessous
Cependant, même si nous ne sommes pas parvenus à trouver une proportion immédiate, nous sommes en mesure de trouver une proportion trigonométrique parfaite, puisque l’angle qui dans la trigonométrie basée sur l’angle complet de 360° correspond à 360°/e2, dans la trigonométrie où l’angle complet se divisé en 2π radians correspond également à un angle égal à 2π/e2, c’est-à-dire à la division de l’angle par le nombre d’Euler au carré. Donc, nous pouvons obtenir 2π par 360°/e2 comme nous pouvons le voir ci-dessous
Le boucle se ferme lorsque nous nous rendons compte que la limite vers laquelle tend la fonction 360°/(x/sin x), avec x qui tend vers 0 est 2π , et que les paramètres de l’angle dont la tangente et le cosinus vont à converger sont tous des fonctions parfaites de ɸ
Mais, comme nous l’avons dit , nous nous occuperons de ces relations et des questions connexes dans un travail à venir. Maintenant, il est temps de revenir au sujet principal de notre travail .
4.
Après l’analyse de cette série d’images nous croyons pouvoir affirmer d’avoir atteint une preuve supplémentaire que les pyramides de la IV Dynastie n’ont pas été construites pour être des tombes (et encore moins des tombes individuelles), mais, au contraire, pour être une image d’Osiris-Orion. Ce rapport symbolique ne résulte pas seulement par le niveau du positionnement géographique mutuel, comme a été déjà démontré amplement par Bauval, mais s’insinue aussi dans ce que l’on pourrait appeler le code angulaire de leur structure interne, fondé sur les Angles Sacrés d’Orion et de ceux formés par Orion avec d’autres étoiles de la Douât. Construire des bâtiments avec les angles caractéristiques d’Orion – du point de vue des prêtres de l’Ancienne Égypte – signifiait incorporer symboliquement en eux la divinité représentée par Orion lui-même, c’est-à-dire Osiris. Et ce fut un autre outil magique-symbolique pour amener le ciel sur la terre, c’est-à-dire pour faire en sorte que devienne vrai le dicton : « Ainsi en haut ainsi en bas ». Nous pouvons apporter une preuve supplémentaire de ce que nous disons à travers les images que nous voyons ci-dessous, qui montrent qu’au moins trois des Pyramides de la soi-disant IV Dynastie peuvent être reconstruites en utilisant les étoiles de la Douat comme un puzzle. On unit les points et, comme par magie, nous voyons sortir les formes de la Pyramide Rouge, de la Pyramide Rhomboïdale et, surtout, de la Grande Pyramide.
Face à des phénomènes si extraordinaires, l’attitude de révérence avec laquelle les anciens Egyptiens se tournaient vers le ciel, peut-être ne semble plus si énigmatique. Nous avons vu que par les angle d’Orion on peut pratiquement reconstruire l’ensemble de la production architecturale de la quatrième dynastie, mais en particulier la Grande Pyramide. Et nous avons vu comment trois pyramides de cette quatrième dynastie peuvent être reconstruites comme un puzzle, tirant simplement les lignes qui relient les étoiles. Mais , d’autre part, nous venons également de supposer que la Grande Pyramide peut être la projection architecturale d’un ancien outil de géométrie, par lequel l’on peut reconstruire l’univers, des profondeurs de l’infiniment petit à celles de l’infiniment grand : l’espace-temps, ce système solaire microscopique qui est l’atome, les systèmes solaires avec des orbites allongées, ainsi que notre système solaire, qui est beaucoup plus régulier. Mais il semble que on peut dire la même chose des autres pyramides de la quatrième dynastie, qui semblent être construites selon les mêmes critères géométriques, comme nous pouvons le voir dans l’image ci-dessous
À ce point, la question se pose inévitablement. Si en effet la Pyramide est un outil de géométrie par lequel l’on peut reproduire l’univers entier, parce qu’il contient en lui-même les mêmes proportions avec lesquelles Dieu l’a formé, cela signifie que les étoiles de la Douât, à travers lesquelles l’on peut reconstruire la Pyramide, contiennent ces mêmes proportions divines dont même la Pyramide est l’image. Donc, cela pourrait être la raison pour laquelle dans l’antiquité cette partie du ciel a été considérée comme sacrée, et que aux alentours de Gizeh l’on a bâti ce complexe architectural que depuis plusieurs milliers d’années, probablement des dizaines de milliers d’années, marque le passage de l’éternel temps cosmique.
Par conséquent, à ce stade il est encore plus raisonnable penser que avec le nom « Haute-Égypte » les anciens Égyptiens n’entendaient pas du tout la région méridionale de leur pays, mais le ciel de la Douât ainsi comme on le peut observer si on regarde en direction Sud, plus ou moins en correspondance du solstice d’été. La Basse-Égypte serait alors son homologue terrestre qui se reflète en elle, par exemple, au moyen de la disposition mutuelle des Pyramides et des Pyramides vis-à-vis du Nil.
Cependant, on peut démontrer que les Pyramides n’ont pas été construites avec ce rapport symbolique seulement avec le ciel nocturne, mais que ce même rapport existait aussi avec le ciel diurne, c’est-à-dire, astronomiquement parlant, avec le cycle solaire. Ce rapport était assuré par l’orientation des structures avec les points cardinaux, avec le côté Est donnant sur l’aube et le côté Ouest sur les couchers des deux équinoxes et avec les chemins vers les temples dans la vallée, orientés au quart d’intersection entre les équinoxes et les solstices dans le cas de Chéops et de Khefren et vers l’équinoxe dans le cas de Mykérinos. En outre, il a été découvert il y a quelques décennies que la Grande Pyramide avait été construite de telle manière que soit à l’aube soit au coucher des deux équinoxes une moitié des façades Sud et Nord restait complètement illuminée tandis que l’autre moitié restait complètement obscure.
Comme on peut bien le voir dans la photo ci-dessus, la Grande Pyramide a seul apparemment quatre côtés : ils sont en fait huit, comme encore mieux on peut voir dans l’image ci-dessous
Il est clair que ce genre de renfoncement présent en ceux qui semblent ses quatre côtés n’est pas dû au hasard. Pendant les équinoxes les heures d’obscurité et celles de lumière durent exactement le même temps, et la Grande Pyramide, comme avatar de pierre des rythmes célestes, incorpore en elle-même au moyen de son architecture les caractéristiques dont elle est le symbole. Puisque elle est un symbole solaire – ainsi que stellaire – alors à l’aube et au coucher du soleil des équinoxes en deux de ses côtés elle devient moitié claire et moitié sombre, comme le ciel qui en ce jour-là sera clair pour la moitié du temps et sombre pour l’autre moitié.
5.
À ce mosaïque théologique-astronomique reconstruite on peut encore ajouter des tesselles. Dans « The Orion Mistery » -quand Bauval parle de la signification astronomique du puits ascendant de la Chambre du Roi – il explique que la culmination de Alnitaki sur le méridien était – du point de vue d’un observateur situé à Gizeh en 2.500 av. J. – C. – de 45°. Aujourd’hui la culmination est située à 58°06’, qui, cependant, ne constitue pas encore le maximum, qui sera atteint en 2.500 av. J. – C. et sera de 8’ supérieur, c’est-à-dire égal à 58°14’. Eh bien, il faut noter que cet angle correspond presque parfaitement à l’angle opposé au côté majeur d’un triangle rectangle dont les côtés aient une mesure égale à la section d’or. Un tel triangle a le côté majeur égal à 0,618033… et un mineur égal à 1 – 0,618033…= 0,381966… Compte tenu de ces mesures des côtés, l’angle opposé au côté majeur résulte justement d’environ 58°14’.
La diagonale de ce type particulier de triangle est égale à 0,726542. Curieusement, l’angle formé par la ligne droite à partir des pointes de la Pyramide de Chéops et de celle de Khefren avec l’axe Nord-Sud en direction Sud-Ouest – dérivé avec le CAD d’une carte très diffusée – est d’environ 46°35’ -46° 40’ : le sinus de cet angle est, par ailleurs, environ 0,7265, un chiffre évidemment égal au cosinus de 43°30’ -43°40’, qui est l’angle de base de la Pyramide Rouge. La moyenne de l’angle formé par les 3 Pyramides en direction Sud-Ouest es plus ou moins 52°20’, et elle a été atteinte autour de 12000 a. C. On peut spontanément parier, pour ainsi dire, que l’année exacte aura été un 12125 a. C., ce qui correspond à 10500 a. C. – la date de la fin du demi-cycle de précession – plus 1625, ce qui correspond à un huitième des environ 13000 années d’un demi-cycle de précession et que, au point de vue de la numérologie, non seulement résulte similaire au nombre d’or (1,618), mais bien sûr aussi à 13 : 8 = 1,625, c’est-à-dire au rapport entre le huitième et le septième membre de la série de Fibonacci, qui a eu probablement un rôle très important dans la science et les mathématiques des gens qui ont construit les Pyramides de la IV Dynastie. Il est aussi très important de se rappeler que si l’on divise un cercle en les 365,25 parts d’une année solaire au lieu des habituels 360 degrés, nous constatons que 52°20’ est d’une façon suffisamment exacte la septième part de cet étrange cercle. Nous recordons que 1/7 = 0,142857… correspond approximativement à (1 – )³ = 0,618…³ = 0,145865… ; que l’angle de 52°20’ résulte assez exactement de360°/⁴, et que la durée de un année solaire, cet a dire 365,25 jours, résulte de une façon presque parfaite de 360 + (2²une outre curiosité est que 365,25/⁴ = 53,289: la pente de la Pyramide de Khefrenest de 53,167°). Tout cela ne devrait pas nous surprendre tant que ça, étant donné que l’architecture de la IV Dynastie semble être caractérisée partout par des rapports numériques et numérologiques typiques : tout le monde sait que l’angle de base de la Grande Pyramide est égal à 51°52’, mais peu des gens savent que, au point de vue numérologique, ce chiffre correspond à ϕ/π = 1,618 : 3,14 = 0,515286… : si on enlève zéro, les quatre premiers chiffres correspondent parfaitement.
Entre autres choses, le fait que la Grande Pyramide semble un outil géométrique en mesure de reproduire soit la structure spatiale de l’atome soit celle de l’espace-temps, peut dépendre des caractéristiques particulières que ce parallélépipède extraordinaire semble posséder. En fait, si nous acceptons les proportions qui résultent de ses mesures ” idéales ” en coudées (c’est-à-dire 440 coudées de côté et 280 de hauteur: ce qui permet que la relation entre la hauteur et la moitié du périmètre donne lieu à un des soi-disant nombres de Pythagore, à savoir 880/280 = 22/7) , nous notons qu’elles engendrent à un objet qui pourrait être décrit comme “supersymétrique” , car il a au moins trois caractéristiques qui semblent être très particulières
La Grande Pyramide semble donc le concept Pythagorique de l’ “harmonie des sphère”, paradoxalement incarné dans un parallélépipède.
Nous sommes conscients que certaines de ces connexions peuvent être assez discutables, mais il y a peu de doutes que Gizeh a été choisi comme site de construction des Pyramides aussi parce que la culmination d’Orion en ce point se produit le long de la direction d’un angle qui appartient à un triangle rectangle construit exactement sur la section d’or. Cette donnée nous confirme une fois de plus non seulement les compétences presque dignes de la science-fiction des architectes de l’Ancienne Égypte, mais aussi l’énorme importance que pour eux avait le nombre d’or dans chaque détail de leurs constructions. De sorte que, à ce stade, nous pouvons légitimement supposer que même l’orientation des soi-disant puits d’aération, qui partent de la Chambre du Roi et de la Reine, doit avoir peu à voir avec la date de leur construction.
À partir de l’orientation de ces puits il a été établi que la Grande Pyramide aurait été construite, comme on a déjà dit, à une date autour de 2.500 av. J. – C. En feuilletant parmi les nombreuses tentatives « exactes » de datation on peut trouver, entre autres, un « autour de 2.465 av. J. – C. », peut être très intéressant. Personne ne s’est jamais demandé si cette date, à laquelle fait allusion la Grande Pyramide, ne puisse avoir une signification qui jusqu’à présent est restée dans l’ombre avec les raisons profondes de ceux qui l’ont construite. Bauval nous dit que Orion a atteint le minimum sur l’horizon – du point de vue d’observation de Gizeh – en 10.500 av. J. – C. Si nous faisons la différence entre cette date et celle indiquée par les puits de la Grande Pyramide, nous constatons que 10.500 – 2.465 = 8035. Curieusement, si nous faisons la section d’or de la durée de la moitié d’un cycle de précession, nous constatons que 13.000 x 0,618033… = 8034,429 (Il faut rappeler que 13.000 ans c’est le temps nécessaire à une étoile pour osciller du maximum au minimum et vice versa). Nous découvrons ainsi que ce que nous pensions comme la date qui se réfère à un moment historique – la construction de la Grande Pyramide – en fait se réfère à un moment du cycle de précession, compris comme un cycle divin : en 2.465 av. J. – C. Osiris-Orion avait atteint le point d’or de sa montée dans le ciel au sud de Gizeh. Pendant le parcours de descente Osiris-Orion avait atteint le même point en 10.500 + 8035 = 18.535 av. J. – C. Mais cela – comme nous l’avons vu ci-dessus – est justement l’année où à NabtaPlaya, au moment du lever héliaque à l’équinoxe de printemps, Orion avait atteint le minimum. Donc, il y a une relation d’or qui relie la position de ces deux lieux sacrés pour les anciens Égyptiens, une relation qui est fondée sur le fait que, vue de Gizeh, la position d’Orion dans le ciel avait certaines caractéristiques connexes au nombre d’or, que nous pouvons synthétiser de la manière suivante :
1)Le maximum de sa hauteur est atteint avec une déclinaison égale à l’angle opposé au côté majeur d’un triangle rectangle construit sur la section d’or.
2) L’inclinaison des deux dernières étoiles de la Ceinture d’Orion vis-à-vis de l’horizon dans le moment de sa moindre hauteur (c’est-à-dire environ 45°) est égale à la déclinaison de Alnitaki après que Orion a « crû » à l’horizon pour un temps égal à la section d’or du cycle de croissance.
Déjà à ce stade on constate que le système de symétries théologique-astronomiquesqui lient Gizeh et NabtaPlaya entre eux et au ciel de la Douât semble vraiment impressionnant.Mais cela ne semble pas que la partie émergée de l’iceberg d’un système encore plus complexe et profond, qui reste encore presque inexploré.
6.
Si maintenant nous revenons à traiter du Cercle Mégalithique de NabtaPlaya, nous constatons qu’il est positionné d’une telle manière que l’axe du soleil au moment de son lever au solstice d’été croise l’axe Nord-Sud avec une inclinaison qui habituellement est donnée égale à 70°, avec un angle réciproque de 110° sur le demi-cercle (c’est-à-dire sur l’angle de 180°)
Cette section est très intéressante du point de vue géométrique, parce que le rapport entre l’angle réciproque majeur et le demi-cercle donne lieu à un rapport très proche de la section d’or. En fait 110 : 180 = 0,6111111…, tandis que la section d’or correspond à 0,61803398874989… : nous avons donc une différence de moins de sept millièmes.
Cependant, comme nous l’avons vu dans les images précédentes, selon l’expert de CAD qui a mesuré les angles du Cercle à partir de ses images, les angles réels ne seraient pas 70° et 110°, mais 69° et 111°. En ce cas nous aurions 111 : 180 = 0,61666…, c’est-à-dire un nombre qui en ce cas diffère de la section d’or de moins de deux millièmes. En fait, la section d’or du demi-cercle correspond à 180 x 0,618033… = 111,246117… et donc il n’est impossible de supposer que le Cercle de NabtaPlaya pouvait avoir été construit dans ce point exactement pour raisons astronomiques, c’est-à-dire parce que en cette position le soleil se lève au solstice d’été sous un angle très proche de la section d’or du demi-cercle. D’autre part, l’astronomie moderne nous informe que au fil des millénaires l’angle des solstices subit des petits changements et donc il n’est pas impossible que, à l’époque où NabtaPlayadevint un lieu sacré (époque qui ne correspond pas nécessairement à celle où a été construit le Cercle, car il y a des couches inférieures qui témoignent que NabtaPlaya était considéré un lieu sacré déjà depuis plusieurs milliers d’années) l’angle du solstice correspondait effectivement à la section d’or du demi-cercle.
En ce sens, nous trouvons de nouveau une possible association avec Gizeh, où les routes vers les temples dans la vallée indiquent, comme on a déjà dit, le quart d’intersection entre les deux solstices et l’équinoxe, avec un angle égal à 14°. On en déduit que l’angle formé par les deux solstices est égal à 14° x 4 = 56°. Ce chiffre semble de nouveau assez intéressant, car il correspond plus ou moins à la section d’or du quart de l’angle plein, puisque 90° x 0,618033 = 55,62297, avec une différence de moins de trois dixièmes de degré. Mais les surprises ne s’arrêtent pas là.En fait, si nous prenons l’angle de déclinaison d’Orion à hauteur maximum, ce 58.14 qui correspond à l’angle opposé au côté majeur du triangle rectangle construit sur la section d’or et le divisons par l’angle formé par les solstices, nous constatons que 58.14 : 56 = 1,03821… ; si à ce nombre soustrayons 1 et après le multiplions par 10 nous avons (1,03821… – 1) x 10 = 0,3821, soit un nombre presque identique au réciproque de la section d’or, qui est égal à 0,3819, avec une différence de seul 2 millièmes. Un résultat pareil est obtenu si on fait la différence entre le quart de l’angle plein et l’angle de base de la Grande Pyramide, étant donné que 90° – 51.81° = 38.19. Si nous divisons ce chiffre par 100, nous trouvons de nouveau le réciproque de la section d’or, soit 38.19, cette fois exact au millième. D’autre part, le sinus de l’angle de 38.19 est égal à 0,6183 : la différence avec la section d’or est de 3 millièmes.
Du point de vue archéoastronomique un endroit comme Gizeh peut être suggestif pour d’autres raisons. Par exemple, Bauval nous dit que, au solstice d’été, le soleil atteint sa culmination avec une déclinaison de 64° : la différence entre cette valeur et la verticale parfaite est donc de 90° – 64° = 26°, une valeur extrêmement proche de celle des couloirs ascendants et descendants de la Pyramide, que le même Bauval donne pour une valeur égale à 26,50°, et aussi assez proche de la moitié des 51,817 degrés de l’angle de base de la Grande Pyramide. Puisque le même Bauval donne à la culmination du soleil à l’équinoxe une valeur de 60°, il s’ensuit que celle au solstice d’hiver devrait être égale à 56° environ. Cet angle – comme on aura déjà remarqué – correspond parfaitement à celui tiré sur l’axe Nord-Sud du lever du soleil aux deux solstices et presque parfaitement à celui de la culmination d’Orion à la fin du demi-cycle ascensionnel en 2.500 apr. J. – C. Bien sûr, il y a quelques approximations, mais il est difficile de nier que l’ensemble de ces concordances géométrico-astronomiques soit vraiment fascinant.
En ce qui concerne les considérations d’un type plus général, on peut noter que l’angle de 28° que l’on trouve à Gizeh entre les solstices et l’équinoxe correspond d’une manière approximative à l’angle de la déclinaison de la lune vis-à-vis de l’équateur céleste au moment du lunistice extrême supérieur, comme on peut le voir sur l’image ci-dessous. Si nous considérons ce chiffre (28°.6), pour ainsi dire, à la manière des anciens Égyptiens, c’est-à-dire à l’exclusion des nombres décimaux et l’arrondissons par défaut, nous trouvons une correspondance parfaite du point de vue numérologique
En ce qui concerne les considérations sur le cycle de précession peut être intéressant aussi le fait que Vega devient une étoile polaire autour de 16.500 années de distance après Thuban, comme on peut le voir ci-dessous
Le long d’un cycle d’environ 26.000 années cela signifie que la succession se déroule d’une manière comparable aux chiffres qui résultent de la section d’or du cycle de précession, étant donné que 26.000 x 0,618033 = 16068,858. Et il n’est pas impossible que les anciens Égyptiens, qui depuis un nombre indéterminé de millénaires connaissaient le phénomène de la précession des équinoxes, étaient convaincus de l’importance du nombre d’or à partir aussi d’une observation de ce genre. Et on ne peut pas manquer de noter que – au moins du point de vue numérologique – les quelques 26.000 années de la précession puissent de nouveau avoir à faire avec les 51,817 degrés de l’angle de base de la Grande Pyramide, car divisés par 2 donnent un chiffre très proche de 26 degrés et, fait intéressant , encore plus proche de la durée réelle du cycle de précession, ce qu’est généralement considéré équivalent à 25.920 ans.Dans un travail que dans la partie italienne de ce site a déjà été publié, Le Code Snefru part. 14, nous avons montré en détail que la mesure du cycle de précession qui s’effectuait par le complexe architectural de Gizeh – Dashour était à la fois merveilleusement harmonieux et très, très complexe. En fait, elle a été fondée sur les mêmes numéros qui sont la base des proportions de la Grande Pyramide, et donc de l’ensemble de l’univers, c’est-à-dire π, ɸ, et le nombre d’Euler. Ici, nous pouvons fournir un résumé des travaux effectués Le Code de Snefru part. 14 à travers les images suivantes
Que la régularité de ces cycles célestes et que leur fondement ont été construits sur la base de rythmes sacrés semblent confirmés par le fait que si nous traçons une ligne qui relie les trois étoiles polaires et la tête du Cygne, ce qui en sort est une étrange mais néanmoins régulière figure géométrique.
A ce point, peut-être qu’il est temps de changer radicalement notre point de vue par lequel on considère les hommes et les cultures d’autant plus proche à des singes que l’on remonte dans le passé . En fait, il est bien évident que les considérations du genre numérologique du point de vue de la vision du monde de la modernité résultent juste une façon de s’amuser avec des chiffres basés sur des anciennes superstitions dignes de dérision. D’autre part, le fait que pour nous une certaine espèce de correspondances soit risible ne veut pas dire que la même chose se passait dans des cultures tout à fait différentes de la nôtre, mais plutôt, d’après le peu que nous savons de la pensée théologique et astronomique des anciens Égyptiens, il est fort probable que des considérations de ce genre aient fait de Gizeh et d’autres endroits de l’Ancienne Égypte des lieux sacrés, voués au culte des divinités stellaires, ainsi que du soleil et de la lune.
Tout cet ensemble de considérations nous amène à penser que des endroits comme Gizeh et NabtaPlaya étaient considérés sacrés en raison de leur relation avec le cycle solaire associé à celui d’Orion, théologiquement pensés et compris à travers une géométrie où le nombre d’or avait une valeur sacrée et absolument centrale. Comme nous l’avons démontré dans l’article précédent publié sur ce même site (Le nombre d’or dans l’art et l’architecture sacrés de l’Ancienne Égypte : une perspective archéoastronomique), les anciens Égyptiens avaient découvert que le cycle de précession se meut suivant une « mesure » liée au nombre d’or et que le même est également vrai pour la rétrogradation des nœuds de la lune, un autre cycle céleste qui à niveau hermétique avait une importance énorme pour les anciens Égyptiens, peut-être même plus grande que celui du soleil. Il est donc tout à fait clair pourquoi ces personnes – pour édifier leur architecture sacrée – allaient chercher des points de la terre qui étaient « spéciaux » en termes géométrico-astronomiques. Des lieux comme Gizeh et NabtaPlaya devinrent sacrés non pas parce qu’ils avaient quelque chose de particulier en ce qui concerne leurs caractéristiques géographiques et environnementales, mais parce que de ces points d’observation les données obtenues de cette astronomie radicalement « autre » révélaient une relation entre la terre, le soleil, Orion et le nombre d’or, un nombre qui clairement et intimement était considéré divin, sinon l’image de Dieu lui-même, puisque il était vu comme la mesure fondamentale au moyen de laquelle le cosmos avait été créé et continuellement était régénéré.
ANNEXE: UNE BRÈVE NOTE SUR LA SIGNIFICATION THÉOLOGICO-
ASTRONOMIQUE DES CERCLES DE CASTLERIGG ET DE STONEHENGE PAR RAPPORT À CELUI DE NABTA PLAYA
1.
Compte tenu de la complexité du sujet, dans cet article nous n’avons pas voulu insister sur le fait, connu de tous les archéoastronomes, que en des parties du monde très éloignées les unes des autres il y a des sites mégalithiques caractérisés par une forme semblable à celle de NabtaPlaya. En fait, si nous regardons une structure mégalithique très célèbre (images ci-dessous), qui a une ressemblance caractéristique avec le Cercle de NabtaPlaya, c’est-à-dire le Cercle de Castlerigg, nous voyons que sa inclinaison par rapport à l’axe Nord-Sud est pratiquement identique à celle du Pôle Terrestre par rapport au Pôle Céleste au moment du solstice d’été, alors que l’un de ses angles caractéristiques intérieurs semble pratiquement superposable au cône de la précession. Par conséquent aussi cette structure pourrait avoir un rapport avec le calcul du cycle de précession, quoique d’une manière différente de ce que nous avons vu à NabtaPlaya
U
Aussi pour Callanish, Ggantija,Stonehenge et Avebury Hill nous pouvons faire un discours assez similaire, pendant que à Chaco Canyon la connexion avec la précession semble assurée par un angle lunaire, comme l’on peut déduire des images ci-dessous
Particulièrement intéressant paraît aussi l’angle entre les solstices, qui se situe entre 80° et 81°. Les deux angles réciproques sur le demi-cercle sont donc égaux à environ 50°, ou à la section d’or de 81 : 1,618… = 50,06.
Quand même avec une bref allusion, il est peut-être utile noter que les à peu près 47° grades de la précession, multipliées pour le nombre d’or son égales à 47 x 1,618… = 76,046°, un angle beaucoup proche à ce de le sommet de la Grand Pyramide. Le réciproque de l’angle de la précession dans le quart de cercle, multiplié pour le numéro d’or est égal à 43 x 1,618… = 69,574, en angle proche a ce de le solstice d’été à NabtaPlaya.
2.
En Angleterre il a été particulièrement discuté aussi le cas étrange de sites très anciens, alignés le long des centaines de kilomètres, avec un angle de 35° par rapport à l’axe Est-Ouest, comme on le voit dans la photo ci-dessous
La relation que de cette façon est créée avec l’angle caractéristique du Cercle de NabtaPlaya est immédiatement évidente, puisque aussi dans ce cas nous trouvons un angle de 70°, qui est celui qui est formé avec l’axe du lever du soleil au moment opposé du cycle solaire. En soustrayant ces 70° des 180° du demi-cercle nous trouvons encore cette relation d’or que nous avons vu à NabtaPlaya
110 : 180 = 0,61111 (il est utile se souvenir de que dans le Sud Amérique précolombienne il y a beaucoup de bâtiment sacré orienté a 17,5° Nord – Nord-Est : dans le quart de cercle ces qu’ont peut appeler les mathématique-numérologique effets sont le même).
Encore en Grand Bretagne (images en bas), dans le circule mégalithique de Kintraw il y a un angle caractéristique de 97°, dans lequel nous trouvons autres deux angles, en de approximativement 58° et en de 37° : an exact série doré saurait 97° : 1,618… = 59,94° : 1,618… = 37,05°. Dans les Klava Circules, nous trouvons ce série : 90°-54°-33° ; l’ordre exact basé sur le numéro doré saurait 90° : 1,618… = 55,62° : 1,618… = 34,37°.
Par contre, si nous prenons les 80° d’« ouverture » entre les solstices de Stonehenge et les 40° de NabtaPlaya, nous voyons que la relation est égale à 80° : 40° = 2, alors que avec les 56° de Gizeh est égale à 1,42857…, c’est-à-dire à 10/7. La relation entre NabtaPlaya et Gizeh est plutôt égale à 56 : 40 = 1,4, c’est-à-dire égale a 5/7. Si par contre nous prenons les 35° de l’angle formé par les édifices sacrés du Sud de l’Angleterre et les divisons par les 28° du solstice d’été à Gizeh, nous voyons que la relation est égale à 35° : 28° = 1,25, c’est-à-dire égale à 5/4.
Ce que semble que l’on peut apercevoir est la pratique de positionner édifices et structures sacrés de différents types selon un système de proportions géométrico-astronomiques et numérologiques sur lesquelles peut-être serait bon enquêter d’une façon plus approfondie.
ANNEXE PHOTOGRAPHIQUE 1 : ORION DANS LA STATUE EN DIORITE DE KHEFREN
ET SUR LE RELIEF DE SNEFEROU
ANNEXE PHOTOGRAPHIQUE 2 :RAPPORTS GÉOMÉTRIQUES ENTRE LA SECTION
DE LA GRANDE PYRAMIDE ET LE PLAN
DU PLATEAU DE GIZEH
- Sur les relations entre le nombre d’or, le cycle de précession et l’art et l’architecture sacrés de l’Ancienne Égypte voir l’article précédent : Le nombre d’or dans l’art et l’architecture sacrés de l’Ancienne Égypte : une perspective archéoastronomique.
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